« Luis Ansa » : différence entre les versions

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Le jeune Luis quitte [[Córdoba (Argentine)|Cordoba]] peu après le décès de sa mère. Il tente de rejoindre l'[[altiplano]] dont serait elle originaire, mais échoue et devient un temps un enfant des rues à [[Buenos Aires]] vivant de petits boulots, cirer les chaussures ou faire la plonge. Il connaitra aussi dans cette période adolescente un temps de lecture compulsive de la philosophie de la Grèce antique avec un amis, un temps où il ne fera rien d'autre pendant plusieurs mois selon ses dires.<ref name=":3" />
 
A 18 ans, après une semaine de service militaire, il déserte et reprends son périple vers ses origines, (avec selon ses dire l'intention d'y retrouver sa mère<ref name =":6" >Interview dans "rien est joué" de Madeleine Caboche à la radio suisse (archive consultable [https://www.youtube.com/watch?v=zxhfwR1gAoc ici])</ref>). Arrivé à [[Tiahuanaco (ville)|Tiahuanaco]] il est accueilli par son premier enseignant chaman, El Chura, le gardien des ruines. Suivra toute une initiation à la culture chamanique, très éloigné de ce qu'il appellera plus tard le "folklore pour touriste" qui passe par des substances psychotropes. L'expérience qu'il raconte est au contraire une initiation lente, qui prendra la forme de tout un périple au travers de plusieurs pays d’[[Amérique du Sud|Amérique du sud]] pour découvrir les 7 grands savoirs clés des initiés (ou [[Nahual|naguals]], "un peu plus que chaman" selon lui<ref name=":6" />). Ce symbolisme rarement dévoilé auaux non -initiés, est nommés les 7 plumes de l'aigle.<ref name=":3" /> On le retrouve par exemple sous la forme de 7 coquillages accrochés à une ficelle eu centre de la [[roue médecine]] de certaines cultures amérindiennes.
 
Il quitte l’Amérique du Sud avec son dernier compagnon de voyage, Alfredo<ref name=":4" /><ref name=":3" /> et arrive en Espagne, où il s'installe et devient maître laqueur, grâce au conseil d'un maitre qui se fera passer pour son employé hors de l’atelier et le quittera dès sa formation terminée.<ref name=":3" />
 
Il devra ensuite fuir l’Espagne pour avoir tenu de virulent propos anti-catholique. Cette critique est liés à la haine qu'il avait pour son père comme il l'expliquera plus tard, mais aussi a une conceptions qu'il détaillera plus posément plus tard<ref>{{Lien vidéo|titre=LUIS ANSA - MONTREZ MOI JÉSUS ENTRAIN DE DANSER|url=https://www.youtube.com/watch?v=dPzutiHtJ94|date=2022-03-28|consulté le=2024-07-18|auteur=Raccord Lumière|durée=3:8}}</ref>. ilIl s'installe ensuite faubourg saint Antoine, à [[Paris]], où on le retrouve quelque temps plus tard interviewé à la télévision française en tant que peintre-chamane.<ref name=":2" />
 
Dans les années 60, Luis Ansa continue ses explorations spirituelles de multiples façons. Il reçoit un enseignement issu de l'ordre de [[Râmakrishna|Ramakrisna]] en région parisienne<ref name=":1" />, et il s’initie à l’art de l’écriture au contact de l’écrivain [[Raymond Abellio]], spécialiste de la [[Phénoménologie (philosophie)|phénoménologie]] de l'école de [[Edmund Husserl]].
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Parallèlement et durant six années, Luis Ansa côtoie Vera Daumal qui le guide au sein de son cercle de travail, pour expérimenter l’enseignement de [[Georges Gurdjieff]]. Durant cette période, Luis Ansa est également en relation avec [[Lanza del Vasto]], qui le conduit à rencontrer l’art du [[lâcher prise]].
 
