Imagerie infrarouge frontale
En optronique militaire, l’« imagerie infrarouge frontale » (en anglais forward looking infrared, FLIR) est une technique permettant de visualiser son environnement sans utiliser la lumière visible mais les rayons infrarouges. On peut ainsi détecter les sources de chaleur, et « voir » même la nuit.
Historique
[modifier | modifier le code]Par rapport au radar, la technologie FLIR est relativement récente.
Le premier prototype de Texas Instruments date de 1964. La première utilisation en situation fut pendant la guerre du Viêt Nam, pour donner aux soldats une vision de nuit[1].
Principe technique
[modifier | modifier le code]L’intérêt de l’infrarouge est de pouvoir détecter les sources de chaleur, de jour comme de nuit. Les systèmes FLIR utilisent la bande 8 - 14 µm ce qui permet de détecter des sources d’une centaine de kelvins.
Le système commence par filtrer la lumière visible et l’infrarouge non désiré. L’image est ensuite focalisée sur un capteur à semi-conducteur refroidi à l'azote liquide (−200 °C)[1], généralement de type photodiode et plus récemment de type QWIP.
Le FLIR ne doit pas être confondu avec la veille infrarouge (IRST) qui est un système d’imagerie infrarouge dont le champ est plus important mais la fréquence moins élevée[2].
Quelques systèmes
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Caméra infrarouge sur un hélicoptère
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Low Altitude Navigation and Targeting Infrared for Night
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AN/AAS-38
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Flir sur AS-555.
Remarque : certains systèmes ont également des fonctions IRST ou désignateur laser.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Carlo Kopp, « Electro-optical systems », sur www.ausairpower.net,
- « Fusion multi-capteur : Un point de vue applicatif », sur www.inist.fr,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
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