« Insecticide » : différence entre les versions

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{{autre|le jeu vidéo|Insecticide (jeu vidéo)}}
[[Fichier:Doppeldecker 01 KMJ.jpg|vignette|Avion diffusant de l'insecticide sur un champ (États-Unis). Cette pratique est interdite dans l'[[Union européenne]].]]
[[ImageFichier:Kente l.jpg|vignette|Vaporisation d'insecticide sur un arbre à cajou en [[Tanzanie]].]]
Les '''insecticides''' sont des [[substance active d'un produit phytopharmaceutique|substances actives]] ou des [[préparation phytopharmaceutique|préparations phytosanitaires]] ayant la propriété de tuer les [[insecte]]s, leurs [[Larve|larveslarve]]s et/ou leurs [[Œuf d'insecte|œufs]]. Ils font partie de la famille des [[pesticide]]s, eux-mêmes inclus dans la famille des [[biocide]]s, tous deux réglementés en Europe par des directives spécifiques.
 
Le terme générique « insecticide » inclut aussi les pesticides destinés à lutter contre des [[arthropode]]s qui ne sont pas des insectes (ex : [[araignée]]s ou [[acarien]]s tels que les [[tique]]s) ainsi parfois que des [[répulsifs]].
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On distingue des produits agissant par contact, des produits « [[Insecticide systémique|systémiques]] », et des produits à mode intermédiaire, dits « translaminaires ».
 
En termes de pollution et de dégradation de la [[biodiversité]], parmi les produits phytopharmaceutiques et autres biocides, les insecticides semblent les plus impliqués, car biologiquement très actifs, et de plus en plus répandus dans l'environnement. Une étude récente (2015), la première ayant cherché à faire une évaluation globale de leurs impacts sur les [[milieux aquatiques]] a montré que plus de 50 % des insecticides détectés dans l'eau (sur la base de 11 300{{nombre|11300 analyses}}) l'étaient à des taux {{Citation|dépassant les seuils réglementaires}}, ce qui fait conclure aux auteurs que {{Citation|la pollution des eaux de surface résultant de l'utilisation actuelle d'insecticide agricole constitue une menace excessive pour la biodiversité aquatique}} et qu'{{Citation|une révision fondamentale des procédures réglementaires en vigueur et des pratiques d'application de pesticides sont nécessaires pour diminuer les [[impact environnemental|impacts environnementaux]] globaux de l'[[agriculture intensive]] basée sur l'[[agrochimie]]}}<ref name="JournalMontreal2015">[http://www.journaldemontreal.com/2015/04/13/la-contamination-des-cours-deau-par-les-insecticides-sous-estimee La contamination des cours d’eau, rivières et estuaires dans le monde par les insecticides agricoles est sous-estimée et a un impact dévastateur sur les écosystèmes aquatiques, révèle une recherche allemande publiée lundi aux États-Unis] ; AFP ; Lundi, 13 avril 2015 16:29, mis à jour le 13 avril 2015 21:17</ref>.
 
De 1955 à 2000, l'intensification de l’agriculture a entraîné une augmentation de plus de 750 % de la production de pesticides, une industrie qui représente aujourd’hui un marché de {{nobr|50 milliards}} de dollars dans le monde<ref name=JournalMontreal2015/>.
 
== Familles chimiques ==
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Ce sont principalement les :
* [[Composé organophosphoré|organophosphorés]],
* [[carbamate]]s,
* [[pyréthrinoïde |pyréthrinoïdes de synthèse]],
* [[Composé organochloré|organochlorés]],
* [[benzoylurée]]s.
 
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Ce sont des insecticides de contact : aucun n'a besoin d'être véhiculé par la sève dans les végétaux pour agir sur les insectes qui les mangent.
 
Les organochlorés sont des toxines neurotropes qui altèrent le fonctionnement des ''canaux sodium'' indispensables à la transmission de l'influx nerveux. Leur spectre d'action est large.
 
Le [[Dichlorodiphényltrichloroéthane|DDT]], par exemple, agit sur l'insecte par contact et ingestion, induisant un tremblement généralisé (incoordination motrice) puis une paralysie qui met parfois 24 h pour s'installer.
 
La toxicité aiguë des organochlorés envers l'homme est relativement faible, dans les conditions normales d'utilisation, mais ce sont des substances très stables et bioaccumulables, donnant des produits de dégradation et de biotransformation ([[métabolite]]s) encore plus stables, peu solubles dans l'eau, à faible tension de vapeur, d'où des problèmes d'accumulation dans les organismes et les écosystèmes via les chaînes alimentaires. Certains peuvent persister très longtemps dans les sols, les tissus végétaux et les graisses, ce pourquoi ils ont été interdits dans bon nombre de pays.
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Outre leur rémanence excessive, leur usage a été freiné par des phénomènes de résistance apparus en particulier chez les [[Diptères]] (cas de l'aldrine), dont chez certains [[moustique]]s.
 
