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Le CRTC souhaitait que les entreprises de câblodistribution réinvestissent pour le partage des ondes en offrant un service aux abonnés via un canal communautaire. Au Québec, en 1973, le gouvernement provincial, par le biais du [[ministère de la Culture et des Communications]], a favorisé la mise en place de stations de télévision communautaire en soutenant financièrement leur fonctionnement de base<ref>{{lien web|titre=Rôle du Ministère|url=http://www.mcc.gouv.qc.ca/index.php?id=100&L=1%25252525252525255C|nom=Communications|prénom=Ministère de la Culture et des|website=www.mcc.gouv.qc.ca|date=2015-08-10|consulté le=2015-10-09}}</ref>. Les corporations de télévisions communautaires autonomes (TCA) sont nées par des communautés de citoyens<ref>{{lien web|titre=Historique - FédéTVC|url=http://www.fedetvc.qc.ca/la-federation/historique/|website=www.fedetvc.qc.ca|consulté le=2015-10-09}}</ref>. |
Le CRTC souhaitait que les entreprises de câblodistribution réinvestissent pour le partage des ondes en offrant un service aux abonnés via un canal communautaire. Au Québec, en 1973, le gouvernement provincial, par le biais du [[ministère de la Culture et des Communications]], a favorisé la mise en place de stations de télévision communautaire en soutenant financièrement leur fonctionnement de base<ref>{{lien web|titre=Rôle du Ministère|url=http://www.mcc.gouv.qc.ca/index.php?id=100&L=1%25252525252525255C|nom=Communications|prénom=Ministère de la Culture et des|website=www.mcc.gouv.qc.ca|date=2015-08-10|consulté le=2015-10-09}}</ref>. Les corporations de télévisions communautaires autonomes (TCA) sont nées par des communautés de citoyens<ref>{{lien web|titre=Historique - FédéTVC|url=http://www.fedetvc.qc.ca/la-federation/historique/|website=www.fedetvc.qc.ca|consulté le=2015-10-09}}</ref>. |
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En 1978, dans la région du Grand Montréal, les câblodistributeurs Cablevision Nationale (auparavant National Cablevision) et |
En 1978, dans la région du Grand Montréal, les câblodistributeurs Cablevision Nationale (auparavant National Cablevision) et [[CF Cable TV]] (aujourd'hui [[CFCF-DT|CFCF-DT, identifié en ondes par CTV Montreal]]) se partagent respectivement les territoires Est et Ouest de l'île de Montréal, tandis que Télécâble Vidéotron dessert la [[Rive-Sud de Montréal|Rive-Sud]] et la [[Rive-Nord de Montréal|Rive-Nord]] de la métropole. Chaque câblodistributeur gère son propre canal communautaire et diffuse des émissions produites par des TCA dans sa grille horaire. |
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{{refsou|La télévision communautaire Cablevision Nationale possède un grand studio d'enregistrement à [[Montréal]]. Elle possède également un car de reporter qui couvre divers événements. Elle enregistre plusieurs émissions autant par des bénévoles que par des professionnels}}. De son côté, Télécâble Vidéotron détient plusieurs petits studios communautaires répartis dans plusieurs municipalités ([[Longueuil]], [[Belœil (Québec)|Beloeil]], [[Saint-Bruno-de-Montarville|Saint-Bruno]], [[Saint-Hubert (Longueuil)|Saint-Hubert]], [[Saint-Jean-sur-Richelieu]], [[Mont-Saint-Hilaire]], [[Saint-Jérôme]], [[Laval (Québec)|Laval]], [[Joliette (Québec)|Joliette]] et au nord de Montréal). |
{{refsou|La télévision communautaire Cablevision Nationale possède un grand studio d'enregistrement à [[Montréal]]. Elle possède également un car de reporter qui couvre divers événements. Elle enregistre plusieurs émissions autant par des bénévoles que par des professionnels}}. De son côté, Télécâble Vidéotron détient plusieurs petits studios communautaires répartis dans plusieurs municipalités ([[Longueuil]], [[Belœil (Québec)|Beloeil]], [[Saint-Bruno-de-Montarville|Saint-Bruno]], [[Saint-Hubert (Longueuil)|Saint-Hubert]], [[Saint-Jean-sur-Richelieu]], [[Mont-Saint-Hilaire]], [[Saint-Jérôme]], [[Laval (Québec)|Laval]], [[Joliette (Québec)|Joliette]] et au nord de Montréal). |
