1. |
||||
2. |
saxophone
03:40
|
|||
Saxophone
Phonographe
Graff de fou
Foule de gens
Molécule
Autonome
Déambule
Bulle de 16
Mini jupe
Uppercut
Super cul
Cul de sac
Sac à puce
Pue ce ch'min
Main au cul
Cul de jatte
Claque de pute
Plutôt p'tite
Titiller
Yeah man
Si t'y est je fane
Sautiller tu planes
Microphone
Fan de toi
Toi t'es con
Qu'on est bien
Bien et mal
Mal de vivre
Virevolter
T'es sucré
Crémation
Patienter
Fiancé chic
Bric à brac
Claquer l'bic
Kicker l'beat bite
Pathétique tic
Tête à clac j'braque
Patatrac trac
Face à toi j'craque
Faux-semblant
Blanc cassé
C'est mon tort
Tordu l'cou
Coussin mou
Nous c'est nous
Fou c'est doux
D'où ces poux
Pousse à bout
Boutonné
Négations
Sont partout
Tout trop vite
Vitriole
Fiole de sky
Ski de fond
Qu'je fly entre les cons
Que je baille entre les gens
Vandetta
T'as gagné
Nié à vie
Vis-à-vis
Avise moi
Moi et toi
Toi pour deux
Deux portées
T'es vengé
J'ai mangé
Gestation
Passionné
Nez coulant
Lancinant
Nan c'est non
Non c'est chiant
Non c'est bon
Lancé franc
Franc c'est con
M'concernant
Sert m'en quatre
Quatrain
M'envoyer paître
Pétrin
Train partit
Parti prix
Prix payé
Yeah man
S't'y est je fane
Sautiller tu planes
Saxophone
Phonographe
Graff de fou
Foule de gens
Molécule
Autonome
Déambule
Bulle de 16
Gare du nord
Hors du temps
Temps de rien
Rien qu'ça speed
Idée noire
Sac à main
Main dedans
Picpocket
Quête d'euros
Pour les uns
Un pur style
Pour les autres
Comme c'colis
Libellé
Libellule
Atomique
Talon claque
Élastique
Stick rouge
Bouge le boule
Des décolletés
Dans les yeux
Une lésion
Oculaire
L'air d'que dalle
Halles-Châtelet
Léthargie
Gît l'été
‘L était grand
Grands ensembles
Semblent vrais
Vraiment bien
1.2.3
B.C.D.
R.E.R.
T.E.R.
Air pourri
La banlieue
Lieu tout gris
Rien à faire
Des affaires
D'la hi-fi
H.I.P.-
H.O.P.
Tape le casque
Bus de nuit
Vers paris
Ripailler
Un kebab
Baba cool
4,50
File d'attente
Tente sa chance
Sur minette
Classe de net
Nettoyé
Aboyer
Yééé casse-toi !
T'es cassos
Bras cassé
C'est ainsi
Cétacé
Scélérat
Ragondin
Din-bou blanc
Banc public
Les étoiles
Toiles célestes
Zeste brun
Dans un décagone
Cône
Trône alexandrin
Drain de laine
Haine de soi
Soirée vive
Ivre mort
|
||||
3. |
chewing gum
03:33
|
|||
Y’a comme un goût de déjà-vue dans son chewing-gum
Mastique et reste au garde à vous pendant qu’elle swing l'homme
Belle sur l'ring elle boxe avec son jean
Un été sun sur l'dream avec un cocktail gin
Un air de voyez-vous avec ce dit John
Voilà qu'elle sent l'coup de foudre sur ce big love
Elle remonte son string en face de son James Dean
Le steak brûle sur l'grill et les dents blanches d'Eve brillent
Un air de déjà-vu dans son ‘only you’
La plastique reste au rendez-vous quand son body move
Son instinct d'film et son blues s'dandine
Voilà son festin d'mime elle tire dans l'mille
Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve
Le type même un peu voyou dans son regard groove
Il sort ses Blings-Blings devant ses yeux qui brillent
Et boit ses lèvres toutes cleans avant qu'le réveille dring
Et vous comment allez vous quand le baby cry
Elle mate et l'appel daddy quand il boit son sky
C'est sa West Side Story, manque le happy end
Il sort son best style oh oui d'vant sa mini dinde
Un air de «désabus» quand minuit sonne
La p'tite passe aux désaveux sur ces belles donnes
Miss night-express file au milieu des buildings
Se casse dans son Austin sur un air de Sting
Y’a comme un goût de calorie dans son chewing-gum
Les cheveux gras, les cheveux plats, haute comme trois pommes
Elle était hugly sur l'ring et catch avec son jean
S'cache quand s'pointe Jimmy 'vec sa Mylady
Des rêves d'american idole nichés dans sa tête
À en cacher ses rondeurs derrière sa salopette
Elle ne songe même pas à l'équation slim-string
Autant offrir à un manchot une poignée d'Bretlings
Y’a comme un air de rythme and blues au fond d'ses yeux
Elle détourne son regard vexé de tous les beaux gars
Elle se dit qu'un jour viendra un sourire de star
Un qui aura le Stetson la gueule d'Humphrey Bogart
Un qui lui soufflera des mots doux poopoopeedoo
Qui la fera marcher à cloche-pied sur les rayons d'lune
Un qui la prendra dans son Teddy North Carolina
