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== Biographie ==
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François Bédarida poursuit des études secondaires au lycée Montaigne puis Louis-le-Grand, qui le conduisent à l'[[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure]] en 1946. Auparavant, il participe activement à la [[Résistance intérieure française|Résistance]]. Son père, Henri Bédarida, italianiste, est professeur à la Sorbonne. Pendant l'Occupation, il héberge le père Chaillet ; François Bédarida s'engage alors dans la Résistance, au sein du mouvement Témoignage chrétien où il rencontre sa future épouse. Entrée à l'École normale supérieure en 1946 et agrégation en 1949. Après une courte expérience dans l'enseignement secondaire, au lycée Thiers à Marseille, François Bédarida part pour Londres, où il est d'abord chercheur à l'Institut français du Royaume-Uni (1950-1956), puis attaché de recherche au C.N.R.S. (1956-1959). De retour à Paris, il devient assistant à la Sorbonne pendant cinq ans, avant d'être nommé directeur de la Maison française d'Oxford en 1966
François Bédarida poursuit des études secondaires au lycée Montaigne puis Louis-le-Grand, qui le conduisent à l'[[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure]] en 1946. Auparavant, il participe activement à la [[Résistance intérieure française|Résistance]]. Son père, Henri Bédarida, italianiste, est professeur à la Sorbonne. Pendant l'Occupation, il héberge le père Chaillet ; François Bédarida s'engage alors dans la Résistance, au sein du mouvement Témoignage chrétien où il rencontre sa future épouse. Entrée à l'École normale supérieure en 1946 et agrégation en 1949. Après une courte expérience dans l'enseignement secondaire, au lycée Thiers à Marseille, François Bédarida part pour Londres, où il est d'abord chercheur à l'Institut français du Royaume-Uni (1950-1956), puis attaché de recherche au CNRS (1956-1959). De retour à Paris, il devient assistant à la Sorbonne pendant cinq ans, avant d'être nommé directeur de la Maison française d'Oxford en 1966


François Bédarida se consacre à l'Histoire de l'[[Victoria du Royaume-Uni|Angleterre victorienne]].
François Bédarida se consacre à l'Histoire de l'[[Victoria du Royaume-Uni|Angleterre victorienne]].

Version du 14 juillet 2013 à 22:39

François Bédarida, né le 14 mars 1926 à Lyon et mort le 16 septembre 2001 à Fontaine-le-Port, est un historien français contemporanéiste. Ses travaux portent essentiellement sur la société britannique d'époque victorienne et sur le XXe siècle français.

Biographie

François Bédarida poursuit des études secondaires au lycée Montaigne puis Louis-le-Grand, qui le conduisent à l'École normale supérieure en 1946. Auparavant, il participe activement à la Résistance. Son père, Henri Bédarida, italianiste, est professeur à la Sorbonne. Pendant l'Occupation, il héberge le père Chaillet ; François Bédarida s'engage alors dans la Résistance, au sein du mouvement Témoignage chrétien où il rencontre sa future épouse. Entrée à l'École normale supérieure en 1946 et agrégation en 1949. Après une courte expérience dans l'enseignement secondaire, au lycée Thiers à Marseille, François Bédarida part pour Londres, où il est d'abord chercheur à l'Institut français du Royaume-Uni (1950-1956), puis attaché de recherche au CNRS (1956-1959). De retour à Paris, il devient assistant à la Sorbonne pendant cinq ans, avant d'être nommé directeur de la Maison française d'Oxford en 1966

François Bédarida se consacre à l'Histoire de l'Angleterre victorienne. À partir des années soixante-dix, il entreprend de revisiter l’histoire du régime de Vichy et de sa « philosophie politique foncièrement antidémocratique », contribuant ainsi, à côté de l’historien américain Robert Paxton et de quelques autres, à faire apparaître ce que fut l’action propre du régime de Pétain, sa nature et son idéologie. Pendant près de trente ans, Vichy avait été incorrectement représenté comme un simple agent auxiliaire de l'Allemagne nazie. Il énonce notamment les deux responsabilités de l'historien quant à l'étude de cette période, c'est-à-dire d'une part perpétuer l'histoire de la Résistance, et d'autre part rétablir la vérité pour éviter de créer des mythes (responsabilité scientifique).

Ses études sur cette période sombre de l'histoire de France l'ont entraîné à mettre en avant la responsabilité sociale et scientifique de l'historien.

Il devient maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris de 1971 à 1978. Il est également le fondateur et le premier directeur de l'Institut d'histoire du temps présent, de 1978 à 1990, et secrétaire général du Comité international des sciences historiques, de 1990 à 2000.

Ouvrages

  • La Grande Bretagne - L'Angleterre triomphante (1832-1914), Hatier, coll. « Histoire Contemporaine », Paris, 1974, 224p.
  • La Politique nazie d'extermination, Albin Michel, Paris, 1989
  • La Société anglaise du milieu du XIXe siècle à nos jours (1851-1975), Seuil, Paris, 1990
  • Le Nazisme et le génocide – Histoire et enjeux, Nathan, Paris, 1991
  • Le Nazisme et le génocide – Histoire et témoignage, Pocket, Paris, 1992
  • La France des années noires, sous la direction de Jean Pierre Azéma et François Bédarida, Seuil, Paris, 1993
  • L'Histoire et le métier d'historien en France 1945-1995, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris, 1995
  • Churchill, Fayard, Paris, 1999, 571 p.
  • Histoire, critique et responsabilité, IHTP-CNRS/Complexe, coll. « Histoire du temps présent », Paris/Bruxelles, 2003, 358 p.

Voir aussi

Article connexe

Lien externe