1. |
Nouveaux Souvenirs
02:42
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Par à coup, l’eau s’écoule sous les ponts,
Pas à pas, les grandes marées le calme plat.
Par à coup, la quiétude fout le camp.
Pas à pas, piqué.e par l’aiguille du temps.
Rien ne m’empêchera d’écrire,
Des tas de nouveaux souvenirs.
Arrête ton cinéma,
Rien ne passe qu’avec le temps,
‘’un beau jour tu comprendras’’
Qu’ils disent, en oubliant
Que personne ne rattrape le début de la fin,
Personne n’est plus grand
qu’un enfant défunt.
Encore écrire le reste
De nouveaux souvenirs.
Encore laisser des traces...
Laisser des traces
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2. |
Décompenser
02:34
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Partout se cachent les signes qui annoncent
Nos orages et chacune de nos pluies.
Délester la tare de la balance
Quel qu’en soit le prix.
À moi même parfois je m’échappe,
Autant laisser ses échardes..
Tamiser la boue qui sent la malice,
Tout d’un coup ou petit à petit.
Décharger les surpoids de la mise
Dans les entrailles de nos vices.
La part des choses n’a jamais été
une mince affaire.Tisser les mailles
de son propre filet et passer au travers.
Périlleux d’avancer
Sur les toits sans faire tomber les tuiles.
Laissez-moi, laissez-moi décompenser
Eloigné.e de vos fous-rires.
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3. |
Fonce
03:16
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S’ennuyer dans cette gente,
Se dire ‘’ça passera’’,
S’y familiariser
Continuer avec ça.
Sans désirs, sans attentes,
Parfois on baisse les bras,
On pense que ça y est,
Ca se finit comme ça.
S’emporter quand ils chantent,
Tourner le dos, hélas,
Savoir s’en délier
Des petits entre-sois.
Sentir son humeur changeante,
Choisir de sonder sa voie,
On peut y arriver.
Foncer dans le tas.
Fonce, les forces me poussent, je renonce,
Je vais voir là-bas si j’y suis.
On peut penser que je m’enfuis,
Mais pas que je mens car je fonce.
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4. |
Trottoir d'en face
02:50
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En dessous du décor,
Dans sa bulle, derrière les écrans,
Des histoires à dormir dehors,
Pas la même vue, pas dans le même camp.
Seul et invincible,
A dévisager tous ces
Gants blancs, cols relevés
Se venter de se sentir à leur place.
Les plaies des âmes perdues,
Les cicatrices des amours déçus,
Toutes celles-là qui les protégera
Du regard distant du trottoir d’en face
Fixe
Le regard dans le vide
Du trottoir dans face.
Chasse
Du regard la bêtise
Du trottoir d’en face.
Longer les fossés,
Qui m’emmèneront danser.
Sentir la rage s’élever
Sur la piste des soucis qui s’entassent.
Des distances invisibles
Entrainent encore des rapports pénibles
Dans ta main le son de la mitraille
Brisant le silence des écarts de classe.
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5. |
Tensions
02:24
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Compter les secondes
Que j’inspirent
Et qui se déversent dans le vide
D’où j’entends battre mon pouls.
Les fantômes et leurs ombres,
reviennent et vivent
J’expire mais les tensions sifflent.
Quand les chiens font face aux loups.
Ce bruit me rend fou,
Morsures dans la tête.
Un oreiller de clous,
Tensions et chimères.
Des crocs usés,
Tenus en respect
Mais font frémir mes nerfs.
Le silence attendra son tour,
Jusqu’au levé du jour.
Encore j’entends ce bruit de fond
Encore je sens ces vieilles tensions
Courir dans les veines,
Mourir dans mon âme.
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6. |
Jamais (The Oppressed)
03:32
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J’rentrais tout seul vers chez moi,
Quand ces connards m’ont choppé.
Je leurs ai dit vers où j’allais
Je leurs ai dit ou j’étais
Mais ils n’ont rien voulu savoir.
Ils m’ont jeté dans leur caisse
Et j’ai passé la nuit en gardav,
A ménager ma peine.
Ils ne me lâcheront jamais.
Ils me font chier car j’ai un sale look.
Juste pour ma dégaine.
J’ai pas ces fringues ni cette coupe
De bourgeois bohème.
Ils pensent que je suis du genre
A rôder quand la lune est pleine
Mais cette fois, j’étais bien là
A ménager ma peine.
Ils ne me lâcheront jamais.
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7. |
Utopie
03:18
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Encore sous l’emprise
D’un esprit en vadrouille.
On cherche des prises
Dans l’infiniment partout.
Marcher dans la brume
Toujours vers la même cible.
Quand j’avance elle recule,
Je fixe mes pas, mais je vacille.
Une utopie dans le fond de l’air,
S’envenime et aspire mes songes
Sans que je ne la vois.
Bras dessus-dessous,
Montée d’adrénaline.
Vers une utopie,
Au parfum d’un bâton d’encens.
Un point de fuite
Sur la ligne de mire
D’une utopie
En fumée d’un bâton d’encens.
Une utopie dans le fond de l’air
Une légère bruine, qui m’effleure et me ronge
Du bout de ses doigts.
Finis le temps
Des coups bas des non dits,
Des ‘’qu’en dira-t-on’’,
De toutes ces leçons de vie.
On pense que c’est pas tant
Mais c’est toujours ça de pris
Pour le peu qu’on avance
Vers cette Utopie.
Ⓐ
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