Exemples :
** groupe du DDT : [[Dichlorodiphényldichloroéthane|DDD]], [[Dichlorodiphényltrichloroéthane|DDT]], [[perthane]], [[méthoxychlore]], [[dicofol]]
** groupe du HCH : [[lindane]]
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=== Les organophosphorés ===
La première commercialisation ([[parathion]]{{Lequel|date=février 2024}}) date de 1944. Ils sont actuellement les insecticides les plus variés du marché. Ces produits n'ont guère de points communs entre eux, si ce n'est leur origine, une certaine [[Liposoluble|liposolubilité]] et leur mode d'action sur le système nerveux. Ce sont des inhibiteurs de la [[cholinestérase]], qui est bloquée sous une forme inactive : l'[[acétylcholine]] s'accumule au niveau de la [[synapse]], empêchant la transmission de l'influx nerveux et entraînant la mort de l'insecte. Ce mode d'action explique leur haute toxicité vis-à-vis de l'homme et des animaux à sang chaud.
 
La plupart des [[organophosphorés]] pénètrent plus ou moins dans le tissu des plantes, étant semi systémiques, ou sont transportés par le système vasculaire de la plante : ils sont alors systémiques.
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* Organophosphorés aliphatiques : [[acéphate]], [[déméton]], [[dichlorvos]], [[dicrotophos]], [[diméthoate]], [[éthion]], [[formothion]], [[malathion]], [[mévinphos]], [[monocrotophos]], [[naled]], [[ométhoate]], [[phorate]], [[phosphamidon]], [[trichlorfon]]
Ils sont généralement hautement toxiques et peu stables.
* Organophosphorés à cycle phényl : [[bromophos]], [[chlorfenvinphos]], [[fénitrothion]], [[fenthion]], [[fonofos]], [[isofenphos]], [[parathion]]{{Lequel|date=février 2024}}, [[parathion éthyl]], [[parathion méthyl]], [[phosalone]], [[profénofos]], [[protiophos]]
Ils sont plus stables que le groupe précédent (meilleure rémanence).
* Organophosphorés à hétérocycle : [[chlorpyrifos]], [[diazinon]], [[étrimfos]], [[isoxation]], [[quinalphos]], [[méthidation]], [[phosmet]]
Des produits issus de ces {{nobr|3 groupes}} sont regroupés ci-dessous selon leur mode d'action :
* Produits de contact : [[bromophos]], [[diazinon]], [[fénitrothion]], [[malathion]], [[dichlorvos]], [[fonofos]], [[parathion]]{{Lequel|date=février 2024}}, [[phosmet]], [[profénofos]], [[téméphos]], [[hepténophos]], [[mevinphos]], [[trichlorfon]], [[phosalone]]
* Produits systémiques : [[diméthoate]], [[formothion]], [[isofenphos]], [[triazophos]], [[monocrotophos]], [[ométhoate]], [[phosphamidon]], [[thiométon]], [[vamidothion]]
 
=== Les carbamates ===
Ce vaste groupe regroupe les dérivés de l'acide carbamique, comprenant aussi un grand nombre de [[fongicides]] et d'[[herbicides]].
 
Ils agissent comme les organophosphorés ; en inhibant la cholinestérase. Certains ont des actions spécifiques ([[aphicide]], [[molluscicide]]). Le [[propoxur]], [[bendiocarbe]] et [[dioxacarbe]] sont utilisés en lutte anti-[[anti-paludisme|paludique]] pour leur grande rémanence.
 
Ils agissent le plus souvent par contact bien que certains aient une action systémique ([[aldicarbe]], benfuracarbeé). Leur rémanence est généralement faible.
 
On distingue :
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=== Les pyréthrinoïdes de synthèse ===
 
Insecticides dits « de troisième génération », ils sont copiés sur les pyrèthres naturels, en cherchant à augmenter leur toxicité et leur photostabilité.
 
Dotés d'une toxicité considérable et agissant par contact, ils tuent presque instantanément les insectes par effet choc neurotoxique, permettant de les utiliser à des doses très réduites (10 à {{unité|40 |g}} de matière active par ha).
 
Comme les organochlorés, ils tuent l'insecte en bloquant le fonctionnement des canaux sodium indispensables à la transmission de l'influx nerveux.
 
Réputés peu toxiques pour l'homme, on leur attribue le coefficient de sécurité (rapport des toxicités pour les insectes et pour les mammifères) le plus élevé parmi les insecticides chimiques. Très biodégradables, ils ne persistent pas dans le milieu édaphique, mais ils sont très toxiques pour certains organismes aquatiques (poissons) ainsi que pour les auxiliaires de l'agriculture (dont les abeilles). Ils possèdent des propriétés diverses.
 
