« Guerre civile syrienne » : différence entre les versions
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En [[2012]], le [[Hezbollah]], milice [[liban]]aise [[chiite]] pro-iranienne considérée comme une organisation terroriste par les États-Unis, le Canada, l'Australie, les Pays-Bas et le Bahreïn, envoie des forces en Syrie pour appuyer le régime de Damas qui lui assure un important soutien logistique dans sa lutte contre [[Israël]]<ref>{{lien web|url=https://www.challenges.fr/monde/le-hezbollah-a-partie-liee-avec-la-syrie-d-assad_275019|titre=Le Hezbollah a partie liée avec la Syrie d'Assad|auteur1=Mariam Karouny|auteur2=Reuters|date=26 juillet 2012|site=challenges.fr}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/syrie-les-etats-unis-blament-le-hezbollah-libanais-pour-son-soutien-a-assad-10-08-2012-1494844_24.php Syrie : les États-Unis blâment le Hezbollah libanais pour son soutien à Assad], ''Le Point'', 10 août 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/23/01003-20120723ARTFIG00430-pourquoi-le-hezbollah-soutient-bachar-el-assad.php Pourquoi le Hezbollah soutient Bachar el-Assad], ''Le Figaro'', 24 juillet 2012.</ref>. Fin {{date|avril 2013}}, [[Hassan Nasrallah]], le chef du Hezbollah, reconnaît officiellement la participation de son organisation aux combats en Syrie<ref>[https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/04/30/syrie-le-chef-du-hezbollah-reconnait-la-participation-du-mouvement-aux-combats_3169077_3218.html Syrie : le chef du Hezbollah reconnaît la participation du mouvement aux combats], ''Le Monde'', 30 avril 2013.</ref>{{,}}<ref>{{lien
=== L'opposition politique : CNS et CNFOR ===
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[[Fichier:SyrianNationalCoalitionOfficialLogo.svg|vignette|Logo de la [[Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution|CNFOR]].]]
Le Conseil national syrien est une autorité politique de transition créée le {{date|15 septembre 2011}} et officialisée les {{1er}} et {{date|2 octobre 2011}} à [[Istanbul]], en [[Turquie]], pour coordonner l'opposition au régime de [[Bachar el-Assad]], en [[Syrie]] et dans les pays tiers<ref>{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/10/02/l-opposition-syrienne-officialise-son-union_1581195_3218.html|site=Le Monde
Composé de {{unité|400|membres}} et dominé par les [[sunnisme|sunnites]], le CNS rassemble plus de {{nombre|30|organisations}} d'opposants<ref name="Coalition">[http://fr.rian.ru/world/20121111/196587307.html Syrie : l'opposition crée une Coalition nationale], [[RIA Novosti]], 11 novembre 2012.</ref> dont les [[Frères musulmans]] (qui y sont majoritaires<ref>[https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/16/burhan-ghalioun-reconduit-a-la-tete-du-conseil-national-syrien_1643887_3218.html Burhan Ghalioun reconduit à la tête du Conseil national syrien], ''Le Monde'', 16 février 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/syrie-les-islamistes-controlent-ils-la-revolution-23-07-2012-1488477_24.php Syrie : les islamistes contrôlent-ils la révolution ?], Le Point, 23 juillet 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/08/01003-20121108ARTFIG00673-l-opposition-syrienne-se-debat-pour-surmonter-ses-divisions.php Syrie : la lutte pour le pouvoir déchire l'opposition], Le Figaro, 8 novembre 2012.</ref>), des libéraux mais aussi des partis [[kurdes]] et [[assyriens]]<ref>Le Figaro, 2 octobre 2011.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/22/l-insoutenable-solitude-de-l-opposition-syrienne_3500883_3232.html L'insoutenable solitude de l'opposition syrienne], ''Le Monde'', 22 octobre 2013.</ref>.
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[[Fichier:Flag of the Syrian revolution.svg|vignette|Drapeau de l'Armée syrienne libre.]]
