Frédéric Valletoux
Frédéric Valletoux (/fʁedeʁik valtu/), né le à Paris, est un journaliste et un homme politique français. Il a été ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention du au .
Frédéric Valletoux | ||
Frédéric Valletoux à Fontainebleau en 2022. | ||
Fonctions | ||
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Président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale | ||
En fonction depuis le (2 mois et 24 jours) |
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Élection | ||
Législature | XVIIe (Cinquième République) | |
Prédécesseur | Paul Christophe | |
Député français | ||
En fonction depuis le (5 mois et 25 jours) |
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Élection | 7 juillet 2024 | |
Circonscription | 2e de Seine-et-Marne | |
Législature | XVIIe (Cinquième République) | |
Groupe politique | HOR | |
Prédécesseur | Juliette Vilgrain | |
– (1 an, 8 mois et 15 jours) |
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Circonscription | 2e de Seine-et-Marne | |
Législature | XVIe (Cinquième République) | |
Groupe politique | HOR | |
Prédécesseur | Sylvie Bouchet Bellecourt | |
Successeur | Juliette Vilgrain | |
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention | ||
– (7 mois et 13 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 | |
Président | Emmanuel Macron | |
Premier ministre | Gabriel Attal | |
Ministre | Catherine Vautrin | |
Gouvernement | Attal | |
Prédécesseur | Agnès Firmin-Le Bodo | |
Successeur | Geneviève Darrieussecq | |
Conseiller régional d'Île-de-France | ||
– (12 ans, 5 mois et 5 jours) |
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Élection | 21 mars 2010 | |
Réélection | 13 décembre 2015 27 juin 2021 |
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Président | Valérie Pécresse Jean-Paul Huchon |
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Maire de Fontainebleau | ||
– (16 ans, 8 mois et 11 jours) |
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Élection | 16 octobre 2005 (partielle) | |
Réélection | 16 mars 2008 30 mars 2014 28 juin 2020 |
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Prédécesseur | Jacques Nizard | |
Successeur | Julien Gondard | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Frédéric Claude Henri René Valletoux | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Paris 15e (France) | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | UMP/LR (2005-2016) Agir (2019-2022) HOR (depuis 2021) |
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Diplômé de | Lycée François-Ier Université Panthéon-Sorbonne |
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Profession | Journaliste | |
Distinctions | Voir distinctions | |
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Maires de Fontainebleau Ministres français chargés de la Santé |
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Maire de Fontainebleau de 2005 à 2022 et conseiller régional d'Île-de-France depuis , il préside également la Fédération hospitalière de France de 2011 à 2022. Il est élu député en 2022. Membre d'Horizons, et proche de son président, Édouard Philippe, il est nommé ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention dans le gouvernement Attal en 2024.
À la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin 2024, Frédéric Valletoux est candidat à sa réélection aux élections législatives du 30 juin et 7 juillet dans la 2e circonscription de Seine-et-Marne ; il est réélu au second tour avec 59,98% des voix. Le 9 octobre, il devient président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.
Situation personnelle
modifierOrigines
modifierFrédéric Claude Henri René Valletoux naît le [1], dans le 15e arrondissement de Paris, en région Île-de-France. Il est le fils de Philippe Valletoux, vice-président de Dexia, et spécialiste de la fiscalité locale[2],[3] et de Françoise Cunin des Brosses[4]. Sa famille et lui s'installent à Fontainebleau en 1980[4],[5].
Formation
modifierIl étudie ainsi au lycée François-Ier de Fontainebleau, où il obtient le baccalauréat en 1985. Il poursuit par la suite par une licence en histoire à l'université Panthéon-Sorbonne. Il obtient le diplôme d'études universitaires générales (DEUG) en 1989[4],[5]. En 1990 et 1991, il commence à s'impliquer dans la vie publique en organisant un festival de jazz à Fontainebleau[4].
Vie privée
modifierIl est le père de cinq enfants[5] : trois garçons nés dans les années 1990[6],[4] d'un premier mariage avec Marie-Sophie Houis-Valletoux, cadre et associée dans une société de conseil dans le secteur des assurances et de la santé[7]. Il a deux autres enfants issus d'une seconde union[4].
Carrière professionnelle
modifierDu côté de la vie professionnelle, il entame une carrière de journaliste en 1990, d'abord spécialisé dans les collectivités locales, à la revue Pouvoirs locaux pour l'Institut de la gouvernance territoriale et de la décentralisation[4]. Il intègre ensuite la rédaction de La Gazette des communes du Groupe Moniteur, puis rejoint Les Échos en 1994 pendant une dizaine d'années où il rédige successivement au « service Régions » et au « service France politique ». En 2002, il retourne à La Gazette des communes en tant que rédacteur en chef avant d'être nommé, en 2005, directeur délégué chargé des projets éditoriaux du Groupe Moniteur pour lequel il travaille à mi-temps en devenant maire[4],[8],[6]. Il consacre ainsi quinze années à l'activité journalistique[5].