Une molécule donnée présente de nombreux isomères aux degrés d'activités variés. La synthèse industrielle cherche à ne produire que l'isomère le plus actif de la molécule.
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=== Les néonicotinoïdes ===
{{Article détaillé|Néonicotinoïde}}Les  néonicotinoïdes  sont une classe d'insecticides  agissant sur le  système nerveux central  des  insectes  avec une  toxicité  inférieure chez les  mammifères.  Cette classe présente trois grandes caractéristiques : D'abord, ils sont hautement toxiques pour les insectes. Ensuite, leurs propriétés [[systémique|systémiques]]s qui les rendent présents dans toutes les parties de la plante traitée. Enfin, ils ont une longue [[persistance]] dans l'environnement.
 
=== Les sulfones et sulfonates ===
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=== Les benzoylurées (perturbateurs de mues) ===
C'est un groupe d'insecticides découvert en 1972, le diflubenzuron étant la première matière active commercialisée. Elle se caractérise par son mode d'action qui perturbe la formation de la chitine qui n'est plus sous forme fibrillaire des larves d'insectes. La chitine synthétase est le site actif. Les insectes meurent lors de la mue suivante. Ils sont faiblement toxiques pour l'homme. Le délai d'action est de 2 à {{nobr|7 jours}}. Leur demi-vie est de {{nobr|2 semaines}}.
** Exemples : [[diflubenzuron]], [[teflubenzuron]], [[hexflumuron]], [[lufénuron]], [[triflumuron]].
 
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Toutes les plantes produisent des molécules pour se défendre de leurs prédateurs, et en particulier des insectes. De nombreuses [[graine]]s ([[Pois]], [[haricot]]s, [[grain de café]] notamment) contiennent des [[protéine]]s spéciales ([[globuline]]s) insectifuges). Certaines plantes sont depuis longtemps utilisées pour éloigner ou tuer des insectes, ou pour tuer d'autres invertébrés (comme vermifuge...), etc.
 
En [[Europe]], les insecticides végétaux ont connu un développement important entre les deux guerres, avant d'être éclipsés par les insecticides de synthèse moins coûteux. Des cultures à grande échelle de plantes à propriété insecticide furent menées dans les années 501950. Ces insecticides sont extraits de diverses plantes par macération, infusion ou décoction. En voici quelques exemples :
 
=== Les dérivés du [[pyréthre]] ===
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Elles sont extraites de racines, feuilles ou graines de [[légumineuse]]s (''[[Derris]]'' spp en [[Asie du Sud-Est]] et ''[[Lonchocarpus]]'' spp en [[Amérique du Sud]]). Elles sont très toxiques pour les [[poisson]]s et certains insectes qu'elles paralysent (inhibition du complexe mitochondrial I, c'est-à-dire de la chaîne respiratoire à échelle cellulaire) mais sont à tort réputées inoffensives pour les abeilles et peu toxiques pour les animaux à sang chaud<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Tous les insecticides sont dangereux pour les abeilles… {{!}} ForumPhyto |url=http://www.forumphyto.fr/2015/09/02/tous-les-insecticides-sont-dangereux-pour-les-abeilles/ |consulté le=2021-09-17}}</ref>. Leurs effets résiduels sont réputés faibles. C'est un insecticide de contact, utilisé contre les insectes suceurs et broyeurs ([[puceron]]s, [[teigne (insecte)|teigne]]s, mouches des fruits, [[altise]]s, [[noctuelle]]s).
 
Préparation : des racines de ''[[Derris elliptica]]'' de {{unité|2,.6 |cm}} de diamètre sont lavées puis broyées avec un peu d'eau et de savon (1 part de savon, 4 parts de racines et 225 d'eau). La solution obtenue par filtrage est utilisée immédiatement. Attention ! Les [[roténone]]s provoquent par contact de sévères lésions des régions génitales.
 
=== La [[nicotine]] ===
Extraite au niveau des feuilles et des tiges du tabac, ''[[Nicotiana tabacum]]'' (''[[Solanaceae]]''). Cet [[alcaloïde]] agit par inhalation, ingestion et contact. La [[nicotine]] a des propriétés acaricides, insecticide et fongicide. La nicotine se dégrade en 3-{{nobr|4 jours}}. C'est une substance très toxique pour l'homme, les [[mammifère]]s et les poissons. Sa [[Dose létale 50|DL 50]] est de {{unité/2|50|mg||kg|-1}}. Elle peut être inhalée et absorbée directement à travers la [[peau]] : il faut donc éviter tout contact lors de sa manipulation. Le traitement est plus efficace s'il se déroule à température élevée (>{{tmp|30|°C}}). Il ne faut pas consommer les cultures traitées avant un délai de {{nobr|4 jours}}.
 
