« Canada anglais » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Pierre cb (discuter | contributions)
 
(41 versions intermédiaires par 22 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 :
{{portailÉbauche|Canada|languesCulture}}
Le '''Canada anglais''', aussi appelé '''Canada anglophone''', représente et désigne d'une façon politique la portion [[anglophone]] du [[Canada]], c'est-à-dire les neuf [[Provinces et territoires du Canada|provinces canadiennes]] où la langue anglaise est officielle (huit où elle est la seule et une, le [[Nouveau-Brunswick]], l'est aux côtés du [[langue française|français]] langue minoritaire), ainsi que les [[Provinces et territoires du Canada|territoires canadiens]] (Yukon, Territoires-du-Nord-Ouest, et Nunavut).
{{À sourcer|date=janvier 2022}}
 
Le '''Canada anglais''', aussi appelé '''Canada anglophone''' ou '''Canada hors Québec''' ou encore '''ROC''' — de l'[[anglais]] {{Traduction|langue=en|rest of Canada|reste du Canada}}, désigne dans un sens géographique, la portion majoritairement [[anglophone]] du [[Canada]], c'est-à-dire les neuf [[Provinces et territoires du Canada|provinces canadiennes]] où la langue anglaise est, ''de facto'' ou ''de jure'' officielle (huit où elle est la seule et une, le [[Nouveau-Brunswick]], où elle l'est à côté du [[langue française|français]]), ainsi que les [[Provinces et territoires du Canada|territoires canadiens]] du [[Yukon]], des [[Territoires-du-Nord-Ouest]] et du [[Nunavut]]. On utilise aussi l'expression hors Québec, par exemple dans ''francophones hors Québec''<ref>{{Lien web |prénom=Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |nom=Gouvernement du Canada |titre=FRANCOPHONE hors QUEBEC [2 fiches] - TERMIUM Plus® — Recherche - TERMIUM Plus® |url=https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-fra.html?lang=fra&i=1&srchtxt=FRANCOPHONE+hors+QUEBEC&index=frt&codom2nd_wet=1#resultrecs |site=www.btb.termiumplus.gc.ca |date=2009-10-08 |consulté le=2022-01-03}}</ref>.
Dans un sens plus démographique, l'expression peut également signifier la population de [[langue anglaise]] au Canada sans égard au lieu géographique à l'intérieur du pays (on parle ainsi parfois des [[Canadiens anglais]] du Québec, pour désigner la minorité anglophone québécoise, qui fait d'abord partie de la majorité anglophone du Canada).
 
LaDans contrepartieun politiquesens etdémographique, institutionnellel'expression dude Canada[[Canadiens anglais]] est traditionnellementà considéréeprivilégier. êtreElle ledésigne la population de [[Québeclangue anglaise]] (soitau uneCanada provincesans canadienneégard parmiau leslieu dixgéographique queà comptel'intérieur cedu pays,. On parle ainsi des [[Canadiens anglais]] du [[Québec]] pour désigner la seuleminorité majoritairementanglophone francophone)québécoise, maisqui aufait senspartie démographiquede illa fautmajorité yanglophone ajouterdu Canada. Le [[Québec]] est la minoritéseule province où les [[acadieCanadiens français]]nne dusont majoritaires, et où le [[français]] est l'unique langue officielle. D'importantes communautés francophones résident également au [[Nouveau-Brunswick]] -(territoire d'origine 245des 000[[Acadiens]]), dans lequel plus de {{nombre|245000|personnes}} parlent [[français]] à la maison (31,8% des habitants de la province), ou l'[[Ontario]], dans lequel 596plus 000de {{nombre|596000|personnes}} parlent [[français]] à la maison<ref>https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/98-314-x2011003_1-fra.cfm</ref>, ainsi que les. D'autres minorités francophones sont de surcroît dispersées dans les autres provinces anglophones,et communautésterritoires autrefois appelées [[Canada français]] avant la [[Révolution tranquille]] au Québec des [[années 1960]]canadiens. Toutefois, leLe Canada comprend également plusieurs autres communautés linguistiques [[amérindienAmérindiens|amérindiennes]]nes et [[allophone (sociolinguistique)|allophone]]s.
 
== Population et langue de convergence ==
Au sens politique du terme, le Canada anglais (c'est-à-dire les neuf provinces majoritairement anglophones du Canada), surnommé le « Reste du Canada », ou(en leanglais « RDC  ROC » (Restepour du Canada) « ''ROC (Rest of Canada'') », par opposition au [[Québec]], compte environ {{nombre|26 |millions}} d'habitants, soit 7775 % de la population du Canada. (maisLes la proportionhabitants de citoyens canadiens habitant ces provinces est de 75 %). Les habitants sont trèsd'origine largement anglophones[[Royaume-Uni|britannique]] mais sontégalement d'origines ethniques multiples, dont beaucoup issus d'une immigration récente :venant pourpar lesexemple d'[[Afrique]] ou d'[[Asie]]. Pour ces non-anglophones de naissance installés au Canada anglais, l'anglais sert naturellementalors de langue de convergence interculturelle .
 