À l'automne 2011, face à la répression, des défections se produisent dans les rangs gouvernementaux et une frange de l'armée semble se constituer en opposition armée au gouvernement. Deux groupes de soldats séditieux, l'[[Armée syrienne libre]] (créée en {{date|juillet 2011}} par le colonel [[Riad al-Asaad]]) et le Mouvement des officiers libres, se forment<ref>[http://web.archive.org/web/20110928142355/http://printempsarabe.blog.lemonde.fr/2011/09/27/larmee-libre-de-syrie-veut-armer-la-rebellion/ L'armée libre de Syrie veut armer la rébellion], Hélène Sallon, blog ''Le Monde'', 26 septembre 2011.</ref>. Ils fusionnent en septembre 2011 sous l'égide du premier, alors que les attaques de déserteurs contre les forces gouvernementales se multiplient<ref name="Syrie : une responsable de l'ONU redoute une guerre civile - LeMonde.fr"/>{{,}}<ref>
Fin {{date|août 2012}}, à l'instigation de la France et de la Turquie, plusieurs centaines d'officiers, déserteurs de l'armée syrienne, se réunissent à Istanbul, autour du général Mohamed Al Haj Ali, le plus gradé d'entre eux, et décident de placer l'ensemble des brigades rebelles sous son commandement. Le projet échoue en raison des dissensions entre bailleurs de fonds et de la montée en puissance des djihadistes étrangers dans le nord du pays. Alors que le clan el-Assad resserre les rangs, l'option d'un retournement des forces armées, déterminant dans la chute des régimes tunisien et égyptien, s'éloigne définitivement<ref name="QkSVHQ">
L'ASL ne forma cependant jamais une armée unie, elle devient progressivement un simple label dont se réclament certains groupes rebelles indépendants de fait<ref>{{Lien web|auteur1=Pierre Puchot |coauteurs=Thomas Pierret |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/050816/en-syrie-les-americains-n-ont-plus-aucune-carte-en-main |titre=En Syrie, les Américains n’ont plus «aucune carte en main» |jour=5 |mois=août |année=2016 |site=[[Mediapart]] |consulté le=9 août 2016}}.</ref>. En 2015, elle regroupait environ 70 factions, la plupart dans le sud de la Syrie, rassemblées au sein du [[Front du Sud (Syrie)|Front du Sud]]<ref name="Lister1">{{lien web|auteur=Charles Lister|url=https://www.spectator.co.uk/article/yes-there-are-70-000-moderate-opposition-fighters-in-syria-here-s-what-we-know-about-them/|titre=Yes, there are 70,000 moderate opposition fighters in Syria. Here’s what we know about them|site=The Spectator|langue=en|date=27 novembre 2015}}.</ref>. Parmi les principales brigades affiliées à l'ASL figurent ; la [[Brigade Ahfad al-Rassoul]], la [[Brigade al-Farouq]], le [[Liwa al-Tawhid]], les [[Brigades des martyrs de Syrie]], le [[Mouvement Hazm]], l'[[Armée de Yarmouk]], [[Faylaq al-Rahman]], [[Fastaqim Kama Umirt]], [[Alwiyat Saif al-Cham]], la [[1re division côtière|{{1re}} division côtière]], la [[101e division d'infanterie (Armée syrienne libre)|{{101e}} division d'infanterie]], [[Liwa Suqour al-Jabal]], la [[13e division (Armée syrienne libre)|{{13e}} division]], la [[16e division d'infanterie (Armée syrienne libre)|{{16e}} division d'infanterie]], [[Liwa Shuhada al-Islam]], [[Fursan al-Haq]], la [[Brigade de la Tempête du Nord]] et la [[Division Sultan Mourad]].
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Cependant, sa radicalité et ses ambitions lui attirent rapidement l'hostilité des autres groupes rebelles. En janvier [[2014]], le [[Front islamique (Syrie)|Front islamique]], l'[[Armée syrienne libre]] et le [[Front al-Nosra]] et plusieurs autres groupes rebelles lui déclarent la guerre<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20140107.OBS1552/syrie-la-guerre-des-djihadistes-a-t-elle-eclate.html Céline Lussato, Le Nouvel Observateur : ''SYRIE. La guerre des djihadistes a-t-elle éclaté ?'']</ref>.
En [[2013]] et [[2014]], les effectifs en [[Syrie]] de État islamique sont estimés de {{formatnum:5000}} à {{unité|13000|hommes}}<ref>{{lien web|auteur=Léa Baron
=== Les Kurdes du PYD ===
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Historiquement discriminées par le régime et ancrées à une solide identité culturelle<ref name="reuters070411"/>, les populations kurdes de Syrie occupent, le long de la frontière turque, trois enclaves séparées qui constituent le prolongement naturel des territoires kurdes de Turquie et d’Irak<ref>[http://remmm.revues.org/3022 Jordi Tejel Gorgas. Les Kurdes de Syrie, de la dissimulation à la visibilité ?], Remmm, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, {{n°|115-116}}, novembre 2006.</ref>. Au début du [[conflit kurde en Turquie]], la Syrie sert déjà de base arrière au [[Parti des travailleurs du Kurdistan]] (PKK) ; de [[1979]] à la fin des [[années 1990]], tout en réprimant les autres organisations kurdes, le régime laisse le PKK installer son état-major sur son territoire<ref name="Anatomie61-62">{{harvsp|id=Anatomie|Baczko, Dorronsoro et Quesnay 2016|p=61-62}}.</ref>. Cependant, en [[1998]], [[Damas]] se rapproche d'[[Ankara]] ; [[Abdullah Öcalan]] est expulsé et des centaines de militants sont arrêtés<ref name="Anatomie61-62"/>. En [[2003]], une branche syrienne du PKK, le [[Parti de l'union démocratique]] (PYD), est formée<ref name="Anatomie61-62"/>. En [[2004]], parti de [[Qamichli]], un mouvement de protestation de Kurdes réclamant leurs droits civiques est réprimé par le régime, avec plusieurs dizaines de morts<ref name="Anatomie61-62"/>.
