1. |
J'aimerais tant
04:08
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Oh ! J’aimerais tant
Rester m'endormir
Auprès de toi
S'aimer tout les deux
Mais je dois partir
La nuit reste avec toi
Le train n'attendra pas
Et mes larmes coulent déjà,
Alors, Amour, à demain.
Oh j'aimerais tant
Rester m'endormir
Auprès de toi
S'aimer tous les deux
Mais je dois partir
La nuit reste avec toi
Le train n'attendra pas
Et mes larmes coulent déjà,
Alors, Amour, à demain.
Je te vois, Je te vois , je te vois
Je te vois, Je te vois de là.
Je ne vois, je ne vois, je ne vois
Je ne vois, je ne vois que toi
Que tu sois, que tu sois, que tu sois
Que tu sois, que tu sois pas là
Ou bien là, ou bien là, ou bien là
Ou enlacée dans mes bras.
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2. |
Bien certain
03:23
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S’il n’est rien de nouveau,
Mais si toute existence
Fût déjà, notre esprit
S’abuse étrangement
Pour la seconde fois,
Il donne en vain naissance,
Dérobant les trésors
À l’abri des lumières,
Le soleil en son tour
Me montrait votre image
En quelque antique livre
Du temps où l’art d’écrire
Apparaissait au jour
J’aimerais voir ce que
Ce vieux monde a pu dire
Ah! J’en suis bien certain : les esprits d’un autre âge
À de moins beaux objets ont donné leur suffrage.
Par moi, par toi le jour, mon corps, la nuit mon âme
Se voient ainsi privés du repos qu’ils réclament.
Voir si nous progressons
Ou si nous faisons pire,
Si rien ne change au cours,
De nos révolutions.
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3. |
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Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici.
Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ?
Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici.
Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ?
Pleure ! mais, tu fais bien, cache-toi pour pleurer.
Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer,
Savoures bien tes larmes
Dans le fond de ton coeur, comme un fruit pour l'été,
Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer,
Mets à part ton trésor (de larmes)!
Quelle ombre flottait dans ton âme ?
Était-ce long regret ou noir pressentiment,…
….Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins,
Toutes ces jeunes soeurs, l’amour et ses douceurs
Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains.
Oh ! Pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici.
Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ?
Pleure ! mais, tu fais bien, cache-toi pour pleurer.
Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer,
Savoures bien tes larmes
Dans le fond de ton coeur, comme un fruit pour l'été,
Garde un asile en toi. Pour t'en désaltérer,
Mets à part ton trésor (de larmes)!
Car la fleur, qui s'ouvrit avec l'aurore en pleurs,
Et qui fait à midi de ses belles couleurs
Admirer la splendeur (timide),
Sous ses corolles d'or, loin des yeux importuns,
Au fond de ce calice où sont tous ses parfums,
Souvent cache une perle (humide) !
Quelle ombre flottait dans ton âme ?
Était-ce long regret ou noir pressentiment,…
….Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins,
Toutes ces jeunes soeurs, l’amour et ses douceurs
Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains.
Quelle ombre flottait dans ton âme ?
Était-ce long regret ou noir pressentiment,…
….Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins,
Toutes ces jeunes soeurs, l’amour et ses douceurs
Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains.
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4. |
Constellation
05:01
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5. |
Sans l'oublier
03:58
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Sans l’oublier, on peut fuir ce qu’on aime,
On peut bannir son nom de ses discours,
Et, de l’absence implorant le secours,
Se dérober à ce maitre suprême
Sans l’oublier !
Sans l’oublier, j’ai vu l’eau, dans sa course
Porter au loin la vie à d’autre fleur;
Fuyant alors le gazon sans couleur,
J’imitai l’eau fuyant loin de la source,
Sans l’oublier !
Sans oublier une voix triste et tendre,
Oh! que de jours j’ai vus naître et finir !
Je la redoute encore dans l’avenir :
C’est une voix que l’on cesse d’entendre,
Sans l’oublier !
Sans l’oublier, on peut fuir ce qu’on aime,
On peut bannir son nom de ses discours,
Et, de l’absence implorant le secours,
Se dérober à ce maitre suprême
Sans l’oublier !
Sans l’oublier, j’ai vu l’eau, dans sa course
Porter au loin la vie à d’autre fleur;
Fuyant alors le gazon sans couleur,
J’imitai l’eau fuyant loin de la source,
Sans l’oublier !
