« Syndrome du bébé secoué » : différence entre les versions
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L'enjeu est en effet important car le secouement est reconnu comme une [[maltraitance sur mineur]] qu'en France le soignant à l'obligation légale de signaler aux autorités afin qu'elles puissent procéder à une enquête, celle-ci pouvant aboutir dans certains cas à une qualification de [[crime]] et un jugement en [[Cour d'assises (France)|cours d'assise]].<ref>{{Lien web |auteur=SOMFER, avec le soutien de la Haute Autorité de santé |titre=Syndrome du bébé secoué, Recommandations de la commission d'audition |url=https://www.sofmer.com/download/sofmer/synd_bbsecoue_reco_commission_audition.pdf |format=pdf |accès url=libre |site=https://www.sofmer.com |date=Mai 2011 |consulté le=10 mars 2023}}</ref>
D'après les chiffres connus en France : Le taux de récidive est de plus de 50 %<ref name=":6">[http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1095926/fr/bebe-secoue-une-forme-mal-connue-de-maltraitance-aux-consequences-irreparables Bébé secoué : une forme mal connue de maltraitance aux conséquences irréparables]</ref>. Un bébé secoué l'à été en moyenne 10 fois<ref name="MS">{{Lien web |auteur=Ministère des solidarités (citant la HAS) |titre=Syndrome du bébé secoué : une maltraitance qui peut être mortelle |url=https://solidarites.gouv.fr/syndrome-du-bebe-secoue-une-maltraitance-qui-peut-etre-mortelle |accès url= |site= |date=2017 |consulté le=10 mars 2023}}</ref>. L'enfant décède dans 10 à 40 % des cas, 20% selon santé publique France en 2019. Et 75% des survivants conservent des séquelles graves à vie<ref name=":6" />, dont souvent des « [[handicap invisible|handicaps invisibles]] »<ref>{{Article|auteur1=Aude Lecrubier, rapportant une conférence de Mathilde Chevignard|titre=Le devenir des enfants traumatisés crâniens à long terme|périodique=Medscape|date=30 avril 2012|lire en ligne=https://francais.medscape.com/voirarticle/3391049?icd=login_success_email_match_norm}}</ref>.
Dans les cas reconnus, 50% sont le fait du père, 20% d'un beau-père, 20% d'une personne extérieure, et 10% sont le fait de la mère. Les enfants victimes de TCIS sont majoritairement des garçons de moins d’un an et dans deux tiers des cas de moins de 6 mois.<ref name=":10" />
La cause du secouement est réputée être un adulte qui "craque" excédé par les pleurs de l'enfant, principe remis en cause par des mères de victimes<ref>Documentaire diffusé sur public sénat : [https://www.publicsenat.fr/emission/documentaire/bebes-secoues-la-violence-inavouable-223715 bébés secoués, la violence inavouable]</ref>. Le ministère de la santé rappel d’ailleurs en 2022 que "Le syndrome du bébé secoué n’est généralement pas une violence isolée"<ref
En 2022 on constate une très forte augmentation du nombre de cas, peut-être liée aux confinements :<blockquote>''par rapport à la période pré-pandémique (2017-2019), l’incidence de SBS est restée stable en 2020 puis a doublé en 2021 et sa mortalité a été multipliée par 9.''<ref>{{Lien web |auteur=Dernière nouvelles d'Alsace |titre=Covid-19 et confinements : explosion du nombre de cas de bébés secoués |url=https://www.dna.fr/magazine-sante/2022/09/20/covid-19-et-confinements-explosion-du-nombre-de-cas-de-bebes-secoues |site=https://www.dna.fr |date=20 sept. 2022 |consulté le=10 mars 2023}}</ref></blockquote>
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