En [[juillet 2012]], le [[Parti de l'union démocratique|PYD]] profite des désordres de la guerre civile pour prendre le contrôle du « Kurdistan syrien », appelé le [[Rojava]]<ref name="almonitor">
En {{date|octobre 2015}}, les Kurdes des YPG forment avec d'autres factions une vaste alliance qui prend le nom de [[Forces démocratiques syriennes]]<ref name="Monde121015">[https://lemonde.fr/proche-orient/article/2015/10/12/constitution-d-une-force-militaire-arabo-kurde-en-syrie_4787712_3218.html Constitution d’une force militaire arabo-kurde en Syrie], ''Le Monde avec AFP et Reuters'', 12 octobre 2015.</ref>{{,}}<ref name="Bellingcat1">Cody Roche, [https://www.bellingcat.com/news/mena/2017/04/29/factions-syrian-civil-war/ Factions Fighting in the Syrian Civil War], ''Bellingcat'', 29 avril 2017.</ref>. Elle rassemble des groupes arabes affiliés à l'[[Armée syrienne libre]], ainsi que la milice tribale [[Armée Al-Sanadid|Jaych al-Sanadid]], les chrétiens syriaques du [[Conseil militaire syriaque|MFS]], et des volontaires [[Anarchisme|anarchistes]] et [[Marxisme-léninisme|marxistes-léninistes]], venus principalement de [[Turquie]] et d'[[Europe]] et réunis au sein du [[Bataillon international de libération]]<ref name="Monde121015"/>{{,}}<ref name="Bellingcat1"/>. Cependant, les YPG et les diverses organisations affiliées au PYD demeurent la force dominante de cette coalition<ref name="Monde121015"/>{{,}}<ref name="Bellingcat1"/>.
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Au début de la crise, la diplomatie iranienne en Syrie apparaît ambigüe en raison des tensions entre le président iranien [[Mahmoud Ahmadinejad]] et le guide suprême, [[Ali Khamenei]], soutenu par le [[Corps des Gardiens de la révolution islamique]]<ref name="Cauchemar249-250"/>{{,}}<ref name="Exp170313"/>. Ahmadinejad applaudit la [[Révolution tunisienne de 2010-2011|révolution tunisienne]] et la [[Révolution égyptienne de 2011|révolution égyptienne]] qui renversent des régimes alliés aux Américains et aux Israéliens<ref name="Cauchemar249-250"/>{{,}}<ref name="Exp170313"/>. Pour la Syrie, il reprend dans un premier temps les déclarations de Bachar el-Assad qui dénonce les manifestations pacifiques comme un « complot international », mais il appelle ensuite au dialogue et désapprouve la répression militaire<ref name="Cauchemar249-250">{{harvsp|id=Cauchemar|Ignace Dalle et Wladimir Glasman, ''Le cauchemar syrien''|p=249-250}}</ref>{{,}}<ref name="Exp170313"/>{{,}}<ref>[[Georges Malbrunot]], [http://lefigaro.fr/international/2011/08/29/01003-20110829ARTFIG00617-l-iran-prend-ses-distances-avec-son-allie-syrien.php L'Iran prend ses distances avec son allié syrien], ''Le Figaro'', 29 août 2011.</ref>. Cependant, le dossier syrien reste aux mains du guide suprême [[Ali Khamenei]] et des [[Corps des Gardiens de la révolution islamique|Gardiens de la révolution islamique]] qui soutiennent le régime dès le début de la crise et mettent un coup d'arrêt à la tentative d'ouverture d'Ahmadinejad<ref name="Cauchemar237-275"/>{{,}}<ref name="Exp170313"/>. L'Iran ne tient pas à perdre un allié stratégique et la possibilité de l'arrivée en Syrie d'un pouvoir favorable à l'[[Arabie saoudite]] est pour lui une véritable hantise<ref name="Cauchemar237-275"/>{{,}}<ref name="Exp170313"/>{{,}}<ref name="BycomeHourcade"/>.
