« Léon Blum » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Blum|Léon Blum (médecin)}}{{Infobox Personnalité politique
| charte = Chef
| nom = Léon Blum
| image = Léon Blum.jpg
Ligne 11 :
| prédécesseur 1 = [[Pierre-Henri Teitgen]] <small>(indirectement)</small><br>[[Maurice Thorez]] <small>(indirectement)</small>
| successeur 1 = [[André Marie]]
| fonction2 = [[Gouvernement Léon Blum (3)|Président du gouvernement provisoire de la République française]]
| à partir du fonction2 = {{date|16|décembre|1946}}
| jusqu'au fonction2 = {{date|22|janvier|1947}}<br /><small>({{durée|16|12|1946|22|1|1947}})</small>
| président 2 = [[Vincent Auriol]]<br><small>(début de la IVe république : Vincent Auriol, Chef de l'État conformément à l'article 41 de la constitution )</small>{{Note|texte=Chef de l’État jusqu'au 16 janvier 1947.|groupe=alpha}}
| président 2 = ''Lui-même''<br>[[Vincent Auriol]]▼
| premier ministre 2 =
| gouvernement 2 = [[gouvernement Léon Blum (3)|Blum III]]
| législature 2 = [[Élections législatives françaises de novembre 1946|{{Ire}}]] <small>([[Quatrième République (France)|{{IVe}} République]])</small>
| coalition 2 = [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]
| groupe parlementaire 2 =
| prédécesseur 2 = [[Georges Bidault]]
| successeur 2 =
| fonction3 = [[Liste des ministres français des Affaires étrangères|Ministre des Affaires étrangères]]
| à partir du fonction3 = {{date|16|décembre|1946}}
| jusqu'au fonction3 = {{date|22|janvier|1947}}<br /><small>({{durée|16|12|1946|22|1|1947}})</small>
| président 3 =
| gouvernement 3 = [[gouvernement Léon Blum (3)|Blum III]]
| prédécesseur 3 = [[Georges Bidault]]
| successeur 3 = Georges Bidault
Ligne 46 ⟶ 42 :
| gouvernement 5 = [[Gouvernement Léon Blum (2)|Blum II]]
| législature 5 = {{Législature de la Troisième République|XVI}}
| coalition 5 = [[Front populaire (France)|Front populaire]] <br /><small>[[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]-[[Parti républicain, radical et radical-socialiste|PRRRS]]-[[Union socialiste républicaine|USR]]-[[Divers gauche|DVG]]-[[Ligue de la jeune République|JR]]-[[Parti communiste français|PC-SFIC]]</small>
| prédécesseur 5 = [[Camille Chautemps]]
| successeur 5 = [[Édouard Daladier]]
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| gouvernement 6 = [[gouvernement Léon Blum (1)|Blum I]]
| législature 6 = {{Législature de la Troisième République|XVI}}
| coalition 6 = [[Front populaire (France)|Front populaire]] <br /><small>[[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]-[[Parti républicain, radical et radical-socialiste|PRRRS]]-[[Union socialiste républicaine|USR]]-[[Divers gauche|DVG]]-[[Ligue de la jeune République|JR]]-[[Parti communiste français|PC-SFIC]]</small>
| prédécesseur 6 = [[Albert Sarraut]]
| successeur 6 = [[Camille Chautemps]]
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| prédécesseur 7 = [[Édouard Daladier]]
| successeur 7 = [[Édouard Daladier]]
|
| à partir du
| jusqu'au
|
| gouvernement 8 = [[gouvernement Léon Blum (1)|Blum I]]
| réélection8 = [[Élections législatives de 1932 dans l'Aude|{{1er}} mai 1932]]<br />[[Élections législatives de 1936 dans l'Aude|26 avril 1936]]▼
|
|
| fonction9 = [[Député français]]
| groupe parlementaire 8 = [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|SOC]]▼
| à partir du fonction9 = {{date|15|avril|1929}}
| jusqu'au fonction9 = 19 novembre 1941
| successeur 8 = ''Circonscription supprimée''▼
|
▲ |
| jusqu'au fonction9 = {{date|31|5|1928}}<br /><small>({{durée|18|12|1919|31|5|1928}})</small>▼
| élection9 = [[Élections législatives françaises de 1919|16 novembre 1919]]▼