Un qui pour être beau n'aura pas besoin de gomina
Y’a comme un goût de bigoudi dans son chewing-gum
Elle va fêter happy birthday dans un night club
Elle était jolie sur la piste et va avec son style
Elle avait du sex-appeal sur Aretha Franklin
Y’a comme un goût de bistouri dans son chewing-gum
Il a le style simplet et le r'gard sitcom
Des tas de loups autour de son bombé bon-da
La soirée s'éteint sur la banquette de la Honda
|
||||
4. |
dedans
03:32
|
|||
On mêle des 1000 et des 100
On pose des mines, on descend
On pille par le sang
Pour extorquer la moindre roupie
Et dans nos lits on roupille
Ils font cinquante deux pourcent
Et prennent un malin plaisir
À tordre nos utopies
Arrête ton char Dassault
La mer pleure, la terre tremble
Quand vous mettez vos costards
De charlatants au coeur tendre
Et on écoute s'con qui ment
R'gard mielleux à la télé
En train de déblatérer
Sur la misère d'un continent
Bienvenue à l'âge de la poudre
Le nirvana technologique
Ici y'a du Fanta dans les biberons
Et dans les larmes du gin tonic
Y’a pas de place pour toi
Dans leurs plans indélicats
Y’a trop d'renégats
Dans les fauteuils de l'Etat
Tactique en six temps
Imbéciliser
Dé-civiliser
Trop analyser
Peuple débilisé
Zic aseptisée
Merde télévisée
Chie dedans
Crève dedans
Bouffe dedans
Dort dedans
Rêve dedans
Bosse dedans
Baise dedans
Pleure dedans
J'viens cradifier le trottoir,
C'est trop propre pour mon corps.
Ca simplifie mes tares,
Et amplifie le décor.
On oublie ce qui est "pas beau".
Je veux de la pute et de la bimbo!
Vire moi cette grosse nana ou j'lance une vendetta.
Pas de noir dans mes boîtes où j'vérifie le quota.
Je veux de la jeune bien moite qui terrifie l'gros tas!
Façonnez moi ces habitudes à grands coups de magazines et de pubs et de fausses stars 6M.
Creuser des fossés dans le système.
Je veux du clown qui marche au pas et du clone triste, j'aime.
Bref, rien de nouveau qui se dresse au tableau !
Pas de jeu d'mots que je laisse en déco ni de solution sous le capot.
Encore un Rap Plaintif !!!
C'est triste, morne et terne comme un matin dans le bus en troupeau et le coma qu'on partage en commun dans le métro.
Des cernes comme marques indélébiles, avant des vacances avant un peu débiles sous l'soleil du tiers monde.
Chie dedans
Crève dedans
Bouffe dedans
Dort dedans
Rêve dedans
Bosse dedans
Baise dedans
Pleure dedans
|
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5. |
nasty
02:03
|
|||
Quand je me tranche et que je m'épanche au lacet.
Quand elle se penche et que je prends ses hanches au lasso...
C'est dans la vengeance qu'elle avance,
C'est en patience qu'elle mène la danse.
En cadence, j'y vais, j'y vais…
En trame de fond une nuit longue,
J'entame le fond avec ma nuit langue,
J'entends des sons sur ces longues ondes.
Plus de shit sous mes ongles, j'arrondis mes angles.
L'amour se mute et s'évapore,
C'est ça mort - chuuttttt - et ses vapeurs...
Elle a maquillé le crime au mascara !
Pas de trace d'homicide sous le masque ?
- « Arrête !!! »
On attend de la prendre la main dans le sac.
Un flagrant délit après deux verres quand la langue se délie,
Après deux heures sous les draps d'un lit.
Scène de crime absurde, celle d'une nuit nocturne.
- « Crème ! Chou blanc ! »
Voilà qu'il s'empiffre souffrant ! Voilà qu'il renifle tout blanc !
Il se souvient des oiseaux qui sifflent au printemps
Et prend le temps de fumer son spliff jusqu'au teint blanc.
Dans les vapeurs de l'alcool,
L'odeur d'un soutif hautain se dissimule...
Mirage trompeur d'un passé trop plein.
Quand il se voit, il se dit ce nul.
(x2) J'ai passé trop de temps dans mon passé,
Trop de dents s'y sont cassées,
C'était assez tentant de s'entasser,
C'est à cette enfant que je m'attachais.
Et c'était assez tentant, c'était assez tentant.
|
||||
6. |
gomez
03:24
|
|||
On oublie les sons
Des fois on est con
Parfois on oublie… Le temps.
- « Aussi laissant aussi derrière les leçons... »
Hein!
J'parle propre comme un pro en flop
Comme un trop gros dans un crew d'beaux au top
Comme un Mac Do dans la gueule d'une go en cloque
- « On sait que mille gens font pas plus que mille gonzs »
Bande de troupeau d'boeufs et le bonnet d'âne en toc !!
