Aller au contenu

Lettonie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

République de Lettonie

(lv) Latvijas Republika

Drapeau
Drapeau de la Lettonie
Blason
Armoiries de la Lettonie
Hymne en letton : Dievs, Sveti Latviju (« Dieu, bénis la Lettonie »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Description de cette image, également commentée ci-après
La République de Lettonie en Europe (l'Union européenne en vert clair).
Description de l'image Carte de Lettonie.png.
Administration
Forme de l'État République parlementaire
Président Edgars Rinkēvičs
Première ministre Evika Siliņa
Parlement Saeima
Langues officielles Letton
Capitale Riga

56° 57′ N, 24° 06′ E

Géographie
Plus grande ville Riga
Superficie totale 64 559 km2
(classé 121e)
Superficie en eau 3,62 %
Fuseau horaire UTC + 2
Histoire
Entités précédentes
Indépendance Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand

Drapeau de l'URSS Union soviétique
Démographie
Gentilé Letton, Lettone[1]
Population totale (début 2020[2]) 1 907 675 hab.
(classé 145e)
Densité 30 hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en augmentation 40,266 milliards de $
+ 3,33 %[3]
PIB (PPA) (2022) en augmentation 70,532 milliards de $
+ 7,33 %[3]
PIB nominal par hab. (2022) en augmentation 21 311,146 $
+ 3,54 %[4] (47e)
PIB (PPA) par hab. (2022) en augmentation 37 329,794 $
+ 7,55 %[4] (51e)
Taux de chômage (2022) 8,1 % de la pop. active
+ 7,37 %
Dette publique brute (2022) Nominale
17,098 milliards d'
+ 13,84 %
Relative
47,322 % du PIB
+ 3,73 %
Monnaie Euro[5] (EUR)
Développement
IDH (2021) en diminution 0,863[6] (très élevé ; 39e)
IDHI (2021) en diminution 0,792[6] (33e)
Coefficient de Gini (2020) 35,7 %[7]
Indice d'inégalité de genre (2021) 0,151[6] (40e)
Indice de performance environnementale (2022) en augmentation 61,1[8] (15e)
Divers
Code ISO 3166-1 LVA, LV
Domaine Internet .lv, .eu[a]
Indicatif téléphonique +371
Code sur plaque minéralogique LV
Organisations internationales Drapeau des Nations unies ONU :
Drapeau de l'OTAN OTAN :
COE :
Drapeau de l’Union européenne UE :
CBSS :

La Lettonie (en letton : Latvija), en forme longue la république de Lettonie (en letton : Latvijas Republika) est un État souverain d'Europe du Nord dont le territoire s'étend sur le flanc oriental de la mer baltique. Le territoire possède des frontières terrestres avec la Russie et la Biélorussie à l'Est et est entouré par l'Estonie au nord et la Lituanie au sud.

La Lettonie est une république unitaire dotée d'un régime parlementaire. Elle a pour capitale Riga et pour langue officielle le letton. En , la population de la Lettonie est d'environ 1,82 million d'habitants.

D'abord habité par des peuples fenniques apparentés aux finnois/estoniens au VIe millénaire av. J.-C. puis des tribus baltes depuis le IVe millénaire av. J.-C., le territoire de la Lettonie connait un âge viking avant d'être colonisé et christianisé par des moines-soldats allemands lors des croisades baltes. Durant le Moyen Âge, les Allemands asservissent les populations indigènes et développent le commerce sur la mer Baltique. Tout au long de l'histoire, le pays est convoité par les puissances voisines : Pologne, Suède puis Russie, qui envahissent tour à tour le pays tout en s'alliant avec le pouvoir local allemand. L'influence tardive du libéralisme et du nationalisme romantique dans cette région d'Europe pousse les indigènes baltes à s'émanciper des tutelles allemandes et russes puis à développer un sentiment national letton unifié à partir du XIXe siècle. Profitant de l'instabilité consécutive à la révolution russe, les Lettons créent leur propre État à partir de 1918. La République de Lettonie est reconnue par les grandes puissances après la victoire dans sa guerre d'indépendance contre la Russie bolchévique en 1920. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la population lettone est victime de persécutions et de crimes de masse perpétrés tant par l'Union soviétique que par l'Allemagne nazie. L'URSS occupe et annexe illégalement le territoire jusqu'en 1991, date à laquelle la Lettonie retrouve son indépendance.