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En 1987, Vidéotron déménage son siège social au 300, avenue Viger (juste à côté du [[Champ-de-Mars (métro de Montréal)|métro Champ-de-Mars]]) et la télévision communautaire s'y installe aussi au rez-de-chaussée. {{refnec|La télé communautaire dispose alors d'un très grand studio, d'équipements modernes et d'une équipe de production plus importante}}. En {{date-|novembre 1996}}, on compte 21 employés : des réalisateurs, des caméramans, une secrétaire, une réceptionniste et une vidéothécaire{{refsou}}. |
En 1987, Vidéotron déménage son siège social au 300, avenue Viger (juste à côté du [[Champ-de-Mars (métro de Montréal)|métro Champ-de-Mars]]) et la télévision communautaire s'y installe aussi au rez-de-chaussée. {{refnec|La télé communautaire dispose alors d'un très grand studio, d'équipements modernes et d'une équipe de production plus importante}}. En {{date-|novembre 1996}}, on compte 21 employés : des réalisateurs, des caméramans, une secrétaire, une réceptionniste et une vidéothécaire{{refsou}}. |
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[[Fichier:TCV Vidéotron logo.png|vignette|Logo de TCV Vidéotron de 1996 à 1998.]] |
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En 1996, la télévision communautaire prend le nom de TCV. Le réseau TCV de Vidéotron du Grand Montréal couvre alors toute l'île de Montréal, sa Rive-Nord (dont Saint-Jérôme, Joliette, Sainte-Thérèse, Repentigny), sa Rive-Sud (dont Boucherville, Beloeil, Longueuil, Saint-Jean-sur-Richelieu et Châteauguay), Laval et la région de Vaudreuil. La programmation devient bilingue, car la télévision communautaire dessert aussi la partie Ouest de Montréal qui est composée en grande partie de personnes dont la langue d'usage est l'anglais. |
En 1996, la télévision communautaire prend le nom de TCV. Le réseau TCV de Vidéotron du Grand Montréal couvre alors toute l'île de Montréal, sa Rive-Nord (dont Saint-Jérôme, Joliette, Sainte-Thérèse, Repentigny), sa Rive-Sud (dont Boucherville, Beloeil, Longueuil, Saint-Jean-sur-Richelieu et Châteauguay), Laval et la région de Vaudreuil. La programmation devient bilingue, car la télévision communautaire dessert aussi la partie Ouest de Montréal qui est composée en grande partie de personnes dont la langue d'usage est l'anglais. |
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[[Fichier:Canal Vox logo.gif|vignette|Logo de Canal Vox de 1998 à 2004 (le nom Québecor Média a été ajouté en 2001 après la vente de Vidéotron à Québecor).]] |
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[[Fichier:Canal Vox logo.jpg|vignette|Logo de Canal Vox de 2004 à 2007.]] |
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[[Fichier:Logo VOX.svg|vignette|Logo de Vox de 2007 à 2012.]] |
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{{refsou|En 1998, TCV Vidéotron est renommé Canal Vox, puis Vox en 2007.}} |
{{refsou|En 1998, TCV Vidéotron est renommé Canal Vox, puis Vox en 2007.}} |
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Version du 4 avril 2019 à 10:05
Création | |
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Propriétaire | |
Slogan |
« L'espace citoyen de Vidéotron » |
Langue | |
Pays | |
Statut |
télévision communautaire |
Siège social | |
Ancien nom |
Télé communautaire (197?-1996) TCV Vidéotron (1996-1998) Canal Vox (1998-2007) Vox (2007-2012) |
Site web |
Câble |
Vidéotron : 9 (SD), 609 (HD) |
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Aire |
MAtv (anciennement Vox) est un réseau de télévision communautaire québécois en langue française distribué aux abonnés de Vidéotron.
Historique
Le CRTC souhaitait que les entreprises de câblodistribution réinvestissent pour le partage des ondes en offrant un service aux abonnés via un canal communautaire. Au Québec, en 1973, le gouvernement provincial, par le biais du ministère de la Culture et des Communications, a favorisé la mise en place de stations de télévision communautaire en soutenant financièrement leur fonctionnement de base[1]. Les corporations de télévisions communautaires autonomes (TCA) sont nées par des communautés de citoyens[2].