Dans mon crew on s'donne
Dans mon crew on s'plaint
Dans mon crew on crée
Sans sucre sur les mains
Passion pour « les contraires s’attirent »
Assembler des ronds dans des triangles au pire
Complexe assemblage, géométrie variable
Un jour ça va ! L'autre s'en va
Rattraper l'autre pour une samba
Ivre la nuit, aidé par l'alcool
Vivre l'alcool, aidé par l'ennui
Les cerveaux s'détraquent
Les idées partent en vrille
On sert à l'entracte des voyages en ligne…
File d'attente porte sept à l'embarcadère, on offre des droites, on squat dans l'bac chez l'disquaire
Hey oh
Trop d'merde sur les ondes on va pas faire danser l'monde.
Hey Ho
On est les pygmalions des rappeurs sans million
Hey ho
Un goût amer dans nos syllabes et du spleen en décibel
Hey ho
On est les pygmalions des rappeurs sans million
Pisse dans la soupière kick les bonnes recettes
L'industrie du disque pfff ! Ça reste l'industrie
Glisse en sous marin, fiche un coup d'machette
À la grande famille des artistes bénis
Do ré mi facile à faire la boîte de conserve
Une saucisse et des fayots en tournée pour les concerts
Dans l'apéro piston, passe moi l'chorizo
Chante le Caruso, j'vais t'filer un bon réseau
On empaquète, on compacte, on l'étale dans les bacs
On lave les cerveaux des neuneus parqués dans les boîtes
Moi j'aime bien // c'qui passe // à ma radio
Un bouillon sans goût qui m'fait palpiter le cardio
Du potage d'puis l'temps injecté dans des tubes vides/
Appuyer sur des bides et faire vomir du sentiment
Le rap n'est pas mort j'en suis même convaincu
J'l'ai vue s'balader avec un vocoder dans l'cul
|
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7. |
2,10, 100
02:33
|
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On était deux, dix, cent...
Au vingtième siècle à peine.
Levé d'mon lit, scène morbide zen.
Attitude jean, whisky, flemme: portrait classique.
Je l'aime.
Mon bloc "locké" à triple tours, le cerveau bloqué.
Un matin gris, un matin doux, elle m'attendrit elle a bon goût et m'a-t-on dit on invente tout.
J'bug.
Ou j'suis piqué ?
Des gens marchent sur des trottoirs déterminés.
Déjà en marche il est trop tard c'est terminé.
Faut que j'en sorte indemne !
Fuir au galop !
La vie me porte ou me mène mais j'ai la dalle au point que j'me trompe de supports ou de béquilles.
De loin j'me montre un peu fort et j'enquille.
On était deux, dix, cent.
On était deux, dix...
On était deux, dix, cent.
Au vingtième étage à peine,
Sorti de mon lit c'est l'orbite zen.
Anéanti c'est leur but ça!
Prendre une hauteur sur le butin et voir petit.
Pendre sa chaleur pour une putain et voir ceci :
Il fait froid, il fait gris mais c'est toi qui m'a dit,
C'est étroit dans ta vie, cet endroit est petit.
On s'étouffe, on se bouffe.
On se trouve, on se perd.
On se couve en hiver, au secours on s'y terre!
Pffff!
Je m'égare dans de beaux draps!
Une belle dort blême...
Un regard danse je voudrais.
J'crève dans mon "ni de l'amour ni de la haine".
|
||||
8. |
l'esprit du tank
01:37
|
|||
9. |
méli-mélo
02:57
|
|||
Je m'équipais
D'armure dorée,
D'une belle épée,
D'amour donné.
Tu répondais
D'un mur douillet,
D'un bel été
D'une mort noyée.
Je t'ai passé des "songs",
T'as tapé le gong,
J'ai fais ton King-Kong,
Et rentré dans ta ronde.
La plage, les tongs.
Des sacs et des bombes.
Je désappais des thons
Et t’as passé l'éponge.
Claquer des cons,
casser tes ongles,
attendre des plombes,
passer dans l'ombre.
T'attendais le bon,
T'as pété les plombs,
Au coin de ma tombe
Je fais des bonbons.
J'éclate des gonzs,
Je chie sur le bronze,
Ma belle colombe où sont tes talons.
Tes miettes de seins,
Ça pique et ça nique.
J'arrête demain,
Ma belle électrique.
Je l'ai prise par la main,
Méli-mélo.
Je l'ai mise dans mon bain,
Déli-délo*.
Je l'ai prise par les seins,
Délit mélo.
Je l'ai mise dans mon bain,
Mets là dans l'eau.
Bla bla bla bla
En sac à main
Une sale gamine
Du rouge carmin
Au bout des doigts
Te brise les ailes
D'un battement de cil
Elle si belle soudaine sans remord
Amène ton coeur sanglant elle le mord
Te donne son corps, t'en rends accro
Te tire trois balles, poum poum poum dans l'dos
Et sur tous les trottoirs
Y’a des coeurs qui saignent
Des cerveaux dans l'noir
Des yeux qu'on prit des baignes
Des histoires d'amour
Au tournant fâché
Où tous les discours
N'sont que du temps gâché
Des contre-façons
D’amour en suçons
Te laisse des sons
Amère du sang
Ça bouche t’invites
Son cul t’habites
Évite vite
La messe est dite.