La Lettonie réintègre à partir des années 1990 la sphère d'influence européenne. Elle rejoint l'Union européenne et l'OTAN à partir de 2004. La Lettonie est également membre de la zone euro, de l'ONU, de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), du Conseil de l'Europe, de l'espace Schengen, de l'OCDE ou encore du Conseil des États de la mer Baltique, et est observateur au Conseil nordique et à l’Organisation internationale de la francophonie.

Pays de culture balte possédant un folklore, une origine et une langue semblables à celles de la Lituanie, la Lettonie a également reçu des apports de la culture nordique fennique des indigènes lives apparentés aux peuples voisins estoniens, et a été influencée par la culture allemande dominante pendant des siècles[9],[10],[11]. Elle est politiquement liée à ses voisins : l'Estonie et la Lituanie, avec lesquelles elle est engagée dans la lutte contre l’impérialisme russe[12],[13],[14],[15]. Malgré sa population déclinante et son statut de petite nation, la Lettonie est un pays développé avec un Indice de développement humain élevé (39e sur 191 pays) et sa capitale Riga constitue le principal centre économique des pays baltes.

À partir du XIIIe jusqu'au XVIe siècle, la Lettonie, qui s'étendait en Livonie et en Courlande, était la possession des chevaliers teutoniques de l'ordre de Livonie. Au XVIIe siècle, elle faisait partie de la Pologne et de la Suède depuis 1625. Le roi suédois Gustave II fonda, en 1632, l'université de Tartu (en allemand : Dorpat) ainsi qu'une cour d'appel à Tartu, tandis que le journal officiel du gouvernement suédois publiait l'une de ses éditions à Riga en letton. Au début de 1655, le roi suédois réclama des barons balto-allemands l'allégeance à la couronne suédoise.

Au XVIIIe siècle, la Livonie et la Courlande font partie de l'Empire russe par le traité de Nystad : la Lettonie est composée du gouvernement de Courlande et d'une partie du gouvernement de Livonie. La domination traditionnelle des grands propriétaires germano-baltes et la langue allemande (langue administrative avec le russe jusqu'en 1917) ont cependant été conservées dans le pays.

Au cours de la guerre civile en Russie (1917-1922), la plupart des divisions militaires lettonnes (créées pendant la Première Guerre mondiale) combattirent contre l'Allemagne aux côtés des bolcheviks. Toutefois par la signature du traité de Brest-Litovsk le , la Russie soviétique cède les États baltes à l'Empire allemand. Selon ce traité, la Lettonie aurait dû être annexée par le Reich, mais la défaite allemande du lui permet de déclarer pour la première fois son indépendance qui est reconnue internationalement en 1919 (République de Lettonie, 1918-1940).

En , durant la Seconde Guerre mondiale, elle est d'abord envahie, comme le prévoyaient les clauses secrètes du Pacte germano-soviétique (en même temps que les deux autres pays baltes), par l'URSS après un « plébiscite » organisé pour donner à l'annexion de la Lettonie une apparence de légitimité. Les États-Unis[16] et la plupart des pays non-communistes membres de l'ONU, ainsi que, par la suite, le Parlement européen[17],[18],[19], la CEDH et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU[20] n'ont pas reconnu l'incorporation de la Lettonie parmi les quinze républiques socialistes soviétiques et ont continué à la reconnaître de jure comme État souverain[21],[22],[23].

Quelque 70 000 Lettons furent déportés par les Soviétiques et seule une minorité survécut au goulag ; ils furent remplacés après la guerre par des colons russes. Beaucoup de Lettons se réfugièrent dans la campagne ou en formant un « maquis » letton.

L'Allemagne nazie envahit la Lettonie en 1941. Les maquisards lettons sont alors organisés en milices paysannes pour lutter contre les partisans des Soviétiques. Accusés en bloc d'avoir soutenu les Soviétiques, environ 70 000 juifs lettons furent assassinés en Lettonie durant la Seconde Guerre mondiale, par des Einsatzgruppen allemands mais aussi par des unités paramilitaires et les forces de police auxiliaires lettones[24]. D'autres Lettons ont choisi de rejoindre l'Armée rouge (cf. affaire Kononov (en)).

L'Armée rouge a réoccupé à partir de 1944 la Lettonie, que l'URSS annexa sous le statut de république socialiste soviétique. À la fin de la guerre, un grand nombre de familles lettones trouvèrent refuge en Suède puis en Allemagne, aux États-Unis, au Canada et en Australie.

