« Outaouais (Québec) » : différence entre les versions

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[[Fichier:Champlain Lookout, Gatineau Park (10396089076).jpg|vignette|L'[[escarpement d’Eardley]], en Outaouais, marque le commencement des [[Laurentides (montagnes)|Laurentides]].]]
 
La région constitue l'extrémité occidentale de la chaîne des [[Laurentides (montagnes)|Laurentides]]. Par conséquent, on y retrouve peu de sommets importants. Toutefois, son relief presque entièrement parsemé de collines ([[Collines de la Gatineau]]) tranche nettement avec la région voisine au sud de la [[rivière des Outaouais]], du côté de l'[[Ontario]], où se trouve une grande plaine caractérisée par le [[graben d'Ottawa-Bonnechère]]. L'[[escarpement d’Eardley]] en est la meilleure représentation. Cet [[escarpement]] constitue le rebord sud des [[collines de la Gatineau]], une constituante outaouaise des Laurentides. La vallée de la [[rivière Gatineau]] est plus basse et plate que le reste de la région.
 
L'altitude minimale est de 37 m à la [[rivière des Outaouais]], tandis que l'altitude maximale est de 610 m (''sommet innommé'', situé 15 km à l’est du [[réservoir Cabonga]] : {{Coord|47.493126|-76.318736}}).
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L'Outaouais comporte quelques lacs de grande superficie. Elle en partage plusieurs avec la région voisine des [[Laurentides (région administrative)|Laurentides]], comme le [[lac des Trente et Un Milles]], le [[Lac du Poisson-Blanc (Notre-Dame-du-Laus)|lac du Poisson-Blanc]] ou le grand [[réservoir Baskatong]]. La plus grande étendue d'eau est le [[réservoir Cabonga]], à sa frontière avec l'[[Abitibi-Témiscamingue]]. Parmi les autres lacs importants, on retrouve : le [[lac Pemichangan]], le [[lac Heney]], le [[réservoir Paugan]], le [[Lac Simon (Papineau)|lac Simon]], le [[lac Saint-Patrice]], le [[lac Dumoine]], le [[lac Jean-Peré]], le [[lac Byrd]] ou le [[lac Poulter]].
 
== Histoire et Culture ==
 
=== Préhistoire et premiers habitants ===
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Les premiers habitants clairement identifiés de l'Outaouais sont reliés à la culture de l'[[Histoire précoloniale du Québec#L'Archaïque laurentien|Archaïque laurentien]], vers {{An av. J.-C.|4000}}. Leur présence fut validée par des fouilles réalisées sur l'[[île aux Allumettes]] et sur l'[[île Morrisson]]. La présence amérindienne semble plus discrète au [[Histoire précoloniale du Québec#Le Sylvicole (de 1000 av. J.-C. à 1500)|Sylvicole]], période de [[sédentarisation]] reliée à l'[[agriculture]]. Des fouilles sur le site du [[lac Leamy]], où la présence humaine fut ininterrompue pendant plusieurs millénaires, n'apportent toujours pas les preuves de cette mutation en Outaouais<ref>{{harvsp|Blanchette|2009|p=25-28}}.</ref>.
 
À l'arrivée des Européens au {{s-|XVII}}, les environs sont peuplés par 2 000 à 3 000 [[Algonquins]], répartis jusqu'en [[Basse-Mauricie]] et l'[[Abitibi-Témiscamingue]], au nord. En Outaouais, on retrouve trois tribus : les [[Weskarinis]] (à l'est), les [[Kichesipirinis]] (au centre) et les Kotakoutouemis (au nord). Le premier Européen à découvrir la région est l'aventurier [[Étienne Brûlé]] (1610), suivi des explorateurs [[Nicolas Vignau]] (1611) et [[Samuel de Champlain]] (1613) et du prêtre [[Joseph Le Caron]] (1615)<ref>[https://www.ledroit.com/chroniques/notre-histoire/les-explorateurs-francais-de-la-riviere-des-outaouais-f0e473fdd6baf8a7c1ba39f1e40d56ef Les explorateurs français de la rivière des Outaouais]</ref>.
*les [[Weskarinis]] (à l'est),
*les [[Kichesipirinis]] (au centre) et
*les [[Kotakoutouemis]] (au nord).
 
Le premier Européen à découvrir la région est l'aventurier [[Étienne Brûlé]] (1610), suivi des explorateurs [[Nicolas Vignau]] (1611) et [[Samuel de Champlain]] (1613) et du prêtre [[Joseph Le Caron]] (1615)<ref>[https://www.ledroit.com/chroniques/notre-histoire/les-explorateurs-francais-de-la-riviere-des-outaouais-f0e473fdd6baf8a7c1ba39f1e40d56ef Les explorateurs français de la rivière des Outaouais]</ref>.
 
La [[rivière des Outaouais]] devient rapidement incontournable pour la [[traite des fourrures]] et l'exploration des [[Grands Lacs (Amérique du Nord)|Grands Lacs]] et de la [[baie d'Hudson]]. Entre 1630 et 1650, une série d'[[épidémies]] apportées par les [[Missionnaire chrétien|missionnaires]] [[France|français]] ainsi que les [[guerres franco-iroquoises]] conduiront à une disparition quasi complète de la population. Celle-ci atteint son plus bas niveau en 6 000 ans. Les autochtones reviendront progressivement s'installer en Outaouais, à [[Kitigan Zibi]], au milieu du {{s-|XIX}}<ref>{{harvsp|Blanchette|2009|p=30-33}}.</ref>.