|
| groupe parlementaire 9 = [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|PS]] <small>(1929-1932)</small><br>[[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|SOC]] <small>(1932-1941)</small>▼
▲ | circonscription 9 = [[Seine (département)|Seine]]
|
▲ | groupe parlementaire 9 = [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|SOC]]
| à partir du fonction10 = {{date|18|12|1919}}
▲ | jusqu'au
| circonscription 10 = [[Seine (département)|Seine]]
| législature 10 = {{Législature de la Troisième République|XII|XIII}}
| nom de naissance = André Léon Blum
| date de naissance = {{Date de naissance|9|avril|1872}}
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| sépulture = [[Jouy-en-Josas]]
| nationalité =
| parti = [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]
| père =
| mère =
Ligne 108 ⟶ 111 :
| président du conseil 1 = [[André Marie]]
| président du conseil 7 = [[Camille Chautemps]]
| président du gouvernement 3 = ''Lui-même''
}}
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==== Élections législatives de 1919 ====
[[Fichier:Léon Blum député de Paris - photographie Henri Manuel.jpg|vignette|droite|160px|Léon Blum, élu [[Liste des députés de la Seine|député de la Seine]] lors des [[Élections législatives françaises de 1919|législatives de 1919]].]]
Ce n'est qu'un peu avant les [[Élections législatives françaises de 1919|élections législatives de 1919]] que Léon Blum accède au cercle dirigeant de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]. Lors du congrès de la Bellevilloise d'{{date|avril 1919}}, Blum tente de préserver les acquis démocratiques et républicains de [[Jean Jaurès|Jaurès]] et d'insuffler aux [[Socialisme|Socialistes]] une approche progressive de la révolution dans les domaines sociaux, économiques et politiques<ref name="Bauchard">{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Philippe Bauchard|titre=Léon Blum|sous-titre=le pouvoir pour quoi faire ?|lieu=Paris|éditeur=Arthaud|année=1976|isbn=978-2-70030-137-3|oclc=2612802|lire en ligne={{Google Livres|8OYAAAAAMAAJ}}|pages totales=350|format=10 pl. ; 24 cm}}.</ref>. C'est grâce à lui que le parti socialiste conserve une apparence d'unité lors de ces élections. La droite l'emporte néanmoins. Blum est élu pour la première fois [[Liste des députés de la Seine|député de la Seine]] ; il démissionne alors du Conseil d'État.
Il devient ensuite secrétaire, puis président du groupe parlementaire socialiste. Député de la [[Seine (département)|Seine]] de 1919 à 1928 — dans la circonscription [[Charonne (Seine)|Charonne]] - [[Quartier du Père-Lachaise|Père Lachaise]] de Paris<ref name="Berstein2006" />{{rp|170}} — et de l'[[Aude (département)|Aude]] de 1929 à 1940, circonscription de [[Narbonne]]<ref name="Garrigues">{{Chapitre|langue=fr|auteur=Jean Garrigues|lien auteur=Jean Garrigues|titre chapitre=Note 6|titre ouvrage=Les Grands Discours parlementaires de la Troisième République|sous-titre ouvrage=de Clemenceau à Léon Blum (1914-1940)|lieu=Paris|éditeur=Armand Colin|année=2004|isbn=978-2-20027-953-0|oclc=1179427845|lire en ligne={{Google Livres|page=PT99|zHg3BwAAQBAJ}}|passage=99|pages totales=xx, 217|format=16 pl. ; 24 cm}}.</ref>{{,}}<ref name="MayeurSchweitz">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean-Marie Mayeur|auteur2=Arlette Schweitz|titre=Les Parlementaires de la Seine sous la Troisième République|tome=1|lieu=Paris|éditeur=Publications de la Sorbonne|année=2001|isbn=978-2-85944-432-7|oclc=1366276883|lire en ligne={{Google Livres|page=84|BR2MUSf6OhIC}}|pages totales=278|passage=84}}.</ref>.