L'Iran participe militairement au conflit syrien<ref name="France TV">Catherine Le Brech, [http://geopolis.francetvinfo.fr/combattants-irakiens-et-iraniens-dans-le-brasier-syrien-3137 Combattants irakiens et iraniens dans le brasier syrien], ''Géopolis'', 2 mars 2012.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur=[[Christophe Ayad]]
L'Iran parraine également de nombreuses milices chiites au [[Moyen-Orient]], telles que le [[Hezbollah]] au [[Liban]] ou l'[[Organisation Badr]] depuis la [[guerre Iran-Irak]]<ref name="Cauchemar237-275"/>{{,}}<ref name="BycomeHourcade"/>. À partir de 2013, le nombre des milices chiites irakiennes déployées en Syrie augmente<ref name="Cauchemar237-275"/>. Les principales milices syriennes, les [[Forces de défense nationale]], sont également entraînées par les Gardiens de la Révolution<ref name="Cauchemar237-275"/>.
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{{Article détaillé|Bataille de Kessab}}
Au nord-ouest de la [[Syrie]], les rebelles, issus principalement du [[Front al-Nosra]], d'[[Ahrar al-Cham]], d'[[Ansar al-Cham]] et du [[Harakat Cham al-Islam]], lancent en mars une offensive contre la ville portuaire de [[Lattaquié]]<ref>{{lien web|auteur=Nicolas Falez|url=https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20140324-offensive-rebelle-nord-syrie-anfal-islamistes-bachar-assad|titre=Offensive rebelle dans le nord de la Syrie|site=RFI|date=24 mars 2014}}.</ref>{{,}}<ref>Dominic Evans, [https://www.reuters.com/article/us-syria-crisis-idUSBREA2L0G020140322 Rebels battle for Syria border post near Mediterranean], ''Reuters'', 22 mars 2014.</ref>. Pour faciliter l'entreprise, la [[Turquie]] laisse les groupes rebelles et djihadistes traverser son territoire dans la province de [[Hatay]]<ref name="Libé260314Perrin">[[Jean-Pierre Perrin]], [http://www.liberation.fr/planete/2014/03/26/les-islamistes-du-front-al-nusra-s-infiltrent-dans-le-nord-de-la-syrie_990553 Les islamistes du Front al-Nusra s’infiltrent dans le nord de la Syrie], ''Libération'', 26 mars 2014.</ref>. Le {{date|21 mars}}, les assaillants prennent [[Kessab]], une petite ville située sur la frontière dont la population est à majorité [[Arméniens|arménienne]]<ref name="Libé260314Perrin"/>. Les habitants prennent la fuite, tandis que les maisons et les églises sont pillées<ref>Françoise Wallemacq et Patrice Hardy, [https://www.rtbf.be/info/dossier/la-syrie-entre-contestation-et-repression/detail_les-revenants-de-kessab?id=9077189 Les revenants de Kessab: reportage dans la communauté arménienne de Syrie], ''RTBF.be'', 14 septembre 2015.</ref>{{,}}<ref>[http://observers.france24.com/fr/20140326-syrie-kassab-armenien-chretien-turquie-djihadiste-lattaquie Les chrétiens du village de Kassab poussés à l’exode par les combats], ''France 24'', 24 mars 2014.</ref>. Mais les forces du régime contre-attaquent et reprennent la ville le {{date|15 juin}}<ref name="AFP150614">
{{Article détaillé|Siège de Homs}}
Le {{date|4|mai|2014}}, le [[siège de Homs|siège de la Vieille ville de Homs]] s'achève, mettant fin à deux années de combats dans le centre historique de cette ville. Les dernières forces rebelles capitulent contre la promesse de pouvoir évacuer la ville avec armes et bagages. Le {{date|7 mai}}, {{formatnum:2000}} à {{unité|2500|rebelles}} et civils sont évacués vers le nord, dans des zones tenues par l'opposition et le {{date|9 mai}}, le régime syrien peut reprendre le contrôle du Vieux Homs. Cependant, les rebelles continuent de tenir le quartier de Waer<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2014/05/04/1875021-syrie-accord-homs-entre-regime-rebelles-avancee-armee-pres-damas.html Syrie: accord à Homs entre régime et rebelles, avancée de l’armée près de Damas], ''AFP'', 4 mai 2014.</ref>{{,}}<ref>[http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140504-syrie-rebelles-preparent-quitter-homs/ RFI : ''Syrie: les rebelles se préparent à quitter Homs'']</ref>{{,}}<ref name="RFI050414">[http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140505-premiere-accalmie-homs-livree-autorites-syriennes/ RFI : ''Première accalmie à Homs, livrée aux autorités syriennes'']</ref>{{,}}<ref>[https://www.20minutes.fr/monde/syrie/1367449-20140505-syrie-accord-laisser-sortir-rebelle-homs-applique-48h 20 Minutes : ''Syrie: L'accord pour laisser sortir les rebelles de Homs appliqué dans les 48h'']</ref>{{,}}<ref name="E1080514">
{{Article détaillé|Élection présidentielle syrienne de 2014}}