Préparation : la bouillie se prépare en arrosant {{unité|1 |kg}} de tiges et de feuilles avec 15 l d'eau plus une poignée de savon (agent mouillant). Après 24 h, ce mélange est filtré et prêt à l'emploi.
 
=== L'[[azadirachtine]], azadirine et autres alcaloïdes (neem) ===
Extraite d'un arbre (''[[Azadirachta indica]]'' : [[Margousier]]) de la famille des ''[[Meliaceae]]'', l'azadirachtine possède des propriétés insecticide et répulsive sur plus de {{nobr|200 espèces}} d'insectes de 6 ordres différents et a des propriétés fongicides. Elle agit par contact et ingestion. Le produit se dégradant sous l'action de la lumière, il est conseillé de traiter en fin de journée. Le produit est efficace contre la teigne des [[crucifère]]s, la [[Henosepilachna argus|coccinelle du melon]] et certaines [[cicadelle]]s.
 
Le neem extrait des graines permet, à une concentration de 3-5 ppm, de protéger les denrées stockées sur une période de {{nobr|6 mois}}.
 
Préparation : les graines sont débarrassées de la pulpe et les noyaux sont séchées à l'ombre. Une fois bien secs, ils peuvent être conservés plusieurs mois. Puis les graines sont réduites en poudre et mises à tremper dans de l'eau (25 à {{unité|50 |g}} de graines par litre) pendant une nuit. La solution obtenue à partir des feuilles et graines est utilisée en pulvérisation contre les chenilles défoliatrices des cultures maraîchères.
 
Les feuilles et les fleurs sont placées sous la literie contre les [[pou]]x et les [[Siphonaptera|puces]]. Une usine d'extraction de cette substance existe en [[Inde]] (1995) avec une capacité de traitement de {{unité|20 |t}} par jour.
 
À [[Madagascar]], l'espèce végétale utilisée est ''[[Melia azedarach]]'' (''[[Meliaceae]]'').
 
Ce produit est un perturbateur endocrinien<ref>Antifertility Effects of Neem (Azadirachta indiça) Oil in Male Rats by Single Intra-Vas Administration : An Alternate Approach to Vasectomy, Shakti N. Upadhyay, Suman Dhawan, GP Tawar, Journal of Andrology, 1993.</ref>, carcinogène génotoxique<ref>An examination of the potential « genotoxic » carcinogenicity of a biopesticide derived from the neem tree, Rosenkranz HS, Klopman G, Environ Mol Mutagen, 1995.</ref> et provoque des atrophies sur les jeunes abeilles<ref>Effets de l’huile de neem sur l’acarien Varroa et les abeilles, Peter Schenk, Anton Imdorg, Peter Fluri, Centre suisse de recherches apicoles, 2001.</ref> et des lésions dans le foie et les poumons des rats<ref>Biochemical effects of vepacide (from Azadirachta indica) on Wistar rats during subchronic exposure, Rahman MF, Siddiqui MK., Ecotoxicol Environ Saf., 2004.</ref>.
 
Par la décision 2008/941/CE du {{date-|8 décembre 2008}}, la Commission Européenne a refusé l'inscription de l'azadirachtine (substance active de l'Huile de neem) à l'annexe I de la [[directive 91/414/CEE]], ce qui revient à interdire aux États membres d'incorporer cette [[Substance active d'un produit phytopharmaceutique|substance active]] dans les [[Préparation phytopharmaceutique|préparations]] bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché sur leur territoire. Par conséquent son usage comme insecticide est interdit en agriculture, maraîchage, jardinage, espaces verts, serres. Un délai d'utilisation est maintenu jusqu'en 12/2010 (pouvant être prolongé au maximum jusqu'en 12/2011) [http://ec.europa.eu/sanco_pesticides/public/index.cfm?event=activesubstance.selection&a=1]. L'azadirachtine n'est d'ailleurs pas autorisée en France [http://e-phy.agriculture.gouv.fr/mata/aa.htm]. Elle figure cependant parmi la liste des substances actives naturelles proposées par la commission « Moyens alternatifs et protection intégrée des cultures » de l'AFPP [http://www.afpp.net/commande/commissions/meth_altern.htm]. Un usage dans des locaux (habitation, bureaux) est logiquement autorisé, car le produit relève alors de la directive biocides.
 
