Paul de Grèce (1967)

financier et ancien héritier du trône de Grèce

Pávlos de Grèce

Paul de Grèce
(el) Παύλος της Ελλάδας
Description de cette image, également commentée ci-après
Le diadoque Paul en 2023.

Titres

Prétendant au trône de Grèce

Depuis le
(1 an, 9 mois et 25 jours)

Nom revendiqué « Paul II »
Prédécesseur Constantin II

Héritier du trône de Grèce
(revendiqué)


(49 ans, 7 mois et 9 jours)

Prédécesseur Lui-même
Successeur Konstantínos Aléxios de Grèce

Héritier du trône de Grèce


(6 ans et 12 jours)

Prédécesseur Alexia de Grèce
Successeur Lui-même
Biographie
Titulature Diadoque de Grèce[N 1]
Duc de Sparte[N 2]
Prince de Danemark[1]
Dynastie Maison de Glücksbourg
Nom de naissance Pávlos tis Elládas
Naissance (57 ans)
Tatoï (Grèce)
Père Constantin II
Mère Anne-Marie de Danemark
Conjoint Marie-Chantal Miller
Enfants María Olympía de Grèce
Konstantínos Aléxios de Grèce
Achíleas Andréas de Grèce
Odysséas Kímon de Grèce
Aristídis Stávros de Grèce
Religion Orthodoxie grecque
Description de cette image, également commentée ci-après

Paul (ou Pávlos) de Grèce (en grec moderne : Παύλος της Ελλάδας), parfois appelé Pávlos Glücksbourg (en grec moderne : Παύλος Γλίξμπουργκ), est né le à Tatoï, près d'Athènes, à l'époque où la Grèce était encore une monarchie. Fils aîné de l’ex-roi Constantin II, il lui succède comme prétendant au trône le .

Né un mois après la mise en place de la dictature des colonels, qui chasse sa famille de Grèce en , Paul passe l'essentiel de sa jeunesse en exil en Italie, au Danemark, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Formé militairement à l'académie de Sandhurst et diplômé en relations internationales à l'université de Georgetown, le prince réalise ensuite une carrière dans la finance, entre Londres et New York. En 1995, il épouse une richissime Américaine du nom de Marie-Chantal Miller, avec laquelle il a cinq enfants, nés entre 1996 et 2008.

Libre de rentrer dans sa terre natale depuis la victoire judiciaire de sa famille face à Athènes devant la Cour européenne des droits de l'homme (2002), Paul maintient sa résidence à l'étranger et ne passe que quelques jours par an en Grèce. Peu populaire dans son pays d'origine, le prince cherche, malgré tout, à se positionner en commentateur de la vie politique et se montre actif sur les réseaux sociaux. Passionné par la navigation à voile, il reste toutefois plus connu pour ses liens avec le gotha européen et la jet set internationale.

Famille

modifier

Le prince Paul est le fils aîné et le deuxième enfant du roi Constantin II de Grèce (1940-2023) et de son épouse la princesse Anne-Marie de Danemark (1946). Par son père, il est donc le petit-fils du roi Paul Ier de Grèce (1901-1964) et de la princesse Frederika de Hanovre (1917-1981) tandis que, par sa mère, il descend du roi Frédéric IX de Danemark (1899-1972) et de la princesse Ingrid de Suède (1910-2000)[2].

Neveu des reines Sophie d'Espagne (1938) et Margrethe II de Danemark (1940), Paul est également apparenté à la plupart des autres monarques du vieux continent en sa qualité de descendant de la reine Victoria du Royaume-Uni (1819-1901), surnommée la « grand-mère de l'Europe », et du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), surnommé le « beau-père de l'Europe ».

Le , Paul épouse, à la cathédrale orthodoxe Sainte-Sophie de Londres, la roturière anglo-américaine Marie-Chantal Miller (1968)[3], fille de Robert Warren Miller (1933) et de son épouse équatorienne María Clara Pesantes (1940)[4]. De ce mariage, naissent cinq enfants :

Biographie

modifier

Héritier du trône de Grèce

modifier

Naissance et baptême

modifier
 
La reine Anne-Marie tenant sa fille Alexia (1965).

Le prince Paul voit le jour au palais de Tatoï, près d'Athènes[5], un mois après le coup d'État militaire ayant débouché sur la Dictature des colonels, le [6]. Sa naissance fait perdre à sa sœur Alexia, alors âgée de deux ans, le statut d'héritière du trône hellène[7].

Le , lors de son baptême, dans la cathédrale de l'Annonciation d'Athènes[8], le diadoque reçoit pour parrains sa grand-mère, la reine douairière Frederika, et l’ensemble des membres de l'Armée grecque[9]. Une telle situation n’est pas exceptionnelle dans l'histoire de la dynastie hellène puisque plusieurs autres membres de la famille royale (comme la princesse Catherine[10] ou le roi Constantin II lui-même[11]) ont également reçu les militaires pour parrains[9]. Malgré tout, cette décision n’est pas anodine dans la mesure où la Grèce vit, depuis le coup d'État du , sous une dictature militaire et que le choix des parents de Paul peut être considéré comme une forme de reconnaissance de la junte au pouvoir. C'est d’ailleurs ainsi qu’est perçue la cérémonie à l'étranger et aucun membre de la dynastie danoise, à laquelle appartient la mère de l'enfant, n'est autorisé à assister au baptême du fait de l'opposition du gouvernement de Copenhague au régime en place à Athènes[12].

De l'exil de la famille royale à l'abolition de la monarchie

modifier
 
Juan Carlos d'Espagne et Constantin II de Grèce tenant dans leurs bras leurs fils respectifs, Felipe et Paul (1968).