|
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10. |
taxi
02:53
|
|||
L'horizon détonne
J'ai de la pluie sur le pare-brise
Un client au téléphone
Et une maitresse qui s'éternise
Pourboire
Un bout de tarte à la myrtille
J'reprends le boulevard
Mes jantes qui scintillent
La route opaque
Le clignotement des peep-show
Les défoncés au crack
Bienvenue au pimp show
Putes sur hauts talons
En shortie flashy
Les sacs font des rangs
En attendant l'backchiche
C'est l'trouble au loin
Je change de cap,
Me casse d'ici
J'ai trop peur d'y croiser l'diable
Un vieux chard-clo
Pète les plombs, parle tout seul
Tousse entre chaque mots
Il crache du sang
Sirène d'ambulance
Corsaire de caniveau
Règlement d'compte au marteau
À la station essence
Sens interdit
L'attente au feu rouge
Cliente en pull rouge
Micheton qui surgit
Les jeunes s'chamaillent
Font peur aux touristes
L'vacarme s'arrête
À l'arrivée de la police
L'entrée des clubs
Des belles pouliches bien montées
En escarpins
Et lourdement diamantées
Ma routine
Un collier de réverbères
Des kilomètres à reverbe
Entre 2 grenadines
Les mêmes tubes
Qui passent sur les fréquences
Les mêmes pubs
Toutes au format immense
Les quartiers cannibales
Les folles sapées en poule
L'ambiance fushia
Les sacs de gnôle dev'nu maboule
Le vice et l'fric
Tournent des camés aux dealeurs
Des dealeurs aux grossistes
Et des grossistes aux Range Rover
Double file à Pigalle
La galle de pas circuler
Au passage clouté
Un marginale me traite d'enculé
L'Ukraine traine
En tenue légère à l'heure où j'freine
Et l'air
A l'goût d'ma banquette amère ou j'kaine
La rue est crado
Comme ses sales histoires
Ces flics véreux, ses grecs-mayo’
Et ses trottoirs
Huit heures et quart
J'finis le service
J'vais au bar
Café, tartines, wc hors-service.
|
||||
11. |
maux doux
04:18
|
|||
On se lasse des mots doux,
De bouche à oreille on se laisse des maux troubles.
Je constate des doutes dans les évidences
On s'moque de tout tant que les heureux dansent
Donc j'rap du vaudou et laisse le gras du mot double.
Ca dégouline sur ta belle gueule quand j'dégueule ma belle, tu bats de l'aile seule.
Mon esprit déchante
Sur ma fidèle chiante
Nique les contes de princesses,
Je loupe les rendez-vous.
Je reste sans carrosse à côté de mon grand ego.
Coûte que coûte, je compte les heures au goutte à goutte.
J'écoute mes doutes, mais c'est la mort au bout de l'égout.
C'est du pareil au même : j'en ai rien à foutre !
Je glisse et je pisse sur le bord de ma route.
Je rentre dans ma feuille en attendant que j'la cueille.
Dépenser mon temps à des pensées d'enfant.
Je rap des fois sans, quitte à dépasser l'attente.
Je reste à deux pourcent dans mon conte de fée lattant.
Avec qui j'dois danser ?
Je reste sur un ring, j'aurai dû recommencer ? Comme un fou ? Comme un dingue ?
Pfffff !!!!
Se ranger, à s'en ronger les ongles,
Chez moi, se ranger revient à creuser sa tombe.
Je rêve d'une petite qui soufflerait dans mes veines.
Je suis dépendant d'une sale drogue mondaine.
Cracher mes conseils sur des passant raisonnables,
J'embrasse des comptines dans le cou un peu partout...
Beaucoup trop floue !
Pas debout du tout !
Trop de tout ! Trop fou !
Pas du gout de tous !
Tant pis !!!
Y m'trompe tous ! Parlez moi de vous !
Je cherche un con d'coin.
Epargnez-moi la foule.
On s'lasse des maux doux
De bouche à oreille
On s'laisse des mots doux.....
Donc j'rap du vaudou
Et laisse le gras du mot double.....
Aujourd’hui tout va bien
J’te remercie
Dieu merci
Et même si
Des fois m’scie
L’morale
D’être ici
Loin de toi
Sous un toit
Autre fois
Autre chose
Il fait chaud
Glace à l’eau
2 euros 20 centimes
Le Jardin Luxembourg
Voir ceux qui jouent aux échecs
Les amoureux bien fous
Et le joueur de tambour
Le cuicui des oiseaux
Il ne sonne pas si niais
Il détend l’résigné
Et son cône résineux
Aujourd’hui tout va bien
Je me suis
Organisé
J’ai remplie mes deux mains
De trucs pour pas m’ennuyer
Loin de toi
Sous le ciel
Un autre ciel
Autre chose
Il fait froid
Boisson chaude
2 euros 20 centimes
La terrasse
Pour fumer
Chocolat
Et blouson
Une écharpe
Des souvenirs
Ton sourire
Tes colères
Le vroom vroom
Des voitures
Et leurs pots d’échappements
Rendent
Amer
L’cacao
Et le mare de café
Aujourd’hui tout va bien
Je me sens
Si léger
Je suis beau
Je suis fort
Prêt à manger
Du danger
Loin de toi
Toi t’es loin
Comme les îles Canaries
Le Brésil
Ca n’arrive
Qu’si t’y vas
Et qu’tu veux
Moi j’suis là
Loin des lianes
A mille lieux
Pour narguer
Ta saveur
J’crève les yeux
De ton cœur
Amoureux
Aujourd’hui tout va bien
Et demain
S’ra pareil
J’ai vraiment
Pas besoin
De ta sale
Salsparreille
Sale parole
Parano
2 euros 20 centimes
Des angoisses
Jours pluvieux
T’es sanguine
Wesh cousine
On s'lasse des maux doux
De bouche à oreille
On s'laisse des mots doux...