== LaUne minorité historique francophone, parmiet d'autres communautés linguistiques ==
Au sein de la population du Canada anglais, il y a environ {{formatnum:nombre|950000|[[francophones]]}}&nbsp;francophones (soit 4 % de la population de l'ensemble formé par les neuf provinces anglophones) qui constituent la première ''minorité ''de facto'' (c'est-à-dire prouvée naturellement)'' au Canada anglais, suivis de près par la population de langue chinoise ({{formatnum:850000}}&nbsp;personnes) qui représente 3,5 % de la population totale au Canada anglais. De nombreuses autres communautés linguistiques viennent ensuite, :comme les Ukrainiens, les Allemands, les Italiens, etc.
 
Il y a un pourcentage de francophones plus élevé en [[Louisiane]] ([[États-Unis]]), estimé à 7 %, qu'au Canada anglais. Comme en Louisiane, les communautés francophones du Canada anglais ont globalement connu, au cours du siècle dernier, des taux d'anglicisation élevés, ce qui pose le problème de la « folklorisation linguistique » et de la perte d'identité (et donc de la langue française), à plus ou moins long terme, pour ces communautés.
== La minorité francophone, parmi d'autres communautés linguistiques ==
Au sein de la population du Canada anglais, il y a {{formatnum:950000}}&nbsp;francophones (soit 4 % de la population de l'ensemble formé par les neuf provinces anglophones) qui constituent la première ''minorité de facto (prouvée naturellement)'' au Canada anglais, suivis de près par la population de langue chinoise ({{formatnum:850000}}&nbsp;personnes) qui représente 3,5 % de la population totale au Canada anglais. De nombreuses autres communautés linguistiques viennent ensuite : les Ukrainiens, les Allemands, etc.
 
=== Le ROC dans la culture ===
Il y a un pourcentage de francophones plus élevé en Louisiane (États-Unis) où ils sont 7 %, qu'au Canada anglais. Les francophones connaissent au Canada anglais des taux d'assimilation très élevés, de sorte que certains d'entre eux craignent une sorte de « folklorisation linguistique » à plus ou moins long terme, à la manière louisianaise. Le français est néanmoins une des deux langues officielles avec l'anglais au niveau du gouvernement fédéral canadien et de ses institutions, ce qui n'empêche pas au début du {{s-|XXI|e}} l'anglicisation progressive d'un nombre élevé de francophones hors du Québec.
Une célèbre caricature de John Collins de la Gazette de Montréal, publiée en 1942, illustre la divergence entre le ROC et le Québec anticipant [[Crise de la conscription (1944)|la crise de la conscription de 1944]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Musée McCord Museum - To Which Voice Will He Listen? |url=https://collections.musee-mccord-stewart.ca/en/objects/27922/quelle-voix-ecouteratil?ctx=d18b68f91052d9fdd818770e4ecb132ca257fc27&idx=0 |site=collections.musee-mccord.qc.ca |consulté le=2023-12-14}}.</ref>.
 
== Voir aussi ==
===Articles connexes===
*[[Canadiens anglais]]
*[[Canadiens français]]
*[[Canada]]
*[[Anglais canadien|Anglais canadien (langue)]]
*[[Québec bashing]]
*[[Langue anglaise]]
*[[Québec]]
*[[Acadie]]
 
===Bibliographie===
{{Section non neutre}}
* David Jay Bercuson, Barry Cooper, Stephen Dupont et Claude Fafard, ''Goodbye—et bonne chance ! : les adieux du Canada anglais au Québec'', Le Jour, 1991, 207 p. {{ISBN|2890444392}}
* Jean Bériault, ''Anti-Québec: les réactions du Canada anglais face au French-power'', Quinze, Messageries internationales du livre, 1977, 175 p. {{ISBN|0885651014}}
* Michel Brunet, ''Québec, Canada anglais : deux itinéraires, un affrontement'', Éditions HMH, 1968, 309 p.
* John F. Conway, ''Des comptes à rendre: le Canada anglais et le Québec, de la Conquête à l'accord de Charlottetown : essai'' (trad. Pierre R. Destrosiers), VLB, 1995, 286 p. {{ISBN|2890056147}}
* Paul Genuist, ''La faillite du Canada anglais'', Quinze, 1980, 205 p. {{ISBN|2890262154}}
* Normand Lester, ''Le livre noir du Canada anglais 2'', Les Intouchables, 2002, 302 p. {{ISBN|2895490651}}
* Robin Philpot, ''Oka : dernier alibi du Canada anglais'', VLB, 1991, 167 p. {{ISBN|2890054373}}
* Michel Sarra-Bournet, ''Le Canada anglais et la souveraineté du Québec : deux cents leaders d'opinion se prononcent'', VLB éditeur, 1995, 215 p. {{ISBN|2890056236}}
 
== Notes et références ==
{{Références}}
 
== Voir aussi ==
{{portail|Canada|langues}}
=== Articles connexes ===
* [[Canadiens anglais]]
* [[Anglais canadien|Anglais canadien (langue)]]
* [[Anglais|Langue anglaise]]
* [[Monde anglo-saxon]]
* [[Le Livre noir du Canada anglais]]
* [[Québec bashing]] (dénigrement du Québec)
 
=== Liens externes ===
* {{Autorité|BNF=cb12572930n}}
 
{{Portail|Canada|Langues}}
 
[[Catégorie:Culture canadienne]]