=== La [[quassine]] ===
Ce produit est extrait d'un arbre de 4 à {{unité|6 |m}} de haut, le ''[[Quassia]] amara'', de la famille des ''[[Simarubaceae]]'' au [[Brésil]] et en Amérique centrale, ainsi que d'un autre arbre atteignant {{unité|12 |m}}, ''[[Picraena excelsa]]''<ref name="afpp-2008">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.afpp.net/commande/commissions/Fiches%20pdts%20alt/quassine.pdf |titre=Extrait de ''Quassia amara'' - Quassine |auteur=AFPP |année=2008 |éditeur=http://www.afpp.net |consulté le=22/04/2008. |brisé le= }}</ref>. <br>Cette substance est présente essentiellement dans le bois. La quassine est pratiquement inoffensive pour les animaux domestiques et l'homme. Il n'affecte pas les insectes utiles tels que les [[abeilles]] et les [[coccinelles]].
 
Soluble dans l'eau, c'est un produit systémique utilisé essentiellement contre les insectes suceurs (pucerons)<ref name="afpp-2008" />.
 
Préparation : on fait macérer 2 à {{nobr|3 jours}} {{unité|1 |kg}} de copeaux dans {{nobr|6 litres}} d'eau. L'eau de trempage est utilisée en pulvérisation additionnée de 1 % de savon blanc. La quassine a une action insecticide et nématicide.
 
La longue persistance du goût très amer du produit empêche d'appliquer directement le produit sur les feuilles ou fruits consommables.
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=== La [[ryanodine]] ===
Cette substance est extraite de ''[[Ryania speciosa]]'', de la famille des ''[[Flacourtiaceae]]'' et se rencontre en Amérique du Sud. On utilise les tiges, les racines et la sciure de tronc. Le produit agit par contact et l'effet est lent mais très puissant, les insectes cessant de se nourrir, de se déplacer et de se reproduire. C'est un insecticide sélectif par ingestion. Le [[ryania]] est peu toxique pour les vertébrés et l'effet dure au champ 5 à {{nobr|9 jours}}. On obtient de bons résultats envers les larves de [[Lépidoptères]].
 
Préparation : les racines, les feuilles ou les tiges sont séchées puis moulues finement. 30 à {{unité|40 |g}} de poudre sont mélangés à 7 à {{nobr|8 litres}} d'eau puis le liquide obtenu par filtrage est pulvérisé, tous les 10 à {{nobr|14 jours}} en arboriculture.
 
=== L'[[aconitine]] ===
Cette substance provient de diverses espèces d'''[[Aconitum]]'' (''A. fischeri, A. kuznezoffi, A. autumnale'', ''[[Aconitum napellus|A. napellus]]''). Ces plantes contiennent de l'aconitine et d'autres [[alcaloïde]]s très toxiques pour les mammifères, les oiseaux et les invertébrés. Par voie orale, la dose létale chez l’homme varierait de 2 à {{unité|5 |mg}}. En Chine, ces plantes sont cultivées pour le traitement de semences.
 
=== Le géraniol ===
Le [[géraniol]] est obtenu par distillation fractionnée d'extraits naturels de ''[[Cymbopogon winterianus]]'' Jowitt. Il a été démontré que le géraniol en solution aqueuse avait une double action sur les insectes et tous les stades de la métamorphose, par étouffement et déshydratation de l'insecte, des œufs et des larves. C'est même {{refsouréférence souhaitée|l'un des meilleurs}} larvicides du marché.
 
=== Le piment ===
{{Refnec|Une décoction de [[piment]] a également un effet insecticide.}}
 
=== Le café ? ===
Une étude brésilienne a montré que les grains de café (non-[[torréfié]]) sont riches en globulines insecticides<ref>Paulo Mazzafera {{et al.}} ''"Purification of Legumin-Like Proteins from Coffea arabica and Coffea racemosa Seeds and Their Insecticidal Properties toward Cowpea Weevil (Caliosobruchus maculates) (Coleoptera: Bruchidae)"'' ; Journal d'ACS of Agricultural and Food Chemistry (publication bi-hebdomadaire) ; ([http://pubs.acs.org/stoken/presspac/presspac/full/10.1021/jf9037216 Résumé])</ref>. Ces globulines se sont avérées en laboratoire très efficaces contre la larve du [[charançon du niébé]] (insecte modèle couramment utilisé pour tester l'activité insecticide des protéines) ; 50 % des larves exposées étaient rapidement tuées par d'infimes quantités de ces protéines du café. Des scientifiques imaginent créer des OGM exprimant le gène codant cette protéine, par exemple dans des céréales, en espérant que ces protéines ne soient pas directement ou indirectement nocives pour l'homme ou l'environnement si produites par des parties consommables des plantes cultivées ou si par croisement génétique elles étaient produites par des cousines sauvages.
 