Le , le roi Constantin II organise un contre-coup d’État pour restaurer la démocratie en Grèce. Cependant, sa tentative échoue et la famille royale trouve refuge à l'étranger tandis qu'une régence, présidée par le général Zoitákis, est mise en place à Athènes[13]. Âgé de seulement quelques mois, le prince Paul quitte sa terre natale et ne revoit pas son pays avant le , date à laquelle il est autorisé à rentrer une journée en Grèce pour assister aux funérailles de sa grand-mère, la reine douairière Frederika[14].

Chassée de Grèce, la famille royale s'installe plusieurs années à Rome, en Italie. Dans un premier temps, elle réside à l'ambassade de Grèce car, même exilé, Constantin II conserve son statut royal. Puis, Paul, ses parents, sa sœur Alexia et son frère Nikólaos (né en 1969), s'installent dans un hôtel particulier, situé au no 13 de la Via di Porta Latina[15].

Après le référendum grec du et la mise en place d'une république dominée par les militaires, la situation financière de l'ancienne famille royale se complique et Constantin II choisit de quitter l'Italie pour le Danemark. Mais, après presque une année passée au palais d’Amalienborg, le monarque détrôné et sa famille établissent finalement leur résidence au Royaume-Uni, à Chobham puis à Hampstead[16].

À la chute du régime des colonels, en , l'abolition de la monarchie est confirmée. Un nouveau référendum, organisé en décembre, confirme en effet l'adoption du régime républicain par la Grèce. En outre, l'exil de l'ancienne famille royale est maintenu par les autorités, qui voient en Constantin II et ses proches des facteurs d'instabilité[17]. C'est la raison pour laquelle les titres de Paul ne sont plus, aujourd'hui, que des titres de courtoisie qui ne jouissent d'aucune reconnaissance officielle en Grèce[N 3].

Héritier d'une dynastie déchue

modifier

Éducation et formation

modifier
 
Le diadoque Paul derrière ses parents, son frère Nikólaos (à gauche) et d'autres personnalités.

Jusqu’en 1980, l'éducation de Paul est confiée à des professeurs particuliers grecs. Mais, à cette date, l'ex-roi Constantin II fonde, à Londres, où il a établi sa résidence en exil, le collège hellénique et c’est dans cette institution privée que le diadoque et sa fratrie poursuivent leurs études aux côtés d’enfants issus de la diaspora grecque[9]. En 1984, Paul est envoyé poursuivre sa scolarité au Armand Hammer United World College of the American West, l'un des rares établissements de la planète à suivre encore les préceptes éducatifs du pédagogue Kurt Hahn. C’est dans cette école que le prince obtient son baccalauréat international en 1986[9].

Après cette date et jusqu'en 1990, Paul complète sa formation à l'Académie militaire de Sandhurst[9] et sert ensuite comme lieutenant dans les Royal Scots Dragoon Guards[18]. En 1987, cependant, le prince est victime d'un grave accident de voiture qui l'immobilise durant quelque temps[19],[20].

En 1990, Paul revient aux États-Unis, où il intègre l’université de Georgetown au côté de son cousin germain, le prince des Asturies, avec lequel il vit un temps en colocation. En 1995, il y obtient un master en relations internationales, en droit, en économie et en organisation internationale[9],[21].

Fiançailles et mariage

modifier
 
Paul et Marie-Chantal Miller, en 2013.

Après vingt-six ans d'exil, Paul et sa parentèle sont autorisés par le gouvernement Mitsotákis à effectuer un voyage privé en Grèce, durant l'été 1993. Cependant, l'attitude irréfléchie de Constantin II, qui inquiète la classe politique hellène en se montrant en compagnie de membres de l'armée, vaut à l'ancienne famille royale d'être rapidement reconduite en dehors des frontières grecques[14],[22].

La même année, le prince Paul rencontre sa future épouse, Marie-Chantal Miller, lors d'une fête donnée par l'armateur grec Stávros Niárchos à La Nouvelle-Orléans[23],[24]. La jeune femme est la fille du multimillionnaire américain Robert Warren Miller, qui a bâti sa fortune dans le duty free[9]. Elle est par ailleurs la belle-sœur du millionnaire Christopher Getty (petit-fils de Jean Paul Getty) et du prince Alexander von Fürstenberg (en) (fils d'Egon et de Diane von Fürstenberg)[25]. Rapidement, Paul et Marie-Chantal tombent amoureux et se fiancent. Les portes de la Grèce restant fermées pour les membres de l'ancienne famille royale, le couple s'unit à Londres le [26] et 2 500 personnes (dont des représentants de toutes les familles royales et une douzaine de députés grecs issus de la Nouvelle Démocratie) participent à leur mariage[27],[28], organisé par Lady Elizabeth Anson, cousine de la reine Élisabeth II[29].

Malgré la distance, les épousailles de Paul et de Marie-Chantal provoquent un énorme scandale politique à Athènes. Le gouvernement Papandréou accuse en effet l'ancienne famille royale de questionner la validité du référendum de 1974 en faisant de l'union du diadoque un véritable mariage princier[30],[31],[32]. Dans le même temps, une télévision privée grecque achète le droit de retransmettre en direct la cérémonie, ce qui accentue la colère des autorités[27]. En définitive, quarante-neuf chaînes du monde entier (dont plusieurs grecques) couvrent l'union du diadoque et de sa fiancée[27].

Entre finance et jet set

modifier

Carrière dans la finance

modifier
 
Alexander von Fürstenberg (2008), beau-frère et associé du diadoque.