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Parmi les socialistes, deux grandes tendances se dessinaient sur le plan international pour lutter contre le [[fascisme]]. D'une part une frange plus à droite, incarnée par les [[Britanniques]], les [[Scandinavie|Scandinaves]], les [[Tchèques]] et les [[Polonais (peuple)|Polonais]] qui voulaient adapter le [[socialisme]] aux [[Classe sociale|classes moyennes]] ; et d'autre part une tendance de [[Gauche (politique)|gauche]] incarnée par l'[[Italie]], la [[Suisse]], la France et la [[Belgique]] qui proposait {{citation|une tactique révolutionnaire de lutte prolétarienne pour la conquête du pouvoir […]}}. Blum préconisait aussi d'insister sur les intérêts communs des classes moyennes avec les [[classe ouvrière|classes ouvrières]].
Début {{date|juin 1934}}, des contacts se nouèrent entre la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] et le [[Parti communiste français|PC]], les négociations avancèrent vite grâce à des concessions mutuelles (le PC étant poussé dans certains cas par l'Internationale communiste). Pour la première fois depuis la scission de Tours, ils sont liés par un engagement politique mutuel. L'accord conclu le [[27 juillet]] n'avait pas de finalité électorale directe, mais était orienté vers l'action. Durant les [[élection cantonale française|élections cantonales]] d'{{date|octobre 1934}}, le désistement réciproque accepté pour la première fois fit progresser les deux partis alors que les radicaux régressaient.
En 1935, notamment au moment de la signature de l'[[Traité franco-soviétique d'assistance mutuelle|alliance franco-soviétique]], les tensions entre les tenants d'une guerre [[antifascisme|antifasciste]] et ceux qui attachent une importance primordiale à la paix s'intensifient encore.
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==== Agression de février 1936 ====
[[Fichier:19360216 Maurras et Calzant dans Le Populaire.jpg|vignette|[[Charles Maurras]] et [[Georges Calzant]] sont interrogés par un juge d'instruction à la suite de l'agression contre Blum par des [[Fédération nationale des Camelots du roi|Camelots du roi]] et ligueurs de l'[[Action française]] (''Le Populaire'', {{date-|16 février 1936}}).]]
Le {{date-|13 février 1936}} à 12h30, Blum rejoint [[Georges Monnet]] et Germaine, son épouse, au café ''Le Bourbon'' dans le but de profiter de la voiture de Monnet pour rentrer chez lui en cette journée de froid intense. Monnet prend le volant de sa Citroën, son épouse est à l'arrière avec Blum à sa droite.
Il est soigné au sein de la salle Saint-Jean de l'Hôtel-Dieu et examiné par son neveu, le {{Dr}} Jacques-Charles Bloch. Il a des ecchymoses au front, des plaies sur les ailes du nez et les joues, deux plaies profondes au niveau de l'oreille gauche et, bien plus grave, une rupture de la [[veine]] temporale. Une fois les plaies lavées, le chirurgien effectue deux points de suture afin de stopper l’hémorragie. L'équipe médicale se veut rassurante : si Blum a perdu beaucoup de sang, aucun organe vital n'a été touché{{Sfn|Missika|2016|p=164}}. Blum est entendu par le magistrat et le greffier, et considérant que ses agresseurs ont été empoisonnés par la presse d'extrême droite, il refuse de porter plainte{{Sfn|Missika|2016|p=168}}.
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[[Fichier:Rassemblement-populaire-14-juillet-1936.jpg|vignette|redresse=1.3|left|Manifestation du Rassemblement populaire, {{date-|14 juillet 1936}} {{incise|dans la tribune, de gauche à droite : [[Thérèse Pereyra|Thérèse Blum]], Léon Blum, [[Maurice Thorez]], [[Roger Salengro]], [[Maurice Viollette]], [[Pierre Cot]]|0}}.|alt=]]Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvient à résoudre la crise sociale. Mais dès l'été 1936, il doit faire face à diverses difficultés, parmi lesquelles la [[Dévaluations du franc français|dévaluation du franc français]] à cause de la situation monétaire et la politique financière en général, qui transformèrent l'inquiétude de la droite en opposition résolue. Dix milliards de francs auraient franchi la frontière suisse du fait de la peur des plus fortunés{{Sfn|Missika|2016|p=183}}.