Donc j'rap du vaudoo
Et laisse le gras du mot double.....
|
||||
12. |
boom boom
03:35
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BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
CORINNE ET HEROINE SE BALADAIENT EN METROVEINEUSE
DANS MON CORPS, DANS MES SENS
DANS TOUS LES SENS, MON SANG SE BALANCE
A L’AISANCE DE LEUR VOIE
CORINNE ET HEROINE C’EST MES COPINES DE DEFONCE
ELLES VAGUENT DANS MES VEINES
SE MELANGENT SANS RACISME A MES GLOBULES
A UNE VITESSE SUPERSONIQUE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
LE DEPART EST LA STATION STALING-S’RINGUE
MA DEPENDANCE LEUR FAIT DU GRINGUE
POUR QU’ELLES FASSENT UNE TOURISTIQUE
A VITESSE SUPER BIONIQUE
ELLES NARGUENT LE TABAC
DANS MES BRONCHES
TRAITANT SON CHARME DE JEUX D’ENFANT
CORINNE ET HEROINE MES COPINES DE DEFONCE
S’ENFONCENT DANS MES TRIPES A VITESSE ELECTRIQUE
GIFFLANT LES ACIDES ET LEUR MAL DE BIDE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
ELLES SE BALADENT EN METROVEINEUSE
DANS MON CORPS
DANS MA VIE
DANS PARIS
DANS MON ESPRIT
DANS MON COMPTE EN BANQUE
DANS MON SEXE
DANS MES GESTES
DANS MA PESTE
DANS LES POCHES DE MA VESTE
DANS MA REPUTATION
ET DANS TOUT LE RESTE...
CORINNE ET HEROINE
ME CONSOMMENT LA MOELLE DE MES OS
LES DENTS DE MA BOUCHE
LES NEURONES DE MON CERVEAU
LES PUPILLES DE MES YEUX DE BICHE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
MES PARENTS NE LES AIMENT PAS
ILS DISENT D’ELLES
QU’ELLES SONT PERFIDES
MAIS JE LES AIME D UN AMOUR PERE-FILLE
SOUS PERFU
CES SUPERS FILLES ET LEURS VOYAGES
QU’ELLES ME PAYENT SANS SUPERFLU
AUJOURD’HUI J’AI DEUX FEMMES
JE SUIS POLYGAME
J’AIME CORINNE ET HEROINE HABILLEES DE JOLIS GRAMMES
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
C’EST AXEL QUI ME LES A PRESENTEES
UN SOIR OU ELLES ME FIRENT DE BELLES COURBETTES
FAUT DIRE QU’ELLES M’ONT RAPIDEMENT TENTE,
CACHEES DANS CETTE BOITE D ALLUMETTTES.
RECOUVERTES DE PLASTIQUE
CORINNE ET HEROINE ONT FLIRTE AVEC MON HEMOGLOBINE
ET MES RETINES A VITESSE QUASI ATOMIQUE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
TROIS ANNEES ONT PASSE
ET ELLES STAGNENT TOUJOURS DANS MA VIANDE
DEPART STALING-S’RINGUE
ELLES PRENNENT MA LUCIDITE
ET LA VENDE
A CELLE QU’ON APPELLE LA FAUCHEUSE
ET CELA ME FAIT PEUR
QU’UN JOUR ELLES ACCEDENT AU TERMINUS LE SACRE-CŒUR
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
|
||||
13. |
hirondelle
03:17
|
|||
Je repense à deux, trois bédos
Insouciance, époque tcherno
Avant de cramer ma science au double zéro.
Je salive grave,
Coupe mes saves quand le jour se lève, ça livre grave.
Quand l'bourge s'élève ça bicrave
Libre quand j'mouille mes lèvres, ça s'dit brave ???!
Ca se dégrade... Ca se dégrade.
Il est fini le temps des hirondelles,
Désiraient-elles une seule chose que j'disais d'elles ?
Ma putain de vie de jeune en grand jean.
En gros ça se deal entre le verre d'eau et le gin.
Et la mate moi !
Un magma qui me somme mais ne m'a pas!
Hello ! Ici c'est l'jeune blanc bec bello !
Pas de scellés sur mon coffre-fort,
Trop zélé par mes propres tords,
Les souvenirs transpirent de mes pores.
Des grandes gifles,
Sauf quand j'braille!
HIP HOP HIP HOURA !!!
Ou que j'siffle happy.
"Happy days" !
Me prenant pour un hippie sans baise.
T'entends ou quoi?
Ce bruit qui grince sur un vieux disque rayé.
Y a rien qui dénote.
C'est juste un rivage qui s'éloigne et le risque d'oublier.
Tout à déblayer.
Je bégaye pas quand je rap !
Je me perd dans la répétition quand j'dérape.
Nostalgie... Il s'agit plus de s'installer par magie et de me "lost", moi je gît.
Je suis pas molosse quand elle me laisse ça me lasse pas.