Peu après leur mariage, Paul et Marie-Chantal s'installent à New York[24], où le prince intègre la Charles R. Weber Company, une importante société maritime britannique. En 1997, il fonde sa propre compagnie, Gryphon Asset Management, qui s'occupe de gestion de patrimoine[26], et, en 1998, il crée, avec son beau-frère Alexander von Fürstenberg (en)[24], le Ivory Capital Group, un fonds d'investissement dédié aux grandes fortunes[26].

En 2002, Paul et sa famille déménagent à Londres, où le prince poursuit ses activités dans la finance. Avec Peter DeSorcy, il lance Brigantine Capital, un fonds spéculatif, et Ortelius Capital, un nouveau fonds d'investissement, sur lequel il concentre bientôt toute son activité[24]. De son côté, Marie-Chantal s'investit dans la mode enfantine et crée sa propre ligne de vêtements, Marie-Chantal LLC, qui se révèle une activité florissante[33]. En 2021, Marie-Chantal est ainsi devenue la 12e femme la plus riche du Royaume-Uni, selon le classement réalisé par le Times[34].

En 2017, Paul et sa famille retournent vivre à New York. Selon le journal espagnol El País, le diadoque envisage alors de travailler avec l'entourage entrepreneurial du président américain Donald Trump[35]. Quoi qu'il en soit, Paul et son épouse se font remarquer en participant à un gala donné par le camp républicain pour célébrer la victoire du nouveau chef d'État[36].

Famille et mondanités

modifier
 
La princesse María Olympía de Grèce en 2019.

Entre 1996 et 2008, Paul et Marie-Chantal donnent successivement naissance à une fille (María Olympía) et quatre fils (Konstantínos Aléxios, Achíleas Andréas, Odysséas Kímon et Aristídis Stávros), qui voient tous le jour aux États-Unis, hormis Odysséas Kímon, né à Londres[36]. Parents attentionnés et impliqués dans l'éducation de leur progéniture[37],[38],[39], le diadoque et son épouse utilisent l'anglais en famille[40], Marie-Chantal maîtrisant mal le grec[41],[42], et leurs enfants sont scolarisés dans des institutions anglo-saxonnes[43],[44]. Dans ces conditions, la princesse María Olympía a déclaré qu'elle ne parlait pas la langue hellène[40],[45].

Étroitement apparenté à la plupart des familles royales européennes[46], le diadoque participe régulièrement aux cérémonies qui ponctuent la vie des dynasties du vieux continent. Au fil des années, Paul et son épouse apparaissent, par exemple, aux mariages de Joachim de Danemark et d'Alexandra Manley (1995)[47], de Willem-Alexander des Pays-Bas et de Máxima Zorreguieta (2002)[48], de Felipe d'Espagne et de Letizia Ortiz (2004)[49], de William de Galles et de Catherine Middleton (2011)[50], de Guillaume de Luxembourg et de Stéphanie de Lannoy (2012)[51], de Madeleine de Suède et de Christopher O'Neill (2013)[52] et de Jean-Christophe Napoléon et d'Olympia von Arco-Zinneberg (2019)[53]. La présence du prince aux grands événements royaux ne se limite cependant pas aux mariages princiers, comme l'illustrent sa participation au baptême du prince Sverre Magnus de Norvège (2006)[54] ou aux funérailles du grand-duc Jean de Luxembourg (2019)[55].

La proximité du diadoque avec sa parentèle européenne se mesure aussi à la présence de celle-ci lors des moments forts de sa vie et de celles de ses proches. En 2017, la participation de nombreux membres du gotha (comme la reine Máxima des Pays-Bas, le roi Felipe VI d'Espagne, le prince héritier Haakon de Norvège ou le duc de Kent) aux 50 ans de Paul, et aux 21 ans de sa fille, a ainsi trouvé un large écho dans la presse[56],[57],[58]. Cependant, le diadoque ne s'affiche pas seulement avec des têtes couronnées et les frasques auxquelles sa famille et lui se livrent parfois en compagnie de la jet set internationale ne sont pas sans soulever les critiques[59], même si son épouse en fait davantage les frais que lui[60].

Sports et loisirs

modifier
 
L'ex-roi Constantin II et son épouse Anne-Marie de Danemark (1987).

À l'image de son père Constantin II, médaillé d'or aux Jeux olympiques de 1960[61],[62], Paul est passionné de navigation à voile[63]. Avec sa famille, il passe ainsi une partie de chaque été en mer[64],[65],[66]. En compagnie de son beau-père Robert Warren Miller, le diadoque participe, en outre, à quelques compétitions sportives. En 2003, il fait ainsi partie de l'équipage du Mari-Cha IV lorsque celui-ci établit un record de vitesse pour la traversée de l'Atlantique, en seulement six jours[24],[67]. Deux ans plus tard, le prince est également membre de l'équipage du navire lorsque celui-ci remporte le 2005 Rolex Transatlantic Challenge[24].

Paul s'adonne par ailleurs au ski, ce qui le conduit chaque hiver en Suisse avec sa famille[68],[69]. Enfin, le diadoque est un amateur de chasse, activité qu'il pratique notamment sur le domaine que Marie-Chantal et lui possèdent dans les Cotswolds[70].

Un prétendant en devenir

modifier

Un prince éloigné de la Grèce

modifier

Privé de sa nationalité hellène[N 4] et interdit de séjour en Grèce jusqu'à la victoire judiciaire de sa famille face à Athènes devant la Cour européenne des droits de l'homme, Paul ne peut revenir librement dans son pays qu'à partir de 2002[39]. Contraint de faire baptiser ses aînés à Istanbul (pour María Olympía)[71] et à Londres (pour Konstantínos Aléxios et Achíleas Andréas)[72],[73], le diadoque a finalement la satisfaction de voir ses deux plus jeunes fils (Odysséas Kímon et Aristídis Stávros) ondoyés dans la capitale hellénique[74],[75].