Politique
modifierImplication locale
modifierIl est élu conseiller municipal d'opposition à Fontainebleau, alors qu'il travaille encore à la rédaction des Echos au service politique, sur la liste de Jean-François Robinet en 2001. Il adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2005[4].
Le , le maire de Fontainebleau Jacques Nizart est contraint à la démission[source insuffisante] à la suite de rivalités au sein de son équipe. Des élections municipales partielles sont organisées à la suite desquelles Frédéric Valletoux, alors âgé de 39 ans, candidat d'une des 3 listes divers droite[9] et soutenu par les ministres Christian Jacob, Jean-François Copé et Gilles de Robien[10], devient le nouveau maire de Fontainebleau. Il obtient 45,59 % des voix au second tour le dans un duel avec Jean-François Robinet[9],[11],[12]. Il déclare par ailleurs en 2020 que, selon lui, passer du journalisme à la politique n'est pas incohérent, arguant que « ces deux fonctions ont en commun le traitement de sujets d'intérêt général »[5].
Dans cette ville, il crée notamment des conseils de quartier, pourtant facultatifs au vu de la taille de la ville, et embauche un « manager de centre-ville »[13]. Il est réélu maire de Fontainebleau en 2008 (45,93 % ; 47,30 %)[14], en 2014 (43,72 % ; 45,77 %)[15], puis en 2020 (48,84 % ; 60,37 %)[16].
Implication régionale et nationale
modifierCandidat aux élections législatives de 2007, sans l'investiture nationale de son parti, il est battu par Didier Julia[17],[18] ; aux élections cantonales de 2008, cette fois avec l'investiture du parti au pouvoir, par Jean-François Robinet, aboutissant à un échec encore plus important[18]. Il est également nommé membre, en tant que porte-parole adjoint, de l'équipe de campagne de son amie Valérie Pécresse. À partir de la mi-, il est en outre chargé par l'UMP de coanimer le débat sur le Grand Paris[18]. Le , il est élu conseiller régional d'Île-de-France[19].
Il quitte Les Républicains en 2016, dénonçant un durcissement du parti, puis se rapproche graduellement de la majorité présidentielle jusqu'à rejoindre Agir, parti fondé par l'ex-LR Franck Riester, le 5 juillet 2019[20]. En 2021, il rejoint le nouveau parti Horizons d'Édouard Philippe[21], en s'y impliquant en tant que l'un des référents pour l'Île-de-France[22].
Députation
modifierLe , il est élu député de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne sous l'étiquette Ensemble[23]. Dans l'hémicycle, il place les enjeux de santé au cœur de ses priorités[24]. Il réussit notamment à faire promulguer, le , une loi « visant à améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels » par le combat des déserts médicaux[25],[26],[27].
Ministériat
modifierL'idée d'une nomination au ministère de la Santé — ce qui est aussi un objectif personnel[26] — est évoquée à l'occasion de plusieurs remaniements : elle devient concrète le dans le rôle de « ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention »[24],[27],[28].
Retour à la députation
modifierLe 21 septembre 2024, il n'est pas reconduit dans le gouvernement Barnier. Il est réélu député dans la 2e circonscription de Seine-et-Marne ; il est réélu au second tour avec 59,98% des voix. Le 9 octobre, à la suite de la nomination au gouvernement de Paul Christophe, il est élu président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.
Activités associatives
modifierEn 1999, il fonde l'association « Agir à Fontainebleau »[4]. À partir d', Frédéric Valletoux s'engage dans la domaine des établissements hospitaliers, en dirigeant la section Île-de-France de la Fédération hospitalière de France. Il est élu président de cette association en [29], l'ancien président Jean Leonetti ayant quitté la fonction après sa nomination comme ministre. Frédéric Valletoux est réélu président le , face à Jean-Louis Touraine[30] ; le , face à Olivier Véran[31] ; le [32], unique candidat à sa succession[8]. Il soutient, au nom de la Fédération, « le rétablissement d’un service public hospitalier fort et dynamique, inscrit dans la double exigence de qualité et d’efficience »[33]. Durant la pandémie de Covid-19, il s'implique ainsi en qualité de président dans l'amélioration des relations entre les soignants, l'administration et les communes[34].
Distinction
modifier- Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres (arrêté du ) pour son rôle en tant qu'« organisateur du Festival d'histoire de l'art »[35].