==Efficacité==
Elle varie selon les produits, selon les conditions d'application (vent, hygrométrie, qualité du pulvérisateur).
 
L'apparition et/ou diffusion (par le jeu de l'évolution et de la [[sélection naturelle]]) de gènes de résistance chez les insectes-cibles<ref>Janet Hemingway et Hilary Ranson, ''[http://pcwww.liv.ac.uk/~hranson/Hemingway%20a.pdf Insecticide resistance in insect vectors of human disease]'' ; Annual Review of Entomology, 2000</ref>{{,}}<ref>DeSilva D, Hemingway J, Ranson H, Vaughan A. 1997. ''Resistance to insecticides in insect vectors of disease: Esta3, a novel amplified esterase associated with esta1s from insecticide resistant strains of the mosquito Culex quinquefasciatus''. Exp. Parasitol. 87:253–59</ref> ou non-cibles (ou [[arthropode]]s<ref>OMS ; AWA Brown & al. ''Insecticide resistance in arthropods '' ; 1971 OMS ; [http://whqlibdoc.who.int/monograph/WHO_MONO_38_%282ed%29.pdf sommaire et préface]</ref>) peut réduire ou annuler leur efficacité ou poser de nouveaux problèmes (pullulation d'une espèce devenue résistante par exemple, telle que la [[mouche domestique]]<ref>Keiding, J. (1999). ''Review of the global status and recent development of insecticide resistance in field populations of the housefly, Musca domestica (Diptera: Muscidae).'' Bulletin of Entomological Research.</ref> ou le moustique ou divers déprédateurs des cultures).
 
== Marché ==
En 2011, le marché mondial des insecticides (y compris [[acaricide]]s et [[nématicide]]s) s'élevait à {{nobr|14 milliards}} de dollars, dont {{nombre|11,6 |milliards}} pour les applications agricoles (traitements foliaires, du sol et des semences) et {{nombre|2,4 |milliards}} pour les applications non-agricoles<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.agro.basf.com/agr/AP-Internet/en/function/conversions:/publish/content/_internal_tools/pdf/BASF_Insecticide_MoA_Manual_2014.pdf |éditeur=BASF |titre=''Insecticide Mode of Action - Technical Training Manual'' |année = 2013| consulté le=23 février 2015}}.</ref>.
 
== Impacts environnementaux ==
De par ses objectifs et son mode d'action, tout insecticide utilisé dans le milieu naturel a un impact écologique, plus ou moins important selon son efficacité, sa toxicité plus ou moins ciblée<ref> Waage, J. (1989) ''The population ecology of pest-pesticide-natural enemy interactions, in Pesticides and Non Target Invertebrates'', (ed P. Jepson), Intercept, Wimborne, Dorset, UK, pp{{p. |81–94}}.</ref> et sa rémanence dans l'environnement, même s'il s'agit d'un produit dit d'origine naturelle ou microbienne ([[Toxine Bt]] par exemple)<ref>Heikki M.T. Hokkanen, Ann E. Hajek (3003) ''Environmental Impacts of Microbial Insecticides: Need and Methods for Risk Assessment'' Springer, 30 nov.novembre 2003 - 269 pages ([https://books.google.fr/books?id=_MO3wnV-N2QC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false avec Google books])</ref>.
 