Le retour de Paul et des siens en Grèce reste, malgré tout, limité. S'il visite, chaque été, sa terre natale avec sa femme et ses enfants[24],[76], le diadoque maintient sa résidence à l'étranger. En 2017, Paul et sa famille s'éloignent même davantage de la Grèce en quittant Londres pour revenir vivre aux États-Unis[35]. Une telle attitude tranche avec celle de l'ancien roi Constantin II ou du prince Nikólaos, qui ont tous les deux fait le choix de s'installer dans leur pays, avec leurs épouses, en 2013[77],[78].

Un prince qui cherche à faire entendre sa voix

modifier
 
Le Premier ministre Aléxis Tsípras en 2017.

Actif sur les réseaux sociaux, le prince Paul compte, en 2019, plus de 42 000 followers sur Instagram[23], ce qui est beaucoup moins que son épouse (155 000 followers)[23] et certains de ses enfants (162 000 pour María Olympía[23] ; presque 100 000 pour Konstantínos Aléxios[79]). Le diadoque est également présent sur Twitter, où il n'hésite pas à poster ponctuellement des messages à caractère politique, comme lorsqu'il fustige les conséquences, en Grèce, de « 70 ans de dictature PASOK-ND » (2015)[80] ou appelle à la destitution du président américain Donald Trump après l'assaut du Capitole (2021)[81],[82].

Très préoccupé par la situation de son pays au moment de la crise de la dette publique grecque[83], Paul est choqué par la victoire électorale de SYRIZA en 2015[80]. Il se montre ensuite critique vis-à-vis de la politique d'Aléxis Tsípras[84], contrairement à l'ex-roi Constantin II qui fait connaître son soutien au nouveau Premier ministre[85],[86]. Le diadoque affiche, par ailleurs, son opposition au « Grexit » et soutient publiquement la position du « oui » lors du référendum de 2015[87]. Peu audible dans son pays, où il publie, quelque temps, une tribune quotidienne sur le site d'information anglophone The Periscope Post[88],[89], Paul fait cependant la une du quotidien grec Paraskhnio, en 2020[90],[91]. Il est, en outre, parfois sollicité par des médias étrangers pour donner son avis sur les événements qui secouent la Grèce. Il est ainsi interviewé par les chaines de télévision américaines Bloomberg TV (2012)[92] et CNBC (2015)[87],[93] ou l'hebdomadaire allemand Bunte (2012)[89].

Une personnalité clivante en Grèce

modifier

Volontiers raillé par la presse hellène[94], qui lui refuse le nom « de Grèce » et préfère l'appeler « Glücksbourg » (Γλίξμπουργκ)[95],[96] afin de souligner ses origines étrangères[97],[98], le diadoque n'est guère populaire dans son pays d'origine[83], où des polémiques régulières éclatent sur la question de ses titres[99]. De fait, selon une enquête publiée le par le journal To Víma et menée par Kapa Research SA, seuls 11,6 % des Grecs soutiennent encore, à cette date, l'idée d'une restauration monarchique[100]. Cela n'empêche cependant pas certains médias populaires, comme le site internet Iefimerida, de s'intéresser de près à la vie du diadoque et de ses proches[101],[102].

Hospitalisé en unité de soins intensifs à la suite d'un accident cardio-vasculaire[103], l'ancien roi des Hellènes Constantin II meurt à Athènes le [104]. Paul lui succède alors comme chef de l'ancienne famille royale[105] et comme prétendant au trône de Grèce[106]. Dans ces conditions, certains médias internationaux n'hésitent pas à qualifier Paul et Marie-Chantal de nouveaux roi et reine titulaires[107],[108],[109], ce qui n'est pas sans choquer dans la République hellénique[110]. Dans les mêmes moments, une rumeur, propagée par le journaliste grec Giorgios Liagas, soutient que le couple princier a décidé d'abandonner New York pour s'installer à Athènes[111], obligeant le représentant de l'ancienne maison royale à émettre un démenti officiel[112]. En , lors d'un entretien accordé à la chaîne de télévision Ellinikí Radiofonía Tileórasi (ERT), le diadoque estime qu'il n'y aura plus jamais de roi en Grèce, affirmant que « la question de la monarchie est enterrée comme elle l'est pour tous les Grecs », et refuse de s'engager en politique dans son pays[113].

Dans la culture populaire

modifier
 
Étendard personnel du diadoque.

Littérature

modifier

L'écrivaine franco-marocaine Saphia Azzeddine fait brièvement référence au mariage de Paul et Marie-Chantal dans son roman Combien veux-tu m'épouser ? (2013)[114].

Photographie

modifier

Le photographe anglo-allemand Nikolai von Bismarck a fait poser le diadoque Paul et son fils Konstantínos Aléxios pour son livre The Dior Sessions (2019)[115],[116].

Titulature et honneurs

modifier

Titulature

modifier

Les titres et honneurs portés par les membres de la maison de Grèce n'ont plus d'existence juridique en Grèce et sont considérés comme de simples titres de courtoisie.

  • -  : Son Altesse Royale le diadoque de Grèce et prince de Danemark ;
  • -  : Son Altesse Royale le diadoque Paul, prince de Grèce et de Danemark ;
  • Depuis le  : Son Altesse Royale le prince Paul de Grèce, prince de Danemark.