Les attaques contre le Front populaire et ses figures sont particulièrement nombreuses et d'une rare violence. Les calomnies de l'[[extrême droite en France|extrême droite]] visent toutes les personnalités du Front populaire. Elles ont notamment pour conséquence le suicide du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministre de l'Intérieur]] [[Roger Salengro]], proche ami de Léon Blum. Il exerce ainsi par intérim ses fonctions de ministre de l'intérieur du 19 au 24 novembre 1936<ref>{{Lien web |titre=Assemblée nationale -Léon, André Blum : Tables nominatives des interventions devant la Chambre des députés et l'Assemblée nationale |url=https://www.assemblee-nationale.fr/histoire/tables_archives/880.asp#1928-1932 |site=www.assemblee-nationale.fr |consulté le=2024-12-23}}</ref>, date à laquelle [[Marx Dormoy]] lui succède.
Dans la [[presse en France|presse française]] se forment deux camps bien distincts, d'une part les partisans du Front populaire (''[[L'Humanité]]'', ''[[Le Populaire]]'', ''[[L'Œuvre (journal)|L'Œuvre]]'', ''[[Vendredi (hebdomadaire, 1935)|Vendredi]]'', ''[[Marianne (journal, 1932-1940)|Marianne]]'', etc.), d'autre part les opposants de droite et d'extrême-droite (''[[Action française|L'Action française]]'', ''[[L'Écho de Paris]]'', ''[[L'Ami du peuple (1928)|L'Ami du peuple]]'', ''{{Lien|langue=d|trad=Q126884209|fr=Le Jour (France, 1933) |texte=le Jour}}'', ''[[Candide (1924-1944)|Candide]]'', ''[[Gringoire]]'', ''[[Je suis partout]]'', etc.) qui le qualifient d'{{Citation|hystérique}}, de {{Citation|névropathe}}, de {{Citation|grande coquette}}{{Sfn|Missika|2016|p=199}}. [[Léon Daudet]] dit de lui que c'est un révolutionnaire {{Citation|en gants gris perle}}{{Sfn|Missika|2016|p=199}}. Entre ces deux positions de soutien et de rejet, très peu de journaux ou d'hebdomadaires jouent la carte de la neutralité. La presse allant dans le sens du Front populaire est largement plus faible que la presse d'opposition, et l'une comme l'autre ont contribué à l'échec du gouvernement de Front populaire. C'est dans la presse étrangère, notamment anglo-saxonne, que paraissent les analyses les plus objectives.
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==== Face à la conférence de Munich ====
Lors des [[accords de Munich]] pour régler la [[Allemands des Sudètes|crise des Sudètes]] et tenter d'éviter la guerre, en {{date-|septembre 1938}}, Léon Blum n'exerce aucune fonction gouvernementale. Il est président du groupe [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|SFIO]] à la [[Chambre des députés]] et principal éditorialiste du journal ''[[Le Populaire]]''.
[[Fichier:Paul Faure et Georges Monnet.jpg|vignette|[[Paul Faure]] (au centre) et [[Georges Monnet]] (à l'arrière-plan).]]