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{{Article détaillé|Bataille de Markada|Bataille de Boukamal (2014)|Offensive de Deir ez-Zor (2014)|Massacres de Ghraneidj et d'al-Keshkeyyi|Bataille de Deir ez-Zor}}
Au printemps et à l'été 2014, les combats entre l'[[État islamique en Irak et au Levant]] et les rebelles se poursuivent dans l'est de la Syrie. Le {{date|31 mars}}, l'EIIL chasse le [[Front al-Nosra]] de la ville de [[Markada]], dans le [[gouvernorat d'Hassaké]], après dix jours de combats et au moins {{nombre|120|morts}}<ref name="Obs300314">[http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140330.OBS1920/syrie-50-morts-a-l-issue-de-combats-dans-le-nord-est-du-pays.html SYRIE. {{nombre|50|morts}} à l'issue de combats dans le nord-est du pays], ''Le Nouvel Observateur avec AFP'', 30 mars 2014.</ref>{{,}}<ref name="AFP310314">[http://www.lapresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/syrie/201403/31/01-4753145-larmee-reprend-une-position-cle-dans-un-fief-du-regime.php L'armée reprend une position clé dans un fief du régime], ''AFP'', 31 mars 2014.</ref>. Le {{date|10 avril}}, le groupe djihadiste attaque [[Boukamal]], sur la frontière [[irak]]ienne, mais est repoussé<ref>
{{Article détaillé|Bataille d'Al-Chaer|Bataille de la Division-17|Bataille de la Brigade 93|Bataille de Tabqa (2014)}}
En juillet en août, parallèlement aux combats à Deir ez-Zor, l'État islamique inflige d'importants revers aux forces du régime syrien dans le centre du pays. Le {{date|17 juillet}}, près de [[Palmyre]], dans le [[gouvernorat de Homs]], les djihadistes prennent le champ gazier d'al-Chaer où ils tuent près de {{nobr|300 personnes}}, dont la plupart sont exécutées par balles<ref>
{{Article détaillé|Offensive de Kobané|Bataille de Djezaa|Bataille de Kobané|Bataille de Mabrukah|Bataille de Yaaroubiyé (2014)}}
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Au nord de la Syrie, l'État islamique passe également à l'offensive contre les Kurdes du [[Parti de l'union démocratique|PYD]] et leur branche armée, les [[Unités de protection du peuple|YPG]], alliés à quelques factions de l'[[Armée syrienne libre]]. Le {{date|2 juillet}}, les djihadistes commencent par attaquer la région de [[Kobané]], près de la frontière [[Turquie|turque]] ; cette première tentative est un échec, après un mois d'affrontements et au moins 170 morts, l'EI est repoussé<ref>[http://www.lapresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/syrie/201407/13/01-4783536-syrie-les-djihadistes-resserrent-letau-autour-de-la-3e-ville-kurde.php Syrie: les djihadistes resserrent l'étau autour de la {{3e}} ville kurde], ''AFP'', 13 juillet 2014.</ref>. Le {{date|19 août}}, les djihadistes attaquent à nouveau les YPG, cette fois-ci à Djezaa, à l'est d'[[Hassaké]], mais une fois encore les Kurdes parviennent à les repousser après 14 jours de combats<ref>François de Labarre, [http://www.parismatch.com/Actu/International/Daesh-passe-aux-aveux-677164 Daesh passe aux aveux], ''Paris-Match'', 26 décembre 2014.</ref>{{,}}<ref>[https://rojavareport.wordpress.com/2014/09/01/ypg-releases-report-on-victory-in-jezaa/ YPG Releases Report On Victory In Jezaa], ''ANF'', {{1er}} septembre 2014.</ref>. Le {{date|16 septembre 2014}}, l'État islamique, désormais victorieux à [[Deir ez-Zor]] et [[Raqqa]], mobilise ses forces et lance une grande offensive contre [[Kobané]]. Cette fois, les djihadistes progressent rapidement : ils prennent près de {{nb|400 villages}} en deux semaines, pénètrent dans la ville le {{date|6 octobre}} et s'emparent de son centre quatre jours plus tard<ref>[http://www.liberation.fr/planete/2014/10/06/les-kurdes-repoussent-un-assaut-des-jihadistes-sur-kobane-en-syrie_1115751 Syrie : l'État islamique hisse deux drapeaux dans la ville assiégée de Kobané], ''AFP'', 6 octobre 2017.</ref>{{,}}<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/guerre-en-syrie/20141010.OBS1726/kobane-les-etats-unis-presse-la-turquie-d-agir-contre-les-djihadistes.html?google_editors_picks=true Kobané : les djihadistes s'emparent du QG kurde, l'ONU craint "un massacre"], ''L'Obs avec AFP'', 10 octobre 2014.</ref>. L'[[armée turque]] déploie ses chars à sa frontière mais reste l'arme au pied<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/la-turquie-reste-l-arme-au-pied-face-aux-djihadistes-06-10-2014-1869863_24.php La Turquie reste l'arme au pied face aux djihadistes], ''Le Point avec AFP'', 6 octobre 2014.</ref>.