Pas véloce quand elle me blesse je ne marche plus
Je suis trop gosse quand elle me teste je ne danse pas
Pas de négoce quand elle me baise je ne pense plus
Époque collège
Années collage à gauche
Âne du fond d'la classe
Pote du radiateur
Meneur des retardataires
Qui viennent en cours
Qu'avec un 4 couleurs
Pas de feuille
Pas d'sac
Pas d'goûté
Pas d'scooter
Époque sket-ba à mille balles
Époque y’a pas d'chérie-chérie
Époque Patrick Ewing
Mickael Air Jordan
Billet d'absence rose
Billet d'retard bleu
La pionne elle est trop bonne
Elle s'fait gué-dra par l'C.P.E.
Époque des p'tits foot
Du centre commercial
De quand on avait la dalle
Survet’ nylon plein de p'tits trous
Les clopes menthol d'une daronne
Qu'on fait tourner
Celui qui dit qu'il fume
70 grammes dans la même journée
Époque 8.6
Tabac à rouler
T'as pas à rouler ? Dis fils ?
T'as pas à rouler ? Même une crotte de nez...
Époque pelotage de nénés
Tout rikiki
Fin du rencard à dix huit heures
J'lui laisse mes gants Tacchini
Époque la honte
D'être avec ces renps
Devant l'école
Époque la honte
De s'prendre une méchante crampe
Derrière l'école
Mauvaise haleine du tin-ma
Le teint mate, le teint blanc
La même couleur, la même douleur
Le froid d'l'hiver j'ai seize ans
Transport en commun
Paysage sans nature
Sur les vitres des ratures
Et des tas d'signature
Dont la mienne
Époque beat-box à balle deux
En heure d'sniffeur d'colle dans la salle deux
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14. |
maison close
01:03
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15. |
meredith
03:20
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Jeune enfant sans parent
C'est pas faux, c'est navrant
Ça m'attriste, c'est marrant
Je médite ces infos :
Meredith, dith, dith
Trop petite, dite, dite ?
Elle grandit dans des cantines
Une clé autour du cou
Pas de « Sonnez les mâtines »
Elle est grande un point c'est tout
Elle rêve, rêve, rêve
D'une brève, trêve, trêve
Meredith la nympho
S'est fait troncher par une foule
C'est marrant, c'est pas faux
Se fait belle comme une poule
Elle est belle, belle, belle
Besoin d'elle, d'ailes, d'ailes
Dans les clubs elle déboule
De la bave en découle
Ses pelles roulent, elle est saoule
Elle roucoule sous la boule
Fait du zèle, zèle, zèle
Brûle ses ailes, z’ailes, z’ailes
Meredith sur le bar
Accueille les fêtards
Ses cuisses se séparent
Se filent ses bas
Confesse, fesse, fesse
Qu'on la laisse, laisse, laisse
Elle distribue des coeurs
Ne regarde pas les corps
Elle dissimule les peurs
Peu importe le décor
Meredith, dites, dites
Où t'habites, bites, bites ?
Une reine de nuit
Embellie par l'alcool
Elle rêve de lui
D'y poser son bémol
Donc elle danse, danse, danse
En transe, danse, danse
Elle perle du front
Une goutte sur chaque son
Des mecs l'affronte
Des doutes entre les seins
Elle gueule gueule gueule
T'es pas seule, seule, seule
Elle rêve des champs,
De l'herbe, du vent,
Elle vomit son métro
Et ses pots d'échappement
Meredith rentre vite
Quand tu pites, pites, pites
Un pied sur une chaise
De l'air sur le visage
Un corps en terre glaise
Elle regarde des images
Meredith, dites, dites
Tu nous quittes, quittes, quittes ?
Elle plonge du 5ème
Un sourire aux lèvres
Elle éponge au centième
La vie et ses merveilles
Meredith, dite
Tu m'évites, vite
Je vois des fantômes
Des tout tout blanc
Ils appuient l'hématome
De ton cou tout blanc
J'ai croqué dans la pomme
De mon chou-chou quand
Elle était dans mon film
Dans mon zoom, foulcamps!!
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16. |
tu pu du cu
02:52
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Tu tues sur l'instru'
Pfff
Tu sues du cul
Tu pues l'intru
Tu sais
Tu pues du cul
Je t'instruis
J'suis malotru
Ca m'attriste, t'as mal au trou
J'suis altruiste et nargue le tout
J'te félicite
T'es l'illicite
Moi j'suis lucide
Tu fais Lucie
T'es mon fantôme, ma fée d'ici
Pas d'visite quand j'pique
C'est décisif
Pas d'gimmick quand j'kick
J'te bizute vite
Tes rêves de mac, de plaques et de péter les bacs
Crève le mac qui braque j'éclate les watts
Traître, je traque les wacks, bref je crache des claques
Héhéhéhé
Mais ta gueule!! ta gueule!!
T'en fais des tonnes, c'est pas du rap, ça détonne
Rien d'étonnant que les autres dorment sans déconner t'es pas un homme
Les Mcs s'frottent comme des p'tites chattes
Ca m'botte pas plus qu'un p'tit chat
Avec une meuf au pite
J'attends plus qu'au mic ils se lattent, pour faire valoir mon must
A s'raconter des comptines et s'faire valoir en guest.