Le {{date-|8 septembre}}, pendant les négociations et avant la signature des accords, il s'exprime ainsi : {{citation|il n'est pas possible que la souveraineté et l'indépendance de la Tchécoslovaquie lui soient maintenant arrachées lambeau par lambeau. […] Ce qui est en cause, c'est le sort de l'Europe, le sort de la liberté en Europe, Grande-Bretagne et France comprises}}<ref name="Lacouture" />{{rp|435}}. Le jour de la réunion de la conférence, le {{date-|20 septembre}}, il pense que {{citation|la guerre est probablement écartée. Mais dans des conditions telles que moi, […] je n'en puis éprouver de joie et que je me sens partagé entre un lâche soulagement et la honte<ref name="Lacouture"/>{{rp|435-6}}.}} Le {{date-|29 septembre}}, jour même de la conférence, semblant se parler à lui-même, il considère qu'{{citation|on commettrait une grave erreur si on contrariait en quoi que ce soit cet espoir et cette joie, car ils sont en eux-mêmes une puissance de paix et une chance de paix<ref name="Greilsammer"/>{{rp|411}}}}. Le lendemain de la signature des accords de Munich, le {{1er}} octobre, il fait part de son {{citation|sentiment de délivrance<ref name="Greilsammer"/>{{rp|411}}}} et cinq jours après, le {{date-|5 octobre}}, il va à l'encontre de l'opinion dominante et de la position pacifiste de [[Paul Faure]] en publiant dans ''Le Populaire'' un éditorial où il {{citation|demande un effort de surarmement plus intense et plus hâtif<ref name="Greilsammer"/>{{rp|412}}.}}
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Après 1945, il est, dans ses fonctions politiques et gouvernementales, un artisan actif de la reconnaissance d'Israël sur le plan international. Proche de [[Chaim Weizmann]]<ref name="Litvinoff">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Chaim Weizmann|auteur2=Barnet Litvinoff|titre=The Essential Chaim Weizmann|sous-titre=The Man, the Statesman, the Scientist|lieu=New York|éditeur=Holmes & Meier|année=1982|lire en ligne={{Google Livres|page=|}}|isbn=978-0-84190-823-9|oclc=9196916|pages totales=xi, 291|passage=226|format=24 cm}}.</ref>, premier [[Président de l'État d'Israël|président d'Israël]], il participe à la construction de l'alliance diplomatique, économique, militaire et technologique qui unit la France de la [[Quatrième République (France)|{{IVe}} République]] et l'État israélien.
▲![[Élections législatives françaises de 1928|1928]]
== Distinctions ==
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* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Wieviorka|lien auteur1=Olivier Wieviorka|titre=Les orphelins de la République|sous-titre=destinées des députés et des sénateurs français, 1940-1945|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions du Seuil]]|collection=L'univers historique|année=2015|année première édition=2001|pages totales=472|isbn=978-2-02-128374-7|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_2001_num_72_1_1437_t1_0163_0000_2}}, {{lire en ligne|lien=http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHIS_014_0965#s1n35|texte=présentation en ligne}}.
{{div col end}}
=== Correspondances ===
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Maurice Ravel]]|titre=L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens|sous-titre=édition établie, présentée et annotée par [[Manuel Cornejo]]|lieu=Paris|éditeur=Le Passeur Éditeur|année=2018|pages totales=1769|isbn=978-2-36890-577-7|isbn2=2-36890-577-4|bnf=45607052|id=Cornejo 2018}} {{commentaire biblio|Contient 1 correspondance de Maurice Ravel à Léon Blum de 1937 et 1 correspondance de Léon Blum à Maurice Ravel de 1937 (n°2510-2511)}}
=== Articles connexes ===
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* Podcast de [[France Inter]] diffusé en {{date-|décembre 2022}}, {{écouter en ligne|lien=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/leon-blum-une-vie-heroique|texte=« Léon Blum, une vie héroïque »}}.
{{Palette| Présidents du Gouvernement provisoire de la République française|Présidents du conseil des ministres de la Troisième République française|Ministres français des Affaires étrangères|Ministres français de l'Intérieur|Gouvernement Léon Blum III|Gouvernement Blum II|Gouvernement Chautemps 3,4|Gouvernement Blum I|Section française de l'Internationale ouvrière|Socialisme}}
{{Portail|Socialisme|droit français|judaïsme|politique française|Seconde Guerre mondiale|Aude|Résistance française|Shoah}}
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[[Catégorie:Ministre de la Troisième République]]
[[Catégorie:Ministre français des Affaires étrangères]]
[[Catégorie:Ministre français de l'Intérieur]]
[[Catégorie:Député de la Seine (Troisième République)]]
[[Catégorie:Député de l'Aude (Troisième République)]]
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