Cependant, les victoires de l'État islamique en Irak et en Syrie poussent la communauté internationale à intervenir militairement et une quarantaine de pays planifient la création d'une nouvelle [[Coalition internationale en Irak et en Syrie|coalition]]<ref>Nicolas Falez, [http://www.rfi.fr/france/2min/20140915-ei-hollande-massoum-conference-securite-irak-syrie-terrorisme/ Conférence de Paris : un plan d’action contre le groupe jihadiste EI], ''RFI'', 16 septembre 2014.</ref>. Après avoir débuté ses bombardements en [[Irak]] le {{date|8 août}}, cette coalition, menée par les [[États-Unis]], lance ses premières frappes aériennes en Syrie dans la nuit du 22 au {{date|23 septembre}}<ref name="AFP230914">{{lien web|url=
{{Article détaillé|Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie|Coalition internationale en Irak et en Syrie}}
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Les premières attaques chimiques du conflit sont menées avec du [[sarin]] en {{date|octobre 2012}} à Kafr Takharim et Salqin, à {{unité|60|kilomètres}} à l'ouest d'[[Alep]]<ref name="Mediapart010617" />. D'autres attaques suivent : selon le [[Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères|Ministère français des Affaires étrangères]], les gaz de combat sont utilisés à près de 130 reprises par le régime syrien entre {{date|octobre 2012}} et {{date|avril 2017}}<ref name="Mediapart010617"/>. Selon les ONG médicales et humanitaires, ces attaques auraient fait près de {{nombre|2000|morts}}<ref name="Mediapart010617"/>, les plus meurtrières étant le [[massacre de la Ghouta]], le {{date|21 août 2013}} ; l'[[attaque chimique d'Ouqayribat|attaque d'Ouqayribat]], le {{date|12 décembre 2016}} ; l'[[attaque chimique de Khan Cheikhoun|attaque de Khan Cheikhoun]], le {{date|4 avril 2017}} ; et l'[[Attaque chimique de Douma du 7 avril 2018|attaque de Douma]], le {{date|7 avril 2018}}<ref name="Mediapart010617"/>{{,}}<ref name="Libé260314">Luc Mathieu, [http://www.liberation.fr/monde/2014/03/26/syrie-sarin-une-preuve-dure-comme-pierre_990484 Syrie : sarin, une preuve dure comme pierre], ''Libération'', 26 mars 2014.</ref>.
Le {{date|7 août 2015}}, le [[Conseil de sécurité des Nations unies]] adopte une résolution permettant la création d'un mécanisme d'enquête conjoint de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] et de l'[[Organisation pour l'interdiction des armes chimiques]] (OIAC) — le Joint Investigative Mechanism (JIM) — chargé d'enquêter sur les attaques chimiques commises en Syrie<ref name="ONU070815">[https://news.un.org/fr/story/2015/08/316162
=== Attentats à la bombe et attentats-suicides ===
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Le {{date|22 août 2014}}, le [[Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme]] (HCDH) affirme avoir comptabilisé {{unité|191369|cas}} documentés de personnes tuées en Syrie entre {{date|mars 2011}} et fin {{date|avril 2014}}. Il estime cependant que ce nombre est sans doute une sous-estimation du nombre réel des tués. La liste est établie sur la base des données issues de cinq sources différentes : le gouvernement syrien (jusque fin {{date|mars 2012}}), l'[[Observatoire syrien des droits de l'homme]] (jusque fin {{date|avril 2013}}), le [[Centre syrien pour les statistiques et la Recherche]], le [[Réseau syrien des droits de l'homme]] et le [[Centre de documentation des violations en Syrie]]<ref name="PertesONU">[http://www.lepoint.fr/monde/syrie-plus-de-191-000-personnes-tuees-dans-l-indifference-22-08-2014-1855713_24.php Syrie : plus de {{unité|191000|personnes}} tuées dans l'indifférence], ''Le Point avec AFP'', 22 août 2014.</ref>{{,}}<ref name="Mondedécodeurs150316">Anne-Aël Durand et Alexandre Pouchard, [https://lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/03/15/syrie5ans-les-chiffres-qui-montrent-l-ampleur-de-la-guerre_4883214_4355770.html #Syrie5ans : les chiffres qui montrent l’ampleur de la guerre], ''Le Monde'', 15 mars 2016.