Parfois l'insecticide tue aussi les [[prédateur]]s naturels de l'espèce-cible (ou les fait régresser), ce qui perturbe les [[réseaux trophiques]], y compris des agroécosystèmes, dans les [[rizière]]s notamment<ref>Cohen, J.E., Schoenly, K., Heong, K.L. {{et al.}} (1994) ''A food-web approach to evaluating the impact of insecticide spraying on insect pest population dynamics in a Philippine irrigated rice ecosystem''. Journal of Applied Ecology, 31, 747–763. </ref> ou la prédation intraguilde peut être modifiée<ref>Fagan, W.F., Hakim, A.L., Ariawan, H. and Yuliyanthiningsih, S. ''Intraguild predation in tropical rice agroecosystems and its consequences for biological control''.</ref>. Les insecticides peuvent ainsi dégrader de nombreux [[services écosystémiques]] (via la régression des [[apidé]]s et des [[papillon]]s [[pollinisateur]]s par exemple) et paradoxalement favoriser la diffusion d'insectes parasites devenus résistants, dont ''[[Nilaparvata lugens]]'', devenu le premier parasite du riz dans les rizières<ref> le Joshi, R.C., Shepard, B.M., Kenmore, P.E. and Lydia, R. (1992) ''Insecticide-induced resurgence of brown planthopper (BPH) on IR 62''. International Rice Research, Newsletter, 17, 9–10.</ref>. Ils contribuent aussi directement et indirectement au déclin du [[plancton aérien]]<ref>Nebel, S., Mills, A., McCracken, J. D. & Taylor, P. D. (2010) ''[http://www.ace-eco.org/vol5/iss2/art1/ACE-ECO-2010-391.pdf Declines of aerial insectivores in North America follow a geographic gradient]''. Avian Conserv. Ecol. 5 ,1</ref> à faire régresser les populations d'animaux insectivores (dont oiseaux tels qu'hirondelles et martinets)<ref>Bo ̈hning-Gaese, K., Taper, M. L. & Brown, J. H. (1993) ''Are declines in North American insectivorous songbirds due to causes on the breeding range ?'' Conserv. Biol. 7 , 76–86.</ref> et d'autre part à limiter l'efficacité des pesticides en favorisant des phénomènes de [[résistances aux insecticides]]<ref name=exCamargue2005/>. À titre d'exemple, on a montré qu'en Camargue le fipronil était dans la nature ''in fine'' inefficace pour limiter certaines espèces de moustiques qui y sont pourtant sensibles en laboratoire : ainsi, le [[fipronil]] destiné à tuer les [[vers de vase|larves de chironome]]s a aussi dans la nature un impact négatif sur leurs prédateurs invertébrés (et indirectement sur les vertébrés), d'où l'absence paradoxale de différence dans l'abondance des [[chironome]]s entre parcelles biologiques et parcelles traitées par le [[fipronil]]<ref name=exCamargue2005/>. Dans les premières diffusions, l'espèce survit normalement, mais sans la seconde les insectes qui échappent aux pesticides ou devenus résistants se reproduisent d'autant mieux qu'ils ont moins de prédateurs (la biomasse en macroinvertébrés prédateurs) diminue dans les zones traitées<ref name=exCamargue2005/> ; soit par intoxication via l'alimentation, soit via le manque de nourriture pour les insectivores ou prédateurs d'insectivores. Plus haut dans la chaîne trophique, certains oiseaux tels les hérons régressent aussi<ref name=exCamargue2005/>. Les rizières conventionnelles ont donc une moindre valeur trophique que les rizières biologiques<ref name="exCamargue2005">F. Mesléard {{et al.}}, ''Uselessness and indirect negative effects of an insecticide on rice field invertebrates ; Inefficacité et effets négatifs indirects d'un insecticide sur les invertébrés des rizières'' ; Comptes Rendus Biologies ; Volume 328, Issues 10–11, October–November 2005, Pages 955–962. Station biologique de la Tour du Valat, Le Sambuc ([http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631069105001654 résumé])</ref>.
 
Parfois, l'insecticide tue des insectes qui eux-mêmes contrôlaient des ravageurs herbivores, ce qui peut poser de nouveaux problèmes dans les agrosystèmes<ref>KL Heong, KG Schoenly (1998) ''Impact of insecticides on herbivore-natural enemy communities in tropical rice ecosystems'' ; Ecotoxicology, Springer ([https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-1-4615-5791-3_41 résumé])</ref>.
 
Plusieurs études scientifiques menées par des chercheurs ([[Institut national de la recherche agronomique|INRA]], [[CNRS]]) et des ingénieurs des filières agricoles et apicoles ([[Association de coordination technique agricole|ACTA]], ITSAP-Institut de l’abeille, ADAPI), ont souligné l'impact négatif d'une classe d'insecticides, les [[néonicotinoïde]]s, sur les [[abeille]]s et [[Bourdon (insecte)|bourdon]]s en laboratoire et lors de tests en conditions contrôlées. Ces insecticides agissent sur le [[système nerveux central]] des [[insecte]]s, et sont parmi les insecticides les plus utilisés à travers le monde. Ces molécules sont mises en cause par de nombreux [[apiculteur]]s pour expliquer le [[syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles]]<ref>Source cdurable.info: [http://cdurable.info/Les-abeilles-sont-desorientees-par-une-faible-dose-d-insecticide-selon-l-INRA.html effet des néonicotinoïdes sur l'abeille].</ref>.
 
{{DétailArticle détaillé|Néonicotinoïde}}
 
== Mode d'utilisation ==
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==Perspectives, prospective et recherche==
Pour mieux étudier et comprendre le mode d'action des insecticides et [[répulsif]]s notamment utilisés dans la lutte anti-vectorielle pour le contrôle de maladies véhiculées et transmises par des moustiques, poux, puces, tiques de nouvelles méthodes pourraient être bientôt disponibles.
* la modélisation moléculaire et la modélisation des interactions moléculaires ;
* l'utilisation de [[culture cellulaire|cultures cellulaires]]. On a ainsi récemment (publication 2011) réussi à cultiver et utiliser des neurones isolés de moustiques ''[[Anopheles gambiae]]'' adultes, qui semblent pouvoir aider à mesurer l'efficacité plus ou moins répulsive ou insecticide de certaines molécules<ref>Céline Lavialle-Defaix {{et al.}} [http://www.mivegec.ird.fr/images/stories/PDF_files/1480.pdf Anopheles gambiae mosquito isolated neurons: A new biological model for optimizing insecticide/repellent efficacy] ; Journal of Neuroscience Methods 200 (2011) 68– 73 </ref>.
 