Sans oublier une voix triste et tendre,
Oh! que de jours j’ai vus naître et finir !
Je la redoute encore dans l’avenir :
C’est une voix que l’on cesse d’entendre,
Sans l’oublier !
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6. |
Wolf 359
06:51
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7. |
La sincère
03:07
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Veux-tu l’acheter ?
Mon coeur est à vendre.
Veux tu l’acheter,
Sans nous disputer ?
Dieu l’a fait d’aimant ;
Tu le feras tendre
Dieu l’a fait d’aimant
Pour un seul amant !
Moi, j’en fais le prix ;
Veux-tu le connaître ?
Moi, j’en fais le prix ;
N’en sois pas surpris.
As-tu tout le tien ?
Donne ! Et sois mon maître.
As-tu tout le tien,
Pour payer le mien ?
S’il n’est plus à toi,
Je n’ai qu’une envie
S’il n’est plus à toi,
Tout est dit pour moi.
Moi, j’en fais le prix ;
Veux-tu le connaître ?
Moi, j’en fais le prix ;
N’en sois pas surpris.
Le mien glissera
Fermé dans la vie ;
Le mien glissera
(Et) Dieu seul l’aura !
Car, pour nos amours,
La vie est rapide ;
Car, pour nos amours,
Elle a peu de jours.
L’âme doit courir
Comme une eau limpide ;
L’ame doit courir,
Aimer ! Et mourir.
Moi, j’en fais le prix ;
Veux-tu le connaître ?
Moi, j’en fais le prix ;
N’en sois pas surpris.
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8. |
Almost There
03:59
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9. |
Tu te rappelleras
03:27
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Tu te rappelleras ce ravin capricieux,
c'est là que palpitaient les arômes grimpants,
de temps en temps passait un oiseau revêtu
de lenteur et de pluie : son costume d'hiver.
Tu te rappelleras les présents de la terre :
Tu te rappelleras
l'irascible parfum, avec la fange d'or,
avec la fange d'or,
les herbes du buisson et les folles racines,
et les folles racines,
sortilège d'épine et pareil à l'épée.
Ce fut alors comme jamais, comme toujours :
nous partons tous les deux vers le lieu sans retour
pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre.
Ce fut alors comme jamais, comme toujours :
nous partons tous les deux vers le lieu sans retour
pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre.
Tu te rappelleras le bouquet rapporté
par toi, bouquet fait d'ombre et d'eau et de silence,
bouquet pareil à la pierre entourée d'écume.
Tu te rappelleras, Tu te rappelleras
Tu te rappelleras les présents de la terre :
Tu te rappelleras
l'irascible parfum, avec la fange d'or,
avec la fange d'or,
les herbes du buisson et les folles racines,
et les folles racines,
sortilège d'épine et pareil à l'épée.
Ce fut alors comme jamais, comme toujours :
nous partons tous les deux vers le lieu sans retour
pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre.
Ce fut alors comme jamais, comme toujours :
nous partons tous les deux vers le lieu sans retour
pour y trouver tout ce qui est en train d'attendre.
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10. |
Cakewalk
03:12
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11. |
J'avais froid
03:14
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Je l'ai rêvé ? c'eût été beau
De s'appeler ta bien-aimée ;
D'entrer sous ton aile enflammée,
Où l'on monte par le tombeau :
Il résume une vie entière,
Ce rêve lu dans un regard :
Je sais pourtant que ta paupière
En troubla mes jours par hasard.
Non, tu ne cherchais pas mes yeux
Quand tu leur appris la tendresse ;
Ton coeur s'essayait sans ivresse,
Il avait froid, sevré des cieux :
Seule aussi dans ma paix profonde,
Vois-tu ? j'avais froid comme toi,
Et ta vie, en s'ouvrant au monde,
Laissa tomber du feu sur moi.
Je t'aime comme un pauvre enfant
Soumis au ciel quand le ciel change ;
Je veux ce que tu veux, mon ange,
Je rends les fleurs qu'on me défend.
Couvre de larmes et de cendre,
Tout le ciel de mon avenir :
Tu m'élevas, fais-moi descendre ;
Dieu n'ôte pas le souvenir !
Je t'aime
comme un pauvre enfant
Je veux
ce que tu veux, mon ange,
Je l'ai rêvé
c'eût été beau
De s'appeler
ta bien-aimée
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Ezechiel Pailhès Paris, France
New album "Ventas Rumba" out May 17th 2024 on Circus Company !
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