PuisLuis vientAnsa les'initie soufisme,ensuite loinau de son origine chrétienne,soufisme avec le maître [[Idries Shah]] et son frère [[Omar Ali-Shah|Omar Ali Shah]], avec Luisqui Ansail est invité à ''apprendre à apprendre''<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Idries Shah|titre=Apprendre à apprendre|éditeur=Editions Le courrier du livre - Collection Soufisme Vivant|année=1994|isbn=978-2-702-90191-5}}</ref> en sortantévitant des systèmes dont celui denotamment la pensée comparative et accumulative. Cet apprentissage durantdure 20 ans, favoriseil chezreçois Luisles Ansasymboles lade possibilitél'héritage d’établir,de aprèsla avoirligné marché au seinde desses différentesmaitres traditionssoufis, qu’avantcomme le langagemanteau, vitet unson phénomènemaitre inconnului oudemande ende toutne casrien jamaisapprendre étudié,aux un phénomène venant du corps, celui de l’éveilautres de la sensationfaçon dudont corpslui physique. Chercheur infatigable, se laissant enseigner par son propre corps, Luis Ansa découvre et énonce un aspect éminemment féminin, le « sentirà »appris.
 
Désorienté, il revient au chamanisme de la tradition [[Mayas|maya]]-[[Toltèques|toltèque]] rencontré dans sa jeunesse. Dans cette tradition il poursuit l'approche de la spiritualité par le corps, par l'écoute par chacun de son propre corps. C'est cette approche qu'il va proposer ensuite. Il parle alors de "féminin", de "devenir creux", ou d'être un "capteur", et il va petit à petit lui donner le nom de "voie du sentir" après être passé par plusieurs autres noms. Luis Ansa fonde d'abord en 1994 à Paris, l'association « L'Art du Secret » où il délivre son monde, invitant les personnes intéressées à étudier au contact de la sensation, une connaissance sans dogme et sans « gourou », venant du corps.
Revenant au chamanisme de la tradition [[Mayas|maya]]-[[Toltèques|toltèque]] rencontré dans sa jeunesse, il se voit révéler dans cette tradition, la source et la raison de sa quête, sans pour autant figer de quelque façon que ce soit une réponse à ses questionnements.
 
C'est l'époque où il rencontre Henri Gougaud qui va l'enregistrer pendants de nombreuses heures pour obtenir la matière de son livre, les sept plumes de l'aigle, où Luis lui demande de ne pas diffuser son nom de famille.
De retour en France, ayant totalement renouvelé le « voir » de la connaissance qu’il contient, l’approche de la philosophie, de la religion et de l'ésotérisme, Luis Ansa fonde en 1994 à Paris, l'association « L'Art du Secret » où il délivre son monde, invitant les personnes intéressées à étudier au contact de la sensation, une connaissance sans dogme et sans « gourou », venant du corps.
 
A chaque rencontre, il suit l’enseignement qui lui est proposé, qu’il vienne de la pensée juste d’Abellio en réponse à son attrait pour la philosophie, de l’hermétisme chrétien, rejoignant cet être Jésus, de l’hindouisme pour la connaissance dont il parla si souvent, celle du supra mental d’Aurobindo, de l’amour incommensurable de Maître Eckhart pour l’enracinement du divin dans la matière<ref>« Que ton Dieu soit le résultat de ta substance et non de ta pensée ». Maître Eckhart, mystique 1260-1328, Sermons de 1 à 30.</ref>, de la puissance incarnatoire et expressive de Marguerite Porete<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Marguerite Porete|titre=Le Miroir des Âmes simples et anéanties|éditeur=Editions Albin Michel - Collection Essai Espaces Libres|année=2011|isbn=978-2-226-22157-5}}</ref> ou du soufisme d’Idries Shas et Omar Ali Shah, Luis Ansa s’est présenté, dit-il, tel un primitif sans pouvoir, sans savoir, sans mélanger rien de ces différentes traditions, préférant l’expérience et le contact<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Luis Ansa|titre=L'Homme, Mémoire de l'Univers|éditeur=Editions Dervish, 1984. Réédition par les Editions La Voie du Sentir 2023|isbn=979-1-090-77859-7}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Luis Ansa|titre=Le quatrième royaume|éditeur=Editions Le Relié|année=1997|isbn=978-2-914-91641-7}}</ref>.