Pendant l'occupation soviétique, la lutte armée par les maquisards lettons continua jusqu'à la mort de Joseph Staline en . Pour priver la résistance lettone de ses approvisionnements, les Soviétiques lancèrent un programme de collectivisation forcée des fermes. En 1949, une seconde vague de déportations eut lieu : 42 133 personnes furent déportées à Krasnoïarsk, Amur, Irkoutsk, Omsk, Tomsk et Novossibirsk en Sibérie (soit 2 % de la population lettone avant la guerre). En même temps, les autorités soviétiques transférèrent des milliers de Russes en Lettonie, dans le cadre d'un programme de russification du pays.

En raison de la politique répressive soviétique d'après-guerre, les conditions d'un libre développement de la culture nationale lettone en dehors de la Lettonie étaient meilleures qu'en Lettonie elle-même.

Redevenue indépendante en 1991, comme la Lituanie et l'Estonie avant même l'effondrement total de l'Union soviétique, la Lettonie n'adhère pas à la CEI. La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité russophone, qui constitue alors un tiers de la population, selon des lois qui furent examinées par une délégation du Conseil européen[25]. Les conditions de naturalisation sont assez draconiennes et un nombre important de Russes sont privés de la citoyenneté et bénéficient d'un simple titre de séjour permanent. Ainsi, le pourcentage de Russes restant sans droits civiques s'établit à près de 11,23 % de la population totale en 2017[26]. Environ 25 000 Russes vivent actuellement en Lettonie[27].

Du fait de la non-reconnaissance internationale de leur annexion par l'URSS (voir plus haut), les trois pays baltes ont pu, contrairement aux douze autres républiques ex-soviétiques, quitter la sphère d'influence russe, opter pour une politique euro-atlantique et finalement adhérer à l'OTAN en , puis à l'Union européenne le .

Le , Raimonds Vējonis, ancien ministre de l'environnement (2002-2011) puis de la défense (2014-2015), est élu président de la Lettonie pour un mandat de quatre ans, faisant de lui le premier chef d'État d’un parti écologiste dans l'Union européenne.

Selon la radio lettone, en janvier 2024, la société de production militaire lettone «EMJ metals» a entamé une coopération avec le constructeur finlandais de véhicules militaires Patria[28].

Organisation des pouvoirs

[modifier | modifier le code]

La Constitution date de 1922 et est restaurée en 1993, instaurant une république parlementaire. Le Parlement letton, la Saeima, est unicaméral et comporte cent sièges : il est élu au suffrage universel direct tous les quatre ans.

Le président de la république est élu par les députés de la Saeima pour un mandat de quatre ans. Le vote se déroule à bulletin secret et à la majorité absolue (soit cinquante et une voix minimum sur cent). Son mandat est renouvelable une fois. Le président nomme le Premier ministre, qui forme avec son cabinet le pouvoir exécutif du gouvernement.

Enfin depuis 1996 une Cour constitutionnelle chargée de contrôler la constitutionnalité des lois a été mise en place.

Relations avec l'Union européenne

[modifier | modifier le code]
La Lettonie a signé le Traité de Lisbonne en 2007.

La Lettonie compte parmi les États membres de l'Union européenne depuis le . Le pays dépose officiellement sa candidature pour l'adhésion aux Communautés européennes le et les négociations débutent en à la suite du feu vert donné par le Conseil européen de Helsinki de .

Riga signe à Athènes le le traité d'adhésion aux côtés des autres pays candidats à l'adhésion (Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Slovénie). Le , un référendum sur la ratification par la Lettonie du traité d'adhésion à l'Union européenne donne 67 % de votes favorables contre 32,3 % d'opinions négatives, avec un taux de participation de 72,53 %[29]. Le , la Lettonie entre dans l'Union.

L'entrée de la Lettonie dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de l'importante crise financière de 2008 [réf. nécessaire]. C'est seulement le que le pays y adhère à la suite d'un vote le par la Saeima[30].

Relations avec l'Ukraine

[modifier | modifier le code]

La Lettonie et l'Ukraine faisaient partie de l'Union soviétique jusqu'en 1991, et avant 1918 de l'Empire russe.

Le 12 février 1992, les deux pays ont établi des relations diplomatiques.