</ref>. En [[août 2015]], l'ONU estime que le bilan du conflit est d'environ {{unité|250000|morts}}<ref name="ONU17082015">[http://www.un.org/press/en/2015/sc12008.doc.htm Alarmed by Continuing Syria Crisis, Security Council Affirms Its Support for Special Envoy’s Approach in Moving Political Solution Forward], ''un.org'', 17 août 2015.</ref>{{,}}<ref name="Mondedécodeurs150316"/>. Cependant, à cause des difficultés pour recenser le nombre des victimes, les estimations du HCDH et de l'ONU restent bloqués pendant six ans à ces décomptes<ref name="Mondedécodeurs150316"/>{{,}}<ref>[[Hala Kodmani]], [http://www.liberation.fr/planete/2016/03/10/bilan-des-victimes-l-impossible-comptage_1438845 Bilan des victimes : l’impossible comptage], ''Libération'', 10 mars 2016.</ref>. Le bilan n'est réactualisé qu'en septembre [[2021]], pour passer à au moins {{nombre|350209}} morts selon le [[Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme]], qui précise cependant qu'il s'agit d'une {{Citation|une limite basse et vérifiable}}, mais qu'{{Citation|il est certain que le véritable chiffre est sans doute beaucoup plus élevé}}<ref name="RFI250921">Jérémie Lanche, [https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20210925-syrie-l-onu-estime-que-le-conflit-a-fait-au-moins-350-000-morts-en-dix-ans?ref=tw_i Syrie: l'ONU estime que le conflit a fait au moins 350 000 morts en dix ans], ''RFI'', 25 septembre 2021.</ref>.
À la date du {{date|15 mars 2023}}, l'[[Observatoire syrien des droits de l'homme]] (OSDH) affirme avoir recensé {{unité|613407|morts}} et précise que les noms de {{unité|503064}} d'entre eux sont connus<ref name="PertesOSDH"/>. Pour l'OSDH, le conflit a fait au moins {{nombre|5000|morts}} en [[2011]]<ref name="Obs311212"/>, {{nombre|40000|morts}} en [[2012]]<ref name="Obs311212">[https://www.nouvelobs.com/monde/la-revolte-syrienne/20121231.OBS4057/syrie-40-000-morts-en-2012.html SYRIE. 40.000 morts en 2012], ''L'Obs avec AFP'', 31 décembre 2012.</ref>, {{nombre|73000|morts}} en [[2013]]<ref>[https://www.nouvelobs.com/monde/guerre-en-syrie/20140102.OBS1203/syrie-73-000-morts-en-2013-l-annee-la-plus-sanglante.html SYRIE. 73.000 morts en 2013, l'année la plus sanglante], ''L'Obs avec AFP'', 2 janvier 2014.</ref>, {{nombre|76000|morts}} en [[2014]]<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/syrie-le-conflit-a-fait-plus-de-76-000-morts-en-2014-01-01-2015-1893442_24.php Syrie : le conflit a fait plus de 76 000 morts en 2014], ''Le Point avec AFP'', {{1er}} janvier 2015.</ref>, {{nombre|55000|morts}} en [[2015]]<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-guerre-a-fait-plus-de-55-000-morts-en-2015-31-12-2015-2006382_24.php Syrie : la guerre a fait plus de 55 000 morts en 2015], ''Le Point avec AFP'', 31 décembre 2015.</ref>{{,}}<ref>[http://www.syriahr.com/en/?p=41912 More than 55,000 killed in Syria in 2015], ''OSDH'', 2 janvier 2016.</ref>, {{nombre|60000|morts}} en [[2016]]<ref>[http://www.syriahr.com/en/?p=58114 About 60 thousand were killed in 2016 and we still wait for an international trial for the criminals], ''OSDH'', 31 décembre 2015.</ref>, {{nombre|33000|morts}} en [[2017]]<ref name="Eur090818"/>{{,}}<ref>[http://www.syriahr.com/en/?p=81564 2017…the year of the military change and the rise of the regime and its allies to head the list of military powers and influences followed by the SDF…and the loss of the opposition and the organization to large spaces of their controlled areas], ''OSDH'', 28 décembre 2017.</ref>, {{nombre|20000|morts}} en [[2018]]<ref name="Figaro311218">[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/12/31/97001-20181231FILWWW00074-syrie-2018-annee-la-moins-meurtriere-du-conflit.php Syrie : 2018 année la moins meurtrière du conflit], ''Le Figaro avec AFP'', 31 décembre 2018.