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Jeanne d'Arc (1899)

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Jeanne d'Arc
illustration de Jeanne d'Arc (1899)
Le croiseur cuirassé Jeanne d'Arc

Type Croiseur cuirassé
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Chantier du Mourillon
Quille posée
Lancement
Armé
Statut retiré le
Équipage
Équipage 651 (officiers, officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 145 mètres
Maître-bau 19,4 mètres
Tirant d'eau 8,1 mètres
Déplacement 11 270 tonnes
Propulsion 3 machines (36 chaudières)
Puissance 28 500 cv
Vitesse 23 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 02 canons de 194 mm
14 canons de 138 mm
16 canons de 47 mm
06 canons de 37 mm
02 tube lance-torpilles de 450 mm
Carrière
Port d'attache Arsenal de Toulon Drapeau de la France France
ancienne carte postale

Le croiseur cuirassé Jeanne d'Arc, construit en 1895 d'après les plans de Louis-Émile Bertin, fut à son époque le plus grand et plus puissant bâtiment de la marine française. Il fut lancé en 1902 du chantier naval du Mourillon à Toulon. Son blindage de ceinture, de passerelles et tourelles était de 150 mm.

Schéma du croiseur Jeanne d'Arc

En 1903, la Jeanne d'Arc transporte le président de la République française Émile Loubet en Algérie. En 1912, elle remplace le croiseur Duguay-Trouin[1]comme navire-école d'application de l'École navale, s'écartant de la tradition de l'utilisation d'un navire de ligne pour cette affectation[Quoi ?].

Pendant la Première Guerre mondiale, elle est mobilisée dans la 2e escadre légère de l'Atlantique dès 1914. En 1915, elle rejoint la 3e escadre de croiseurs de Méditerranée à Port-Saïd, pour effectuer les patrouilles du détroit des Dardanelles, la défense du canal de Suez. Elle participe avec le Jauréguiberry à l'occupation de la Syrie[2] et de l'Anatolie. En 1918, elle escorte les troupes américaines venant combattre en France.

En 1919, elle reprend sa mission de navire-école, et désarme à Brest en 1928, après 9 campagnes d'application des élèves officiers de l'Ecole navale. Désarmée, elle prend le nom de Jeanne d'Arc II. En 1933, elle est rayée des effectifs de la flotte et vendue au chantier du Bon Sacré de La Seyne-sur-Mer. En 1934, elle est remorquée de Brest à Toulon par le remorqueur Abeille 22 et démantelée.

Commandants

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Personnalités ayant servi sur le navire

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Liens internes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Duguay-Trouin
  2. Christophe Mommessin, La marine française et la résolution de la question d'Orient (1797-1922) : de la puissance navale à l'action clandestine, Tolbiac Editions, , p. 5.

Bibliographie

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  • Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005.[1]
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]