Identité visuelle
modifier-
Logotype de 2022 à 2024.
-
Logotype depuis 2024, lors de son mandat de député.
Références
modifier- Ministère de l'Intérieur, Répertoire national des élus, , 1 p. (lire en ligne [csv]), ligne no 30075
- Philippe Valletoux, « Le maire, un financier pas comme les autres », Pouvoirs, vol. 148, no 1, , p. 31–42 (ISSN 0152-0768, DOI 10.3917/pouv.148.0031, lire en ligne, consulté le )
- « Fiscalité locale : le rapport Valletoux trace une « nouvelle donne » », sur Les Echos, (consulté le )
- Constanty 2009, p. IV.
- Julie Le Bolzer, « Frédéric Valletoux au chevet de l'hôpital », Les Échos, no 23197, , p. 27 (lire en ligne , consulté le )
- Sébastien Blondé, « Frédéric Valletoux élu maire », Le Parisien, , p. 3 (lire en ligne , consulté le )
- Super Utilisateur, « Qui est la Madame bancassurance et santé de PMP ? », sur Consultor (consulté le )
- Marie-Sophie Ramspacher, « Frédéric Valletoux », Les Échos, no 20558, , p. 12
- « Élections municipales 77 : Frédéric Valletoux élu maire de Fontainebleau », Agence France-Presse,
- « Trois ministres soutiennent Valletoux à Fontainebleau », Le Figaro, no 19034, , p. 9
- Sébastien Morelli, « Frédéric Valletoux élu avec 45,59 % », Le Parisien, , p. 3 (lire en ligne , consulté le )
- Carl Meeus, « Frédéric Valletoux : le maire qu'on n'attendait pas », Le Point, no 1727, , p. 13
- Constanty 2009, p. II.
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 » , sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 » , sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 » , sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Sursaut de la gauche, l'UMP conserve la majorité », Le Monde, Agence France-Presse, Reuters, (lire en ligne , consulté le )
- Constanty 2009, p. III.
- « Vos 24 conseillers régionaux », Le Parisien, (lire en ligne , consulté le )
- Yoann Vallier, « Le maire de Fontainebleau Frédéric Valletoux rejoint « Agir » », sur La République de Seine-et-Marne, (consulté le )
- Yoann Vallier, « Frédéric Valletoux : « Édouard Philippe a la carrure d’un homme d’État » », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne , consulté le )
- Yoann Vallier, « Seine-et-Marne. Comment Horizons, le parti d'Édouard Philippe, avance ses pions », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne , consulté le )
- https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives-2022/077/07702.html
- Hakim Mokadem, « Remaniement : qui est Frédéric Valletoux, le nouveau ministre de la Santé ? », Paris Match, (lire en ligne , consulté le )
- Proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels : proposition de loi, Paris, Assemblée nationale, coll. « Texte de la commission no 1336 / XVIe législature de la Cinquième République française », (lire en ligne )
- Sabine Delanglade, « Portrait : Frédéric Valletoux », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Mattea Battaglia et Camille Stromboni, « Frédéric Valletoux, un ministre de la santé plus politique », Le Monde, no 24605, , p. 9/29 (lire en ligne , consulté le )
- Guillaume Jacquot, « Frédéric Valletoux à la Santé : une confiance à reconstruire avec les médecins », Public Sénat, (lire en ligne , consulté le )
- « Frédéric Valletoux », Le Figaro, no 20888, , p. 27
- A.B.-I., « Frédéric Valletoux réélu président de la FHF », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne , consulté le )
- Anne Bayle-Iniguez, « Hôpitaux : Frédéric Valletoux réélu à la tête de la FHF, à l'issue d'un vote serré », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne , consulté le )
- Cyrille Dupuis, « Valletoux rempile à la tête de la FHF et veut un « choc d'attractivité » pour les soignants », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne , consulté le )
- « Le service public hospitalier selon le rapport Devictor », La Gazette de l'hôpital, no 111, , p. 8
- Blanche Bourgeois, « Frédéric Valletoux, monsieur bons offices de la Macronie », La Gazette des communes, (lire en ligne , consulté le )
- Ministère de la Culture et de la Communication, « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2011 » , sur culture.gouv.fr, (consulté le )
Bibliographie
modifier- [Constanty 2009] Hélène Constanty, « Fontainebleau : le système Frédéric Valletoux - sa méthode, sa garde rapprochée, ses opposants », L'Express, no 3024, (également en une du numéro)
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Fédération hospitalière de France, « Communiqués de presse - Frédéric Valletoux élu président de la Fédération hospitalière de France » , sur fhf.fr, (consulté le )