Tsss tssss!!
Tu minimises, je m'immisce dans ton mini biz'
Tu fais néné
Je finis l'buzz et t'immunise
T'es limité, j'suis l'éminence grise
T'es dégouté : j'l'ai mise dans l'mille sans débiter
T'es dans l'impasse, y'a pas la place sur une autre basse
Tu bois la tasse
Tu dates assez comme Thalassa
Un flow passé en thalasso
J'ai tous les as, t'as pas de panache
J'suis l'étalon, t'es l'canasson
J'viens m'étaler sur l'paillasson
Cocorico, ou quand j'ricane des bourricots
T'es trop 'ricain
Laisse-moi tiser mon mojito p'tit Kirikou
Va louer ton style à Kiloutou
J'ai trop d'carats
Une carapace en djellaba
Trop d'carna
Tu perds la face quand t'es là-bas, ça passe pas
T'as tout raté j'ai fais fissa
T'es dans l'maquis
T'as capoté par ché pas qui ???, ça sent l'roussi,
Tu t'es fais rosser par un rookie.
Je t'éthylise
Je t'utilise
J'suis éliciste
Tu m'étalonnes
J'suis l'étalon
Le lyriciste
J'te traumatise
Je t'évapore
J'me gargarise
T'es gourgandine
Les métaphores
C'est pas ton biz'
T'es sémaphore
Le microphone
C'est pas ton fort
Tu parles fort
Tu fais le ouf
Et tu t'étouffes
Moi je m'étoffe
T'es rikiki
Je t'apostrophe
J'suis Hasselhoff
Toi tu figures en bikini
J'suis oculaire
T'es popotin
J'suis opportun
T'es circulaire
J'suis rockin-chair
T'es strapontin
J'suis stratosphère
T'es terre-à-terre
En charentaise
J'suis mocassin
Un mousquetaire
Alexandrin
J'suis critérium
Toi t'es silex
Et préhistoire
J'suis paraphrase
J'suis parapente
T'es autocar
T'es stupéfiant
Je te roule
Je te fume
T'es stupéfait
Je suis la lune
Et toi l'bitume
T'es cétacé
T'es assassin
T'es fracassé
T'es ramassé
J'suis fricassé
Toi pique-assiette
J'suis Picasso
T'es Robinson
T'es favelas
J'suis Bahamas
Sur Chaka Khan
J'suis sarbacane
J'suis baobab
Toi arbre à canne
J'suis électrique
T'es hermétique
j'suis cotillon
J'suis convaincu
T'es testicule
T'es postillon
J'vais t'violenter
Te tourmenter
En paragraphe
T'es télégraphe
J'suis épitaphe
Et épatant
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17. |
paranoïd
03:33
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Il mette du stick sous nos pieds
Des flics sur nos vies,
Ils mettent des films dans nos lits
Et du glossy sur nos lèvres
Des tofs dans nos mags,
Ils prennent la pause dans leur cab,
Ils mettent des claques à nos rêves,
Du poids sur nos têtes,
Tapent du poing sur nos quêtes
Et ça c'est glauque comme une arme,
Ils mettent des points sur nos i,
Des virgules à nos vies,
Ils mettent des titres à nos cancers
Des bouffons à nos concerts,
On nous confine à l'anti-chambre
On nous bassine avec de l'ambre,
J'rap dès décembre
J'vais en descendre un,
Coincés ils tremblent,
Marcher dans des cendres/bien
Froissé sur des murs,
Cerné dans la mort
Ils mettent des prix sur nos envies
Et des logos sur Gandhi
J'viens ronger tes ombres
Ranger tes ongles
Court et manger tes songes
Plus d'fleur dans nos cheveux
Rasé par des pubs
Voter sans les urnes
Larme de croco sur l'polo dans l'troupeau
Les chenilles tournent en rond
Et les cheminées à plein régime
Les termites creusent le tronc
Coupe-faim anti-déprime
Comprimé en gélule
Chasse à la cellulite
Chimie dans les cellules
Pétale imprimé de tulipe
Tours jumelle
Brebis jumelée
Grande gueule muselée
Matière grise, mausolée
Huile de palme
Napalm dans les douceurs
Aspartame, pique et pique
Dans les douleurs
Pierre angulaire
Cycle séculaire
Viande moléculaire
Acide citrique dans les molaires
Péridurale
Attaque dorsale
Développement durable
Dans les campagnes publicitaires
L'air sec du mois d'août
Inceste dans une église
Un zeste de citron
Dans une citerne à mazout
Canine abimée
Apnée en abysse
Une feuille de cannabis
Pour écrire un long pamphlet
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18. |
la pomme
03:26
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Se faire manger par nos souvenirs
Et croquer dans la pomme.
On se dit elle est belle la vie,
Elle roule.
- On se disait la même fumant nos zoules -
Se faire rattraper par nos désirs et lésions.
Merde ça colle !
La dépression cherche sa définition
Et ses cas d'école.
C'est la nuit qu'il fait beau quand le soleil dîne,
C'est l'ennui qui te sonde quand le regard chine,
C'est le gris, c'est immonde quand le bleu vacille,
C'est la mine qui te plombe quand elle t'habille.
Et qui frappe dans ses mains quand le rideau tombe ? Je vibre.