Honneurs hellènes

modifier

Honneur étranger

modifier

Généalogie

modifier

Quartiers du diadoque

modifier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
16. Georges Ier de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
8. Constantin Ier de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
17. Olga Constantinovna de Russie
 
 
 
 
 
 
 
4. Paul Ier de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18. Frédéric III d'Allemagne
 
 
 
 
 
 
 
9. Sophie de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19. Victoria du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
2. Constantin II de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20. Ernest-Auguste de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
10. Ernest-Auguste de Brunswick
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
21. Thyra de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
5. Frederika de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
22. Guillaume II d'Allemagne
 
 
 
 
 
 
 
11. Victoria-Louise de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23. Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg
 
 
 
 
 
 
 
1. Paul de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24. Frédéric VIII de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
12. Christian X de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
25. Louise de Suède
 
 
 
 
 
 
 
6. Frédéric IX de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
26. Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin
 
 
 
 
 
 
 
13. Alexandrine de Mecklembourg-Schwerin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
27. Anastasia Mikhaïlovna de Russie
 
 
 
 
 
 
 
3. Anne-Marie de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28. Gustave V de Suède
 
 
 
 
 
 
 
14. Gustave VI Adolphe de Suède
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
29. Victoria de Bade
 
 
 
 
 
 
 
7. Ingrid de Suède
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
30. Arthur du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
15. Margaret du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
31. Louise-Marguerite de Prusse
 
 
 
 
 
 

Paul et Marie-Chantal : entre gotha et jet set (arbre simplifié)

modifier
 
 
 
 
 
 
 
Georges Ier,
Roi des Hellènes
Olga,
Gde-Dsse de Russie
 
 
 
 
 
 
Guillaume II,
Empereur allemand
Augusta-Victoria,
Pcesse de S.H.S.G.
 
 
 
 
 
 
Frédéric VIII
Roi de Danemark
Louise,
Pcesse de Suède
 
 
 
Gustave V,
Roi de Suède
Victoria,
Pcesse de Bade
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
André,
Pce de Grèce
Alice,
Pcesse de Battenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
Constantin Ier,
Roi des Hellènes
Sophie,
Pcesse de Prusse
 
Victoria-Louise,
Pcesse de Prusse
Ernest-Auguste,
Duc de Brunswick
 
 
 
 
 
 
Christian X,
Roi de Danemark
Alexandrine,
Pcesse de Mecklembourg-Schwerin
 
 
 
Gustave VI Adolphe,
Roi de Suède
Margaret,
Pcesse du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Philippe,
Duc d'Édimbourg
Élisabeth II,
Reine du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
Paul Ier,
Roi des Hellènes
 
Frederika,
Pcesse de Hanovre
 
 
 
 
 
 
Frédéric IX,
Roi de Danemark
 
Ingrid,
Pcesse de Suède
 
Gustave-Adolphe,
Duc de Västerbotten
Sibylle,
Pcesse de Saxe-Cobourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Charles III,
Roi du Royaume-Uni
Diana,
Lady Spencer
 
Sophie,
Pcesse de Grèce
Juan Carlos Ier,
Roi d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
Robert Miller
∞ María Clara Pesantes
 
 
 
Constantin II,
Roi des Hellènes
 
Anne-Marie,
Pcesse de Danemark
 
Margrethe II,
Reine de Danemark
Henri de Laborde,
Cte de Monpezat
 
Charles XVI Gustave,
Roi de Suède
Silvia Sommerlath
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
William,
Pce de Galles
Catherine Middleton
 
Felipe VI,
Roi d'Espagne
Letizia Ortiz
 
Pia Miller (en)
∞ Christopher Getty
 
 
 
Alexandra Miller
Alexandre (en),
Pce de Fürstenberg
 
 
 
Marie-Chantal Miller
 
Paul,
Diadoque de Grèce
 
Frederik X,
Roi de Danemark
Mary Donaldson
 
Victoria,
Dsse de Västergötland
Daniel Westling
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
George,
Pce du Royaume-Uni
 
Leonor,
Pcesse des Asturies
 
Isabel Getty (en)
 
Talita,
Pcesse de Fürstenberg
 
Tassilo,
Pce de Fürstenberg
 
María Olympía,
Pcesse de Grèce
 
Konstantínos Aléxios,
Pce de Grèce
 
Christian,
Pce royal de Danemark
 
Estelle,
Dsse d'Östergötland

Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (es) Ricardo Mateos Sáinz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía, La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, , 573 p. (ISBN 84-9734-195-3).  
  • (en) Nicholas Tantzos, H.M. Konstantine XIII : King of the Hellenes, Atlantic International Publications, , 300 p. (ISBN 0-938311-12-3).  
  • (en) John Van der Kiste, Kings of the Hellenes : The Greek Kings, 1863-1974, Sutton Publishing, , 200 p. (ISBN 0-7509-2147-1).  

Articles connexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

modifier

Bases de données et dictionnaires

modifier

Autres liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Titre de courtoisie depuis l'abolition de la monarchie, en 1973. Voir : (en) Shannon Power, « Why Royals Keep Their Titles After Their Country Abolishes the Monarchy », Newsweek,‎ (lire en ligne).
  2. Titre de courtoisie qui n'a jamais eu aucune reconnaissance officielle en Grèce, en dehors du règne de Georges Ier. Il est cependant souvent attribué à Paul par les médias occidentaux. Voir, par exemple : « Paul de Grèce, Prince de Grèce », sur Point de vue (consulté le ).
  3. L'article 4 alinéa 7 de la constitution de 1975 précise en effet : « Aucun titre de noblesse ou de distinction n'est décerné ni reconnu à des citoyens hellènes » (voir « Grèce - Constitution du 9 juin 1975 », sur Digithèque de matériaux juridiques et politiques, Université de Perpignan, (consulté le )). Il reste qu'une telle interdiction existait déjà à l'époque monarchique comme l'illustre, par exemple, l'article 7 alinéa 3 de la constitution de 1968 (voir « Grèce - Constitution du 29 septembre 1968 », sur Digithèque de matériaux juridiques et politiques, Université de Perpignan, (consulté le )).
  4. Au début des années 1980, le gouvernement grec donne l'ordre à ses consulats de refuser de renouveler les passeports des membres de l'ancienne famille royale. Ainsi privés de leur nationalité, Constantin II et ses proches sont contraints de solliciter des passeports au gouvernement espagnol, qui leur délivre des documents écrits en castillan. Plus tard, ils obtiennent des passeports danois. Voir (en) Nicolas Gage et Joan Paulson Gage, « Why Is the King of Greece Living as a Commoner? », Town and Country,‎ (lire en ligne).

