Benjamin Schoos 'The Direct Way To Melancholy' (Freaksville)
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The Direct Way To Melancholy is not only an album of stirring new music, it also doubles up as a prescription best taken just as the blue hour descends, as the title suggests. Liege-born, Brussels-based musician Benjamin Schoos’ latest instrumental album is almost genetically-engineered to incite a sense of wishfulness, and to allow one’s thoughts to drift while also granting the listener space to luxuriate in the moment.
These chamber pop pieces proffer simple, unforgettable melodies, supported by sumptuous strings that help elevate us in a deluxe listening experience. Following the fleeting full orchestral introduction of ‘Sans voix’ (without voice), we plunge headlong into the title track with its plaintive piano, soon accompanied by plucked strings and staccato strokes that consolidate the tristful atmosphere.
Songs like ‘I Love You Sea Monster!’ are almost minimalist in their approach, with a cascading piano buttressed by sympathetic synthetic sounds, and ‘Scripted Reality’, conversely, is predicated on optimistic arpeggios. Elsewhere, the unmistakable Les Ondes Martenot of Christine Ott makes a spooky cameo on the delectable ‘La grande vallée’, and Jerome Mardaga's guitar on ‘Murmuration’ is redolent of Michael Rother’s more reflective moments on his late seventies solo albums.
And then there’s the closing track, written and recorded with French producer Gilles Martin whose credits include Malaria!, Tuxedomoon and Minimal Compact; ‘Droomtuin’ is a mesmerising, psychedelic conclusion to an album already full of surprises. Underground French pop made in Belgium never sounded this texturally lush before. Melancholy is only the press of a button away.
FR
Benjamin Schoos “The Direct Way To Melancholy →” (Freaksville)
Presque 20 ans après la création du label Freaksville, Benjamin Schoos revient dans la maison pop par la musique de chambre.
Jamais là où l’attend, le compositeur également auteur de son premier roman graphique (U-mains, 2023) sort le grand jeu sur ce disque instrumental, le 16ième depuis le début de sa carrière. Et alors que la majorité des musiciens semblent obsédés par l’intelligence artificielle et l’automatisation des chansons, le Liégeois infatigable revient à l’essentiel : 9 pièces en piano presque solo que les robots ne semblent pas encore prêts à écrire. Définitivement humain, après tout, Schoos explique : « j’avais envie de continuer mon travail de compositeur mélodiste ». Ce travail dans la marge, et sans voix, il a été débuté avec The Love Note (2021), un autre album instrumental où le touche-à-tout explorait déjà le romantisme instantané des touches noires et blanches.
Trois ans plus tard, il persiste et il s(a)igne encore un album dans la même veine. Parce que si tous les chemins mènent à Rome, le plus direct pour la mélancolie, c’est évidemment le piano.
Enregistré pour partie dans le légendaire studio parisien de CBE (Françoise Hardy, Lee Hazlewood, Nino Ferrer, etc) avec le pianiste Christophe Cerri, The Direct Way To Melancholy → est donc un disque à fleur de peau où dix doigts posés sur un clavier font le plus gros du boulot. On imagine parfois la voix fantôme sur certains titres (le très Yann Tiersen Murmuration), on entend des cordes discrètes qui évoque le travail de musique de chambre de Gonzales avec Jarvis Cocker (Room 29, 2017) et les connaisseurs feront peut-être le lien avec cet autre passionné de pièces néo-romantiques qu’est Jean-Philippe Goude.
Minimaliste mais pas simpliste, The Direct Way To Melancholy → est donc une nouvelle exploration de la face sensible de Schoos, façon cowboy de fin de nuit trompant le sommeil avec les deux mains posées sur le Steinway du bar. Mixé par Gilles Martin (Tuxedomoon, Minimal Compact, Miossec, etc), ce disque de belle solitude peut néanmoins compter sur des renforts de luxe, comme celui de la légende des ondes Martenot, Christine Ott, déjà entendu chez Radiohead, Tindersticks et – tiens tiens – Jean-Philippe Goude.
A celles et ceux qui continuent de chercher le cœur dans la musique, plus besoin de courir dans tous les sens : la musique de chambre ici offerte par Benjamin Schoos est assez grande pour tout le monde ; à condition que l’enchainement parfait des bonnes notes vous procure encore cette émotion devenue si rare dans un monde inondé par les fausses mélodies. Pour le musicien belge de 46 ans, The Direct Way To Melancholy → est une nouvelle occasion de se mettre à nu, sans artifice. C’est ce que certains appellent l’album de la « naturité ».
« Définitivement humain, entièrement organique, émouvant de la première à la dernière note *** » Moustique
« Une pop de chambre gorgée de cordes graciles, et dominée par le piano , évoquant ici des dérives ambient ****» Focus Vif
« Un album qui va droit au coeur, inestimable et juste parfait au spleen de l’automne » Larsen
« On se laisse emporter par ces ambiances atmostphériques très romantiques *** » Le Soir
credits
released September 25, 2024
Benjamin Schoos
The Direct Way To Melancholy
Composed By Benjamin Schoos
Except 1 composed by Benjamin Schoos, Chris Cerri
Except 9 composed by Benjamin Schoos, Gilles Martin and Chris Cerri
Freaksville Publishing 2024
Produced By Benjamin Schoos & Chris Cerri
Recorded By David Mestre at CBE Studio
Recorded by Chris Cerri at Atelier Sonic
Recorded by Nicolas Stevens at Mekasonic Studio
Recorded by Maxime Wathieu at Wood Studio
Recorded By Gilles Martin at Farside
Mixed and Mastered by Gilles Martin at Farside
Steinway Piano, Rhodes Fender, Moog Bass Guitar : Chris Cerri
Keys : Benjamin Schoos
Strings: Nicolas Stevens Ensemble
Cello: Jean-François Assy
Les Ondes Martenot : Christine Ott
Percussions : Sacha Toorop
Guitar : Jerome Mardaga
Front art cover by Sofie Vangor
Artwork by Pascal Schyns
When he's not running the brilliant Freaksville label, Benjamin Schoos is concentrating his efforts into producing lush,
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