En 1978, dans la région du Grand Montréal, les câblodistributeurs Cablevision Nationale (auparavant National Cablevision) et CF Cable TV (aujourd'hui CFCF-DT, identifié en ondes par CTV Montreal) se partagent respectivement les territoires Est et Ouest de l'île de Montréal, tandis que Télécâble Vidéotron dessert la Rive-Sud et la Rive-Nord de la métropole. Chaque câblodistributeur gère son propre canal communautaire et diffuse des émissions produites par des TCA dans sa grille horaire.
La télévision communautaire Cablevision Nationale possède un grand studio d'enregistrement à Montréal. Elle possède également un car de reporter qui couvre divers événements. Elle enregistre plusieurs émissions autant par des bénévoles que par des professionnels[réf. souhaitée]. De son côté, Télécâble Vidéotron détient plusieurs petits studios communautaires répartis dans plusieurs municipalités (Longueuil, Beloeil, Saint-Bruno, Saint-Hubert, Saint-Jean-sur-Richelieu, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Jérôme, Laval, Joliette et au nord de Montréal).
En 1980, Télécâble Vidéotron fait l'acquisition de Cablevision Nationale[réf. souhaitée]. Par cette acquisition, les quatre petits studios desservant différents secteurs de Montréal et Laval remplaceront l'unique studio de Montréal[réf. souhaitée]. Chacun des studios seront alors gérés par un animateur communautaire qui réalisera les émissions tout en encadrant les groupes de bénévoles qui viennent proposer leurs projets[réf. nécessaire].
En 1985, la télévision communautaire se modernise et un grand studio est établi à Montréal, situé juste au-dessus du métro Sherbrooke[réf. souhaitée].
En 1987, Vidéotron déménage son siège social au 300, avenue Viger (juste à côté du métro Champ-de-Mars) et la télévision communautaire s'y installe aussi au rez-de-chaussée. La télé communautaire dispose alors d'un très grand studio, d'équipements modernes et d'une équipe de production plus importante[réf. nécessaire]. En , on compte 21 employés : des réalisateurs, des caméramans, une secrétaire, une réceptionniste et une vidéothécaire[réf. souhaitée].
En 1996, la télévision communautaire prend le nom de TCV. Le réseau TCV de Vidéotron du Grand Montréal couvre alors toute l'île de Montréal, sa Rive-Nord (dont Saint-Jérôme, Joliette, Sainte-Thérèse, Repentigny), sa Rive-Sud (dont Boucherville, Beloeil, Longueuil, Saint-Jean-sur-Richelieu et Châteauguay), Laval et la région de Vaudreuil. La programmation devient bilingue, car la télévision communautaire dessert aussi la partie Ouest de Montréal qui est composée en grande partie de personnes dont la langue d'usage est l'anglais.
En 1998, TCV Vidéotron est renommé Canal Vox, puis Vox en 2007.[réf. souhaitée]
La version haute définition de Vox HD de Montréal a été lancée le et distribuée à tous les abonnés de illico télé numérique de Vidéotron. Depuis 2012, les versions haute définition locales ont remplacé la version montréalaise, en commençant par celle de la ville de Québec. Par la suite, à l'automne 2014, la programmation de Sherbrooke, du Saguenay-Lac-St-Jean et d'Outaouais est désormais diffusée en HD au 609[3].
Le , Vox devient MAtv[4].
Ainsi, en , MAtv ajoute cinq nouvelles émissions de langue anglaise[5].
Programmation
Notes et références
- Ministère de la Culture et des Communications, « Rôle du Ministère », sur www.mcc.gouv.qc.ca, (consulté le )
- « Historique - FédéTVC », sur www.fedetvc.qc.ca (consulté le )
- « MAtv en HD - MAtv Blogue Montréal Mes articles | MAtv.ca », sur MAtv.ca (consulté le )
- Dès le 19 novembre. MAtv prend son envol, consulté le 17 novembre 2012
- (en) Steve Faguy, « Community TV that speaks to anglophone Montrealers », The Montreal Gazette,