Références

modifier
  1. (en) « A Danish queen’s work is never done: Four HRH titles down, hundreds more to go », The Copenhagen Post,‎ (lire en ligne).
  2. a et b (en) Darryl Lundy, « Pavlos zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, Crown Prince of Greece », sur The Peerage (consulté le ).
  3. (en) Madeleine Luckel, « Move Over, Kate Middleton: These Commoners All Married Royals, Too », Vogue,‎ (lire en ligne).
  4. (en) Darryl Lundy, « Marie-Chantal Miller », sur The Peerage (consulté le ).
  5. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 383.
  6. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 365-367.
  7. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 365 et 387.
  8. Jacques Parisot et Nelly Parisot, La descendance de Guillaume Ier empereur allemand, Paris, Éditions Christian, , 326 p. (ISBN 978-2-86496-027-0), p. 184.
  9. a b c d e f et g Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 384.
  10. Van der Kiste 1994, p. 81-82.
  11. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 367.
  12. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 367 et 384.
  13. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 370.
  14. a et b Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 378.
  15. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 371, 372 et 374.
  16. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 370, 373-374 et 376.
  17. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 374 et 376.
  18. (en) Olga S. Opfell, « H.M. Constantine II, King of the Hellenes », dans Royalty Who Wait: The 21 Heads of Formerly Regnant Houses of Europe, Londres, McFarland & Co, (ISBN 0-7864-0901-0), p. 211.
  19. Tantzos 1990, p. 212.
  20. (es) « Pablo de Grecia se encuentra en estado estacionario », El País,‎ (lire en ligne).
  21. (es) Daniel Forcada et Alberto Lardiés, La corte de Felipe VI : Amigos, enemigos y validos, La Esfera de los Libros, , 432 p. (ISBN 978-84-9060-449-6 et 84-9060-449-5, lire en ligne).
  22. Van der Kiste 1994, p. 185.
  23. a b c et d (es) María Contreras, « Pablo de Grecia y Marie-Chantal Miller, la realeza en la era de Instagram », El País,‎ (lire en ligne).
  24. a b c d e f et g (en) Bob Colacello, « A Royal Family Affair », Vanity Fair,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  25. Jean-Sébastien Stehli, « Les dessous de la jet set », L'Express,‎ (lire en ligne).
  26. a b et c Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 385.
  27. a b et c (en) « “Royal Wedding” reveals deep divisions in Greece », Reuters,‎ (lire en ligne).
  28. Juliette Richer, « Le mariage de Paul et Marie-Chantal de Grèce », Point de vue,‎ (lire en ligne).
  29. Régine Salens, « 25 ans de mariage de Paul et Marie-Chantal de Grèce », sur dhnet.be, (consulté le ).
  30. (en) « Is This Huge Greek Wedding A Royal Plot? », Newsday,‎ (lire en ligne).
  31. (en) « A Royal Wedding », Royalty Magazine, vol. 14, no 1,‎ (lire en ligne).
  32. (de) « Trauung im königlichen Exil », Die Welt,‎ (lire en ligne)
  33. (en) Sabine Durrant, « Marie-Chantal: Grecian earner », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne).
  34. Simon de Saint-Vincent, « Marie-Chantal Miller, la riche héritière d'un empire du duty-free devenue princesse royale de Grèce », Vanity fair,‎ (lire en ligne).
  35. a et b (es) « Pablo de Grecia emigra a Nueva York », El País,‎ (lire en ligne).
  36. a et b (es) « Pablo de Grecia y Marie Chantal Miller, en la corte de los Trump », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  37. (en) Isabel Wilkinson, « How Crown Princess Marie-Chantal of Greece Spends Her Sundays », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  38. Pauline Sommelet, « Marie-Chantal de Grèce: "Je suis fière que mes enfants aient le goût du travail" », Point de vue,‎ (lire en ligne).
  39. a et b (es) Emma Roig, « La Rana y la Princesa », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  40. a et b (en) « Interview: Princess Olympia of Greece », Tatler,‎ (lire en ligne).
  41. (en) « Prince and Princess Pavlos of Greece - Exclusive photos and interview with the couple and his parents, ex-King Constantine and Queen Anne-Marie during a family holiday in Switzerland. », Hello!,‎ (lire en ligne).
  42. (en) « Prince Pavlos of Greece's Wife Marie-Chantal Poses For Us With Her Husband and Growing Young Family at Her Father's Sumptuous New York Townhouse », Hello!,‎ (lire en ligne).
  43. (en) Chris Spargo, « Royalty on campus! Greek prince and his princess cousin – who is Diane Von Furstenburg's granddaughter – move into dorms at Georgetown to start their freshman year », Daily Mail,‎ (lire en ligne).
  44. (en) Ainhoa Barcelona, « Prince William's godson starts university! », Hello!,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (en) Carly Stern, « A royal celebration! A beaming Princess Olympia of Greece wears a purple cap and gown as she graduates from New York University in front of her proud parents and brothers », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne).