Dans la lutte anti vectorielle, des alternatives aux [[produits chimiques]] existent ou sont en cours développement, dont la lutte biologique (auxiliaires de l'agriculture), le piégeage par des phéromones, la diffusion de mâles et/ou femelles stérilisées, l'utilisation de virus, champignons ou bactéries<ref>Katie Camero (2019) [https://www.sciencemag.org/news/2019/07/radiation-bacteria-combo-nearly-wipes-out-asian-tiger-mosquitoes-two-islands ''Radiation-bacteria combo nearly wipes out Asian tiger mosquitoes on two islands''] ; Science News, publié le 18 juillet 2019 </ref> infectieux pour les insectes (avec le risque de toucher des espèces non ciblées dans ce dernier cas, et de susciter des résistances)
 
== Notes et références ==
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* {{en}} Baldi, I., Mohammed-Brahim, B., Brochard, P., Dartigues, J. F., & Salamon, R. (1998). [Delayed health effects of pesticides: review of current epidemiological knowledge]. Revue d'épidémiologie et de santé publique, 46(2), 134-142 ([http://europepmc.org/abstract/med/9592856 résumé]).
* {{en}} Brown, A. W. (1986). ''Insecticide resistance in mosquitoes: a pragmatic review''. Journal of the American Mosquito Control Association, 2(2), 123-140 ([http://europepmc.org/abstract/med/2906965 résumé]).
* {{en}} Busvine, J. R. (1971). ''A critical review of the techniques for testing insecticides''. {{{{2e}}}} édition ([http://www.cabdirect.org/abstracts/19712902437.html résumé]).
* {{en}} He, Fengsheng (2000) ''Neurotoxic effects of insecticides - current and future research : a review''. Neurotoxicology, 21(5), 829-835 ([http://europepmc.org/abstract/med/11130288 résumé]).
* {{en}} Kolaczinski, J. H., & Curtis, C. F. (2004). ''Chronic illness as a result of low-level exposure to synthetic pyrethroid insecticides: a review of the debate''. Food and Chemical Toxicology, 42(5), 697-706 ([http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691503003569 résumé]).
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* {{en}} Sternberg, S. S. (1979). ''The carcinogenesis, mutagenesis and teratogenesis of insecticides''. Review of studies in animals and man. Pharmacology & therapeutics, 6(1), 147-166 ([http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0163725879900597 résumé]).
* {{en}} Wijngaarden, R. P. V., Brock, T. C., & Van Den Brink, P. J. (2005). ''[http://jlakes.org/web/Threshold-insecticides-effect-freshwatersystem-E2005.pdf Threshold levels for effects of insecticides in freshwater ecosystems: a review].'' Ecotoxicology, 14(3), 355-380.
* {{en}} Wolansky, M. J., & Harrill, J. A. (2008). ''Neurobehavioral toxicology of pyrethroid insecticides in adult animals: a critical review.''. Neurotoxicology and teratology, 30(2), 55-78 ([http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S089203620700356X résumé]).
 
=== Articles connexes ===
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* [[Liste des plantes ichtiotoxiques et insecticides]]
* [[Insecticide systémique]]
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=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [http://www.afpp.net Association Française de Protection des Plantes - défense des végétaux]
* [http://ec.europa.eu/sanco_pesticides/ EU Pesticides database]
* [http://e-phy.agriculture.gouv.fr/ Le catalogue des produits phytopharmaceutiques et de leurs usages des matières fertilisantes et des supports de culture homologués en France]
* Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement sur le site de l’[[Institut de veille sanitaire]] (InVS) :
** [http://www.invs.sante.fr/fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2011/Exposition-de-la-population-francaise-aux-substances-chimiques-de-l-environnement-Tome-1-Presentation-generale-de-l-etude-Metaux-et-metalloides Tome 1 - Présentation générale de l'étude - Métaux et métalloïdes] ({{date|14|mars|2011}})
** [http://www.invs.sante.fr/fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2013/Exposition-de-la-population-francaise-aux-substances-chimiques-de-l-environnement-Tome-2-Polychlorobiphenyles-PCB-NDL-Pesticides Tome 2 - Polychlorobiphényles (PCB-NDL) / Pesticides] ({{date|29|avril|2013}})
 
{{Palette|Fertilisation et défense des cultures}}