En janvier 2022, lors de la crise russo-ukrainienne de 2021-2022, la Lettonie a annoncé qu'elle enverrait des systèmes de défense aérienne FIM-92 Stinger en Ukraine. Les systèmes de défense aérienne ont été livrés en février 2022, peu avant l’invasion russe de l’Ukraine[31]. La Lettonie a immédiatement condamné l'invasion russe de l'Ukraine au cours de ses premières heures, s'est déclarée prête à accueillir des réfugiés ukrainiens et a suspendu la délivrance de visas lettons aux citoyens russes[32].

Divisions administratives

[modifier | modifier le code]
Les quatre régions historiques culturelles lettones.
Carte des novadi (en ).

La Lettonie est divisée en quatre régions historiques qui ont aussi une valeur administrative secondaire :

À compter du , la Lettonie est divisée en 119 municipalités (novads en letton) et neuf villes au statut spécial de la ville républicaine (en letton : republikas pilsētas). Les novadi peuvent être composées de villes et d'une ou plusieurs communes (pagasti[33]).

Jusqu'à cette réforme, la Lettonie était divisée en sept villes républicaines et 26 districts (en letton : rajons), lesquels étaient subdivisés en pagasti.

Chaque subdivision a une sphère d'influence sur les différents aspects du service public et perçoit une partie des impôts sur le revenu payés par les personnes enregistrées dans la subdivision.

Principales villes de Lettonie
Blason Nom Municipalité Pop.
(2011)
Pop.
(2022)
Riga Riga 658 640 605 802
Daugavpils Daugavpils 93 312 79 120
Liepāja Liepāja 76 731 67 360
Jelgava Jelgava 59 511 54 694
Jurmala Jurmala 50 840 50 561
Ventspils Ventspils 38 750 32 955
Rēzekne Rēzekne 32 328 26 481
Valmiera Valmiera 25 130 22 757
Ogre Ogres 24 840 22 872
Jēkabpils Jēkabpils 24 635 21 418
Tukums Tukuma 18 402 16 528
Salaspils Salaspils 17 099 17 808
Cēsis Cēsu 16 764 14 766
Olaine Olaines 12 023 10 224
Kuldīga Kuldīgas 11 761 9 974
Saldus Saldus 11 396 9 520
Dobele Dobeles 10 331 8 647
Talsi Talsu 10 266 8 712
Bauska Bauskas 9 508 9 755
Krāslava Krāslavas 9 112 7 086
Sources[34],[35]:

Géographie

[modifier | modifier le code]
Carte
Carte interactive de la Lettonie

La Lettonie se situe en Europe du Nord, sur les rives orientales de la mer Baltique et dans la partie nord-ouest du craton d'Europe de l'Est (en) (CEE), entre le 55e parallèle nord et le 58e parallèle nord (une petite partie se trouve au nord de 58°) et le 21e méridien est et le 29e méridien est (une petite partie se trouve à l'ouest de 21°). La Lettonie a une superficie totale de 64 559 km2, dont 62 157 km2 de terres, 18 159 km2 de terres agricoles[36], 34 964 km2 de terres forestières[37], et 2 402 km2 d'eaux intérieures[38].

La longueur totale des frontières de la Lettonie est de 1 866 km. La longueur totale de ses frontières terrestre est de 1 368 km, dont 343 km sont partagés avec l'Estonie au nord, 276 km avec la fédération de Russie à l'est, 161 km avec la Biélorussie au sud-est et 588 km avec la Lituanie au sud. La longueur totale de sa frontière maritime est de 498 km, partagée avec l'Estonie, la Suède et la Lituanie. Son étendue du nord au sud est de 210 km et d'ouest en est de 450 km[38].

La majeure partie du territoire letton se trouve à moins de 100 m d'altitude. Son plus grand lac, le lac Lubans, a une superficie de 80,7 km2, son lac le plus profond, lac Drīdzis, a une profondeur de 65,1 m. Le fleuve le plus long du territoire letton est le Gauja, avec une longueur de 452 km. Le plus long fleuve traversant le territoire letton est le Daugava, qui a une longueur totale de 1 005 km, dont 352 km sur le territoire letton. Le point le plus élevé de la Lettonie est le Gaiziņkalns culminant à 311,6 m. La longueur de la côte baltique de la Lettonie est de 494 km. Une crique de la mer Baltique, le golfe de Riga est situé au nord-ouest du pays[39].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

La Lettonie comptait 1 986 096 habitants au , dont environ 60 % de Lettons, une forte minorité russe (25 %) et plusieurs autres minorités (15 %). Comme celle de la plupart des pays de l'Europe du Nord membres de l'ex-Union soviétique[40],[41], la population de la Lettonie est en déclin depuis le début des années 1990[40],[41].