  46. (es) Carmen Gallardo, « Pablo de Grecia, sobrino de la reina Sofía, cumple 50 años », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  47. Dominique Bonnet, « Au mariage du prince Joachim et d’Alexandra Manley, il y a 25 ans », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  48. Dominique Bonnet, « Au mariage de Maxima et Willem-Alexander, il y a 20 ans », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  49. (es) J. Díaz, « Boda de Felipe y Letizia: las 20 fotos que resumen aquella lluviosa mañana de sábado », El Confidencial,‎ (lire en ligne).
  50. (en) Yvonne Yorke, « Meet The Royals Attending Will & Kate's Wedding », HuffPost,‎ (lire en ligne).
  51. (en) Roya Nikkhah, « Luxembourg's royal wedding draws regal guest list », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne).
  52. Ghislaine Ribeyre, « Madeleine de Suède, La fête a déjà commencé », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  53. (en) Bystander, « Royalty and social set gather for Jean-Christophe Napoleon Bonaparte's wedding », Tatler,‎ (lire en ligne).
  54. « Le prince héritier de Norvège baptise son deuxième enfant », ArcInfo,‎ (lire en ligne).
  55. (es) Juanra López, « Pablo de Grecia: funeral, fiesta solidaria y días de glamour con Marie-Chantal », El Confidencial,‎ (lire en ligne).
  56. (es) « La estrambótica fiesta de cumpleaños de Pablo de Grecia y su hija », El País,‎ (lire en ligne).
  57. (en) Carly Stern, « A royal affair: Inside Princess Olympia of Greece's extravagant, star-studded 21st birthday party, complete with A-list guests, a TOPLESS party-goer, and plenty of decadent designer duds », Daily Mail,‎ (lire en ligne).
  58. (en) « Inside Princess Olympia and dad Crown Prince Pavlos' lavish joint birthday celebration », Hello!,‎ (lire en ligne).
  59. (en) Belinda Robinson, « 'It's not who we are!' Greek Princess Marie-Chantal blasts coverage of daughter's party », Daily Express,‎ (lire en ligne).
  60. (es) « Marie-Chantal, sobre sus continuas polémicas: "No me disculpo por ser como soy" », El Español,‎ (lire en ligne).
  61. Tantzos 1990, p. 80-81.
  62. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 132-133 et 360.
  63. Thomas Pernette, « L'incroyable destin du prince Paul de Grèce », Point de vue,‎ (lire en ligne).
  64. (es) « Así es el 'Mari-Cha III', el fabuloso yate en el que veranea la familia real griega », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  65. (es) « Pablo y Marie Chantal de Grecia, vacaciones de ensueño con sus hijos en el Mar Egeo », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  66. Jérôme Caron et alii, « Vacances royale : entre farniente et polémiques », L'Express,‎ (lire en ligne).
  67. (en) « Double whammy », sur The Daily Sail, (consulté le ).
  68. (es) Martín Bianchi, « Las vacaciones invernales de Pablo y Marie Chantal de Grecia en St. Moritz, la estación más exclusiva », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  69. (es) « Pablo de Grecia, mucha atención a su look ‘dandy’ en las pistas de esquí solo apto para príncipes », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  70. Régine Salens, « 25 ans de mariage de Paul et Marie-Chantal de Grèce », La DH Les Sports+,‎ (lire en ligne).
  71. (en) « Leading world aristocrats in Istanbul », Turkish Daily News,‎ (lire en ligne).
  72. (en) « 'Royal', rico y ahijado del rey Felipe: Constantino de Grecia, el gran soltero de oro », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  73. (es) « Bautizo del príncipe Achileas, tercer hijo de Pablo de Grecia y Marie Chantal Miller », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  74. (es) « La Familia Real griega bautiza al cuarto hijo de los príncipes Pablo y Marie-Chantal », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  75. (es) « La reina Sofía, las infantas Elena y Cristina y sus hijos acuden al bautizo del quinto hijo de los príncipes Pablo y Marie Chantal », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  76. (es) « Vacaciones 'royal': Pablo de Grecia, Marie-Chantal Miller y toda la familia (incluida Olympia, vestida de Dior), de excursión en Atenas », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  77. (es) Mábel Galaz, « El regreso del ciudadano Constantino », El País,‎ (lire en ligne).
  78. (es) Ricardo Mateos, « Constantino de Grecia: “Debemos dar tiempo al nuevo liderazgo de Alexis Tsipras” », Extra Confidencial,‎ (lire en ligne).
  79. (en) « Meet Prince William’s Instagram-famous godson, Prince Constantine-Alexios of Greece », The South China Morning Star,‎ (lire en ligne).
  80. a et b (es) Carmen Galalrdo, « Así vivieron Pablo de Grecia y Marie Chantal Miller el ascenso de Syriza en Grecia », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  81. Thomas Pernette, « Paul de Grèce en faveur de la destitution de Donald Trump », Point de vue,‎ (lire en ligne).
  82. (en) Arturo E. Beéche et Seth B. Leonard, « Eurohistory - The European Royal History Journal », (consulté le ).
  83. a et b (es) Eduardo Verbo, « Así vivió la Familia Real griega la victoria de Syriza », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  84. Frédéric de Natal, « Le prince Paul de Grèce », sur Monarchies du monde, (consulté le ).
