« Monts Taurus » : différence entre les versions
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* le '''sud-est du Taurus''' (Güneydoğu Toroslar), avec les monts Nurhak, les monts Malatya, les monts Maden, les monts Genç, et les monts Bitlis. |
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Au Proche-Orient ancien, le taureau était généralement le symbole des dieux de l’orage, d’où le nom de ces montagnes. En effet, les orages torrentiels de ces montagnes étaient considérés par les anciens Syriens comme l’œuvre du dieu de l’orage, Adad, pour faire gonfler et déborder le Tigre et l’Euphrate afin de fertiliser le pays<ref>{{en}}H.W.F. Saggs, ''The greatness that was Babylon: a survey of the ancient civilization of the Tigris-Euphrates Valley'', Sidgwick & Jackson, 2nd revised edition, 1988, p. 380.</ref>. Nombre de temples dédiés au dieu de l’orage se trouvaient dans ces montagnes<ref>{{en}}Alberto Ravinell and Whitney Green, ''The Storm-god in the Ancient Near East'', p. 126.</ref>. Les [[Hourrites]], qui sont probablement à l’origine des divers dieux de l’orage du Proche-Orient ancien, étaient un peuple dont les érudits contemporains voient l’origine la plus probable dans les monts Taurus. |
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Durant la [[Première guerre mondiale]], le système germano-turc de chemins de fer traversant les Monts Taurus fut un objectif stratégique des Alliés. La région elle-même était spécifiquement mentionnée comme objectif stratégique à rendre aux Alliés lors de l’armistice qui termina les hostilités contre l’[[Empire Ottoman]].<ref>{{en}} [http://query.nytimes.com/gst/abstract.html?res=9B05E0DD1339E13ABC4E52DFB4678383609EDE Price, Ward (16 December 1918) "Danger in Taurus Tunnels" ''New York Times'']</ref> |
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Version du 5 juillet 2013 à 15:54
Monts Taurus | |
Géographie | |
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Altitude | 3 756 m, Demirkazık |
Longueur | 600 km |
Administration | |
Pays | Turquie |
Géologie | |
Roches | Roches sédimentaires |
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Les monts Taurus (en turc Toros Dağları), ou simplement les Taurus (Toroslar), culminant dans les massifs de l'Aladağlar et des Bolkar Dağları, sont une chaîne de montagnes turques, formant la bordure sud-est du plateau de l'Anatolie.
Géographie
La chaîne des monts Taurus s'étend en courbe du lac d'Eğirdir à l'ouest aux sources de l'Euphrate à l'est. Elle fait 600 km de longueur et culmine à 3 756 m. De nombreux sommets y ont entre 3 000 et 3 700 m d'altitude.
Il s'agit d'une chaîne calcaire, qui s'est érodée pour former des paysages karstiques avec des chutes d'eau, des rivières souterraines et les plus grandes grottes d'Asie.
Le Tigre prend sa source dans les Monts Taurus.
La chaîne des monts Taurus est divisée en trois chaînes, d'ouest en est :
- le Taurus occidental (Batı Toroslar), avec l'Aladağlar (ou Anti-Taurus), les monts Bey, le mont Katrancık, le mont Geyik.
- le Taurus central (Orta Toroslar), avec les monts Akçalı, les monts Bolkar, l'Aladağlar, le mont Tahtalı.
- le sud-est du Taurus (Güneydoğu Toroslar), avec les monts Nurhak, les monts Malatya, les monts Maden, les monts Genç, et les monts Bitlis.
Aspects historiques
Au Proche-Orient ancien, le taureau était généralement le symbole des dieux de l’orage, d’où le nom de ces montagnes. En effet, les orages torrentiels de ces montagnes étaient considérés par les anciens Syriens comme l’œuvre du dieu de l’orage, Adad, pour faire gonfler et déborder le Tigre et l’Euphrate afin de fertiliser le pays[1]. Nombre de temples dédiés au dieu de l’orage se trouvaient dans ces montagnes[2]. Les Hourrites, qui sont probablement à l’origine des divers dieux de l’orage du Proche-Orient ancien, étaient un peuple dont les érudits contemporains voient l’origine la plus probable dans les monts Taurus.
À Kestel se trouve un site archéologique de l’Âge du Bronze où l’on trouve des traces de mines d’étain[3]. Le col connu dans l’Antiquité sous le nom de Portes de Cilicie se trouve dans la chaîne, au nord de la ville de Tarse.
Durant la Première guerre mondiale, le système germano-turc de chemins de fer traversant les Monts Taurus fut un objectif stratégique des Alliés. La région elle-même était spécifiquement mentionnée comme objectif stratégique à rendre aux Alliés lors de l’armistice qui termina les hostilités contre l’Empire Ottoman.[4]
Références
Articles connexes
Lien externe
Notes
- ↑ (en)H.W.F. Saggs, The greatness that was Babylon: a survey of the ancient civilization of the Tigris-Euphrates Valley, Sidgwick & Jackson, 2nd revised edition, 1988, p. 380.
- ↑ (en)Alberto Ravinell and Whitney Green, The Storm-god in the Ancient Near East, p. 126.
- ↑ (en)Yener, K.A., The Domestication of Metals: The Rise of Complex Metal Industries in Anatolia (2000), Brill, Leiden, ISBN 90-04-11864-0
- ↑ (en) Price, Ward (16 December 1918) "Danger in Taurus Tunnels" New York Times