« Jehan de Launoy » : différence entre les versions

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Mobilisé en septembre 1939 dans une unité non combattante, il intègre la [[Groupe franc motorisé de cavalerie|cavalerie motorisée]] après avoir demandé à rejoindre le front. À la démobilisation, il regagne la capitale où il se lance dès septembre 1940 dans la résistance, fondant le groupe Vérité française. L'organisation édite et diffuse un [[La Vérité française|journal clandestin du même nom]], un des tout premiers en zone occupée, dont 30 exemplaires paraissent de septembre 1940 à novembre 1941. Les membres sont plutôt des bourgeois et des notables, conservateurs voire réactionnaires : autour de Jehan de Launoy gravitent des religieux [[Ordre des Prêcheurs|dominicains]], des médecins, des vétérinaires, un industriel, un directeur commercial, des anciens officiers comme le capitaine Ernest Massip, {{Incise|auquel se joignent ses deux filles, Thérèse et Marie-Josette|stop}}. Le groupe met en place des filières d'évasion, se procure et cache des armes. Sa zone d'action est principalement en région parisienne, à Paris, [[Versailles]] et [[Courbevoie]], mais aussi à [[Soissons]] et [[Villers-Cotterêts]]<ref name=":0" />.
 
En décembre 1940, Launoy rencontre l'ancien colonel [[Maurice Dutheil de La Rochère]] et par son intermédiaire<ref name=":1" /> s'intègre dans la nébuleuse qui sera nommée après-guerre [[réseau du musée de l'Homme]]. Mais l'organisation est infiltrée par un agent double, [[Jacques Desoubrie]], dont de Launoy fait son secrétaire<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Manuel Valls-Vicente et Juliette Rachman |prénom= |nom= |titre=Germaine Vogel |url=https://www.memoresist.org/resistant/germaine-vogel/#:~:text=En%201947,%20Germaine%20VOGEL%20obtient%20son%20assimilation%20au,sa%20vie%20de%20s%C3%A9quelles%20li%C3%A9es%20%C3%A0%20sa%20d%C3%A9portation. |site=Mémoire et Espoirs de la Résistance |consulté le=2025-01-06}}</ref> : la Vérité française est décapitée le {{date|25 novembre 1941}} lors d'un vaste coup de filet des occupants, qui procèdent ce jour à plus de cent trente interpellations. Incarcéré à [[Centre pénitentiaire de Fresnes|Fresnes]] avec plusieurs de ses compagnons {{Incise|dont les Massip}}, Jehan de Launoy s'y remarie le {{date|20 mai 1942}} avec Thérèse, dont il a eu deux enfants. Tenu à juste titre pour l’inspirateur et le chef de file de l’organisation, il est condamné à mort par le [[tribunal militaire]] de la [[rue Boissy-d'Anglas]] le {{date-|27 mai}}. Il est fusillé le {{date|27 octobre}} au [[Stand de tir de Balard|stand de tir du ministère de l’Air]]<ref name=":0" /> avec cinq autres membres du groupe<ref>{{Lien web |auteur=Société scientifique, archéologique et historique de Soissons |titre=Les débuts de la Résistance dans le Soissonais |url=https://sahs-soissons.org/wp-content/uploads/2021/08/bulletin_trim_2010_05.pdf |format=pdf |site=sahs-soissons.org |page=8-9}}</ref>.
 
Thérèse est quant à elle libérée en juin<ref name=":0" />.