  85. (en) Alice Thompson, « Greece has suffered too much — we must give our new leader a chance », The Times,‎ (lire en ligne).
  86. (es) Cote Villar, « Constantino de Grecia: 'Tsipras es muy inteligente y carismático' », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  87. a et b (en) Jenny Cosgrave, « Greek Prince: Europe needs to give us breathing space », CNBC,‎ (lire en ligne).
  88. (en) « HRH Crown Prince Pavlos shares his views on post-election Greece, on Periscope Post », sur Greek Royal family, (consulté le ).
  89. a et b Clément Vogt, « Le Prince Paul déclare son amour à la Grèce », Paris March,‎ (lire en ligne).
  90. « "Je suis disponible !" », sur Monarchies et dynasties du monde, (consulté le ).
  91. (el) « Ο διάδοχος Παύλος στην εφημερίδα «ΠAΡΑΣΚΗΝΙΟ» », sur The Royal Chronicles,‎ (consulté le ).
  92. (en) « HRH Prince Pavlos' interview to Bloomberg », sur Greek Royal family, (consulté le ).
  93. (en) « Greeks need to work as a unit: Crown Prince Pavlos », sur CNBC, (consulté le ).
  94. (el) Θεόδωρος Αναστασιάδης, « Ο βασιλιάς, η Μιμή κι εγώ », Το Βήμα,‎ (lire en ligne).
  95. (es) Carmen Duerto, « ¿Seguirán llamándose príncipes de Grecia? », La Razón,‎ (lire en ligne).
  96. « La quête de Paul de Grèce pour récupérer son patronyme », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  97. Tantzos 1990, p. 207-208.
  98. (el) Ανδρέας Μέγκος, « Το Γκλύξμπουργκ…και η Ελληνική Βασιλική Οικογένεια », sur The Royal Chronicle,‎ (consulté le ).
  99. (en) Hamish Morrison, « Greeks fume over interviews with 'crown prince' Pavlos despite 50 years of republic », The National,‎ (lire en ligne).
  100. (el) « Οι Ελληνες αναζητούν έναν νέο ισχυρό ηγέτη », Το Βήμα,‎ (lire en ligne).
  101. (el) « Παύλος Γλίξμπουργκ », sur Iefimerida (consulté le ).
  102. « Après la mort de Constantin II, entre jet-set et mondanités, que reste-t-il de la dynastie déchue? », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  103. (el) « Τέως βασιλιάς Κωνσταντίνος: Επιδεινώθηκε η υγεία του – Νοσηλεύεται σε κρίσιμη κατάσταση », Τέως βασιλιάς Κωνσταντίνος: Επιδεινώθηκε η υγεία του – Νοσηλεύεται σε κρίσιμη κατάσταση,‎ (lire en ligne).
  104. Alexia Kefalas, « L'ancien roi de Grèce Constantin II est mort à 82 ans », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  105. (es) B. S., « Pablo de Grecia, el hombre que nació príncipe heredero pero jamás será rey », El País,‎ (lire en ligne).
  106. (es) Mariángel Álcazar Barcelona, « Pablo de Grecia y Marie Chantal suben de categoría tras la muerte de Constantino de Grecia », La Vanguardia,‎ (lire en ligne).
  107. (es) Luis Fernando Romo, « Pablo y Marie-Chantal, los nuevos 'reyes' de Grecia: cuando la aristocracia del dinero se unió a la aristocracia de sangre », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  108. (es) Javi Sánchez, « La primera aparición de Pablo de Grecia como rey sin trono: acompañado de sus hermanos Nicolás y Felipe tras recibir otra mala noticia », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  109. (en) Harriet Johnston, « The new 'Queen of Greece'! Billionaire heiress Marie-Chantal, 54, who runs a kid's fashion label beloved by Kate fell 'in love at first sight' with Prince Pavlos - who is heir to the now defunct throne after his father's death », Daily Mail,‎ (lire en ligne).
  110. (el) « Ξέφυγε η Daily Mail: Βλέπει τη Μαρί Σαντάλ ως τη νέα «βασίλισσα» της Ελλάδας », Iefimerida,‎ (lire en ligne).
  111. (el) « Μετακομίζει μόνιμα στην Αθήνα ο Παύλος Γλύξμπουργκ σύμφωνα με πληροφορίες », ProtoThema,‎ (lire en ligne).
  112. (es) « Pablo y Marie-Chantal de Grecia despejan la duda sobre su rumoreada mudanza a Atenas y Ana María confirma sus propios planes », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  113. (el) « Παύλος και Νικόλαος: «Το Γλύξμπουργκ δεν είναι το όνομά μας – Στις φλέβες μας ρέει Ελλάδα» », Newsbomb,‎ (lire en ligne).
  114. Saphia Azzeddine, Combien veux-tu m'épouser ?, Grasset, , 331 p. (ISBN 978-2-246-80437-6 et 2-246-80437-X).
  115. (es) Martín Bianchi, « Pablo de Grecia, primo del rey Felipe, debuta como modelo para Dior », ¡Hola!,‎ (lire en ligne).
  116. (en) Nikolai von Bismarck, The Dior Sessions : Portraits by Nikolai von Bismarck, Tailored by Kim Jones, Rizzoli, , 180 p. (ISBN 978-0-8478-6725-7 et 0-8478-6725-0).
  117. a et b (en) « Greek Royal Orders », sur The Royal Watcher, (consulté le ).
  118. (da) Jørgen Pedersen, Riddere af Elefantordenen : 1559-2009, Syddansk Universitetsforlag, , 472 p. (ISBN 978-87-7674-434-2), p. 465.
 
Thème de qualité
11 articles
             Liste des souverains et prétendants au trône de Grèce
  Othon Ier, roi de Grèce
  Georges Ier, roi des Hellènes
  Constantin Ier, roi des Hellènes
  Alexandre Ier, roi des Hellènes
  Georges II, roi des Hellènes
  Paul Ier, roi des Hellènes
  Constantin II, roi des Hellènes
  Paul de Grèce, prétendant au trône
  Élection au trône de Grèce (1822-1832)
  Élection au trône de Grèce (1862-1863)