</ref>, {{nombre|11000|morts}} en [[2019]]<ref>[https://www.20minutes.fr/monde/2685175-20191231-syrie-2019-annee-moins-meurtriere-depuis-debut-conflit Syrie : 2019 est l’année la moins meurtrière depuis le début du conflit], ''20 Minutes avec AFP'', 31 décembre 2019.</ref>, {{nombre|6800|morts}} en [[2020]]<ref name="FigaroAFP311220">[https://www.lefigaro.fr/flash-actu/conflit-en-syrie-plus-de-6800-morts-en-2020-plus-faible-bilan-annuel-en-neuf-ans-20201231 Conflit en Syrie : plus de 6800 morts en 2020, plus faible bilan annuel en neuf ans], ''Le Figaro avec AFP'', 31 décembre 2020.</ref>, {{nombre|3700}} morts en [[2021]]<ref>[https://www.lorientlejour.com/article/1285557/conflit-en-syrie-3700-morts-en-2021-bilan-annuel-le-plus-bas.html Syrie : 3.700 morts en 2021, bilan annuel le plus bas], ''AFP'', 22 décembre 2021.</ref>, {{nombre|3800}} morts en [[2022]]<ref>[https://www.lorientlejour.com/article/1323202/conflit-en-syrie-3825-morts-en-2022-bilan-annuel-le-plus-bas.html La guerre a fait 3.825 morts en 2022, bilan annuel le plus bas], ''AFP'', 31 décembre 2022.</ref>, et {{Unité|4360|morts}} en [[2023]]<ref>{{Article|langue=fr-CA|titre=Au moins 4360 morts, dont 1900 civils, dans le conflit en Syrie en 2023|périodique=La Presse|date=2023-12-31|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/2023-12-31/au-moins-4360-morts-dont-1900-civils-dans-le-conflit-en-syrie-en-2023.php|consulté le=2023-12-31}}</ref> et {{nombre|21000}} morts en [[2024]]<ref>[https://www.syriahr.com/en/352642/ Including over 18,000 civilians | SOHR verifies the death of 21,402 people across Syria in 2024], ''OSDH'', {{1er}} janvier 2025.</ref>.
''Armed Conflict Location and Event Data project'' (Acled), un projet de l'[[Université du Sussex]], affirme qu'au moins {{nombre|54190|morts}} causés par le conflit syrien ont été recensés pendant l'année [[2017]], {{formatnum:30069}} pendant l'année [[2018]] et {{formatnum:14399}} pendant l'année [[2019]]<ref name="Acled">[https://www.acleddata.com/curated-data-files/ Armed Conflict Location and Event Data project : CURATED DATA FILES]</ref>.
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* À la date du {{date|15 mars 2023}}, selon l'[[Observatoire syrien des droits de l'homme|OSDH]] les pertes des forces rebelles sont d'au moins {{unité|80221|morts}}, celles des déserteurs de l'armée syrienne d'au moins {{unité|3596|morts}} et celles des djihadistes proches d'[[al-Qaïda]] et de [[Hayat Tahrir al-Cham]] et d'au moins {{unité|28110|morts}}<ref name="PertesOSDH"/>.
* Selon l'OSDH, au moins {{unité|6225|rebelles}} ont été tués par les frappes aériennes russes entre le {{date|30 septembre 2015}} et le {{date|27 février 2022}}<ref name="OSDHBombardementsRussie"/>. Au moins {{nombre|7601|rebelles}} et djihadistes sont également tués par les frappes du régime entre le {{date|20 octobre 2014}} et le {{date|29 mai 2019}}<ref name="OSDHregime2">[http://www.syriahr.com/en/?p=129454 About 13250 civilians were killed in 55 months of airstrikes escalation by warplanes of Bashar al-Assad’s regime in the Syrian territory], ''OSDH'', 30 mai 2019.</ref>.
* En [[octobre 2018]], la Russie affirme avoir éliminé plus de {{nombre|87500|rebelles}} depuis le début de son intervention en {{date|septembre 2015}}<ref>
; Les pertes de l'État islamique
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Selon l'[[UNHCR]], en 2015 la tragédie syrienne est à l'origine de plus de 10 millions de déplacés :
* 4 millions de Syriens ont quitté leur pays<ref name="mdiplo">Le Monde Diplomatique, {{n°|739}}, octobre 2015, {{lien web|url=https://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/JABER/53933|titre=Qui accueille vraiment les réfugiés ?|auteur=Hana Jaber}}</ref>,
* 7,6 millions se sont déplacés à l'intérieur du pays<ref name="mdiplo"/>.
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