Fallait pas se dire que t'avais le temps de conjurer le sort !
Patiemment, de conjuguer les torts.
Je les entends tous ces cons qui se disaient dealer de l'or.
De la poudre aux yeux sur une vie d'arc en ciel,
C'est toujours mieux pour une vie noire sans ciel.
Je me fous que mon texte soit sombre ou que mes idées te plombent.
C'est mon quart d'heure américain et ma tête que je sonde.
Je danse le slow avec les miens en attendant le bisou de blonde.
Les pères tombent et ma femme s'envole,
Pas d'épitaphe sur ma pierre tombale.
Quand je tire sur le zoul une taffe et que mon coeur s'emballe
Et que ce boulet me baffe et que mon corps se sent mal.
Ils disent tous qu'il faut se faire à la vie.
Alors à la vie on dit oui et à l'envi on dit "SI"
Et à l'avenir on pense peut être
Qu'on aura le temps de s'y remettre...
Et puis on matte sa destinée se distiller dans une eau de vie.
En tisant la bouteille et s'accrochant à l'eau de vie.
Celle qu'on a vécu dans le "SI",
Qu'on investit la nuit
Pendant que le fruit pourrit
Et qu'on la matte du coin de l'oeil.
C'est ton arôme qui pue comme le fantôme d'une rêve en deuil vide.
Vidé de sa contenance,
Vidé de son jus.
Vidé de sa prestance,
Vidé de son dû.
Et les week-end on se met la gueule
En évitant d'être seul.
On préfère l'ébriété !
Je l'ai vite descendu mon soleil qui brillait l'été.
Pourtant pas plus belle la vie quand je la vois en double,
C'est deux fois plus de tout dans mon whisky trouble.
Ça pique mes yeux,
Ça tic mon oeil,
Ça me nique les deux quand je dis oui, oui, oui.
Sur mon grand tourniquet, je veux m'évanouir.
Je suis grand, je veux tout niquer, mais je me regarde mourir.
Un grand enfant qui n'a pas fini de grandir tu me diras ?
Et ouais j'ai le temps d'être contenté et de me mettre à chanter tu verras...
Nourri au sein de la télé,
Éduqué par des mimes.
J'en veux pas de ton modèle zélé au bout de ma mine
Ca gâche mes feuilles,
Ça nique mon teint.
Je m'attache au sol et je tue mon temps.
Création cynique sous spleen,
Observateur d'un monde trop "clean",
Y’a trop d'erreurs sur cette droite ligne.
Autant d'aigreurs qui remplissent mes abcès
Basés sur mes jougs, baisés par des fous.
Des rêves blancs délaissés,
Écrasés par des foules, comment allez vous ?
Graver sur les bancs de mon enfance à l'excès.
Oh mais c'est trop chou ! Il t'en reste un bout !
Allez file maintenant !
Au coin !
Et reste debout !
Se faire manger par nos souvenirs,
Et croquer dans la pomme,
On se dit elle est belle la vie,
Elle roule.
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19. |
fable
02:05
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C’est une dinde et ses dindonneaux
Sur le boulevard du cachalot
En train de donner des noms d’oiseaux
Au vendeur d’asticots
Des pies épient et puis « cuicui »
La rumeur va bon train
Le scandale s’éternise
V’là les chouettes, v’là la nuit
Les hiboux flambent sur le macadam
En linges précieux, bijoux en or
À la station de métropopotame
A quinze dans l’escaligatore
Y’a trois gazelles qui font du zèle
À trois lionceaux à Alma-Marceau
Et un vautour déploie ses ailes
Vole le larfeuille d’un escargot
En escarpin y’a une lapine
Qui parle fort à sa copine
De sa rencontre avec la fouine
Une meute de loups qui mettent des baffes
Pendant qu'ils bollossent une girafe
Ça se passe du côté d’Télégraphe
À pas cent mètres d’chez Edith Piaf
Aristochats se roulent des pelles
Belle et l’clochard plat d’spaghetti
Y’a même un couple d’hirondelles
Inséparable, depuis vingt vies
Chat gris dans la gouttière
Chante
Rossignol à la chatte blanche
Malgré les coups de manche
De la concierge madame Pervenche
Les canards mangent au Mac Donald
Et les poulets au K.F.C.
Les pythons font de l'escalade
Les éléphants peuvent te tromper
Deux moutons mastiquent du pop-corn
Au cinéma en haut d’forme
Ils r’gardent un film de cowboy
Où y’a un shérif et des coyotes
Quand flamant rose aura des dents
Il se posera sur ses deux pieds
En arrêtant d'tenir les murs
Pour dealer de la dure
Une vache pimbêche nunuche
Attend à Châtelet les Halles
Elle sert son sac en peau d'autruche
Quand elle croise les chacals
Dans l'gymnasium de Bois-Colombe
Y’a des taureaux qui poussent du fer
Pour avoir des muscles tout rond
Et tester les ours polaires
Et les souris de discothèques
Qui singent les poules aux oeufs d'or
Qui pour un peu de jet-set
Font ce que demandent les condors
Les sirènes chantent
Porte de Chatillon
Altercation entre requin-marteau
Et couteau papillon
Le monde est un grand zoo
Voilà son vrai décor
J'préfère les animals
Car pour vous y’a faute d 'accord
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20. |
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