Entre le début des années 2000 et 2021, la population de Lettonie a chuté de 13 %. Il n'est pas rare de trouver dans le pays des villages déserts, des quartiers abandonnés, des écoles vides[42].

Évolution démographique de la Lettonie
1863 1897 1914 1920 1925 1930
1 240 9881 929 3872 552 0001 596 1311 844 8051 900 045
1935 1943 1950 1959 1970 1979
1 950 9361 760 1621 943 1462 079 9482 351 9032 502 816
1989 2000 2011 2021 2023 -
2 666 5672 377 3832 070 3711 893 2231 891 000-
Source[43],[44],[45]:

Groupes ethniques

[modifier | modifier le code]
 
Ethnie 1897 1925 1935 1959 1970 1979 1989 2000 2011 2022
Hab. % Hab. % Hab. % Hab. % Hab. % Hab. % Hab. % Hab. % Hab. % Hab. %
Lettons 1 318 112 68,3 1 354 126 73,4 1 467 035 76,9 1 297 881 62,0 1 341 805 56,8 1 344 105 53,7 1 387 757 52,0 1 370 703 57,7 1 284 194 62,1 1 241 613 60,2
Russes 232 204 12,0 193 648 10,5 168 300 8,8 556 448 26,6 704 599 29,8 821 464 32,8 905 515 34,0 703 243 29,6 556 422 26,9 503 446 24,4
Ukrainiens 512 0,0 1800 0,1 29 440 1,4 53 461 2,3 66 703 2,7 92 101 3,5 63 644 2,7 45 699 2,2 62 449 3,0
Biélorusses 38 010 2,1 26 800 1,4 61 587 2,9 94 898 4,0 111 505 4,5 119 702 4,5 97 150 4,1 68 174 3,3 61 370 3,0
Polonais 65 056 3,4 51 143 2,8 48 600 2,6 59 774 2,9 63 045 2,7 62 690 2,5 60 416 2,3 59 505 2,5 44 783 2,2 40 389 2,0
Lituaniens 23 192 1,3 22 800 1,2 32 383 1,6 40 589 1,7 37 818 1,5 34 630 1,3 33 430 1,4 24 426 1,2 23 907 1,2
Juifs 142 315 7,4 95 675 5,2 93 400 4,9 36 592 1,8 36 680 1,6 28 331 1,1 22 897 0,9 10 385 0,4 6416 0,3 7438 0,4
Tsiganes 2870 0,2 3800 0,2 4301 0,2 5427 0,2 6134 0,3 7044 0,3 8205 0,3 6452 0,3 6684 0,3
Allemands 120 191 6,2 70 964 3,8 62 100 3,3 1609 0,1 5413 0,2 3299 0,1 3783 0,1 3465 0,1 3023 0,1 4939 0,2
Estoniens 7893 0,4 6900 0,4 4610 0,2 4334 0,2 3681 0,2 3312 0,1 2652 0,1 2000 0,1 2012 0,1
Lives 1268 0,1 944 0,0 185 0,0 48 0,0 107 0,0 135 0,0 180 0,0 180 0,0 171 0,0
autres 51 509 2,7 5504 0,3 3256 0,2 8648 0,4 13 828 0,6 16 979 0,7 29 275 1,1 24 824 1,1 26 118 1,3 111 010 5,7
Total 1 929 387 1 844 805 1 905 936 2 093 458 2 364 127 2 502 816 2 666 567 2 377 383 2 067 887 2 062 640


Évolution du PIB réel par habitant en Estonie, Lettonie et Lituanie depuis 1973.

Les pays baltes, dont l'Estonie, sont réputés être ou avoir été (de 2000 à 2006) les Tigres de la Baltique.

La monnaie officielle du pays est l'euro depuis le . Son ancienne devise, le lats, fut liée à l'euro dans le cadre du mécanisme de taux de change européen (MCE II) à partir du jusqu'à son remplacement au cours de 1 euro pour 0,702 804 LVL.

En 2009, la prévision de récession économique causée par la crise financière de 2008 est de 12 à 15 %. En , l'Union européenne et le FMI lui ont apporté une aide de 7,5 milliards d'euros, répartie sur trois ans et conditionnée à une réduction drastique des dépenses de l'État[46].

L'entrée dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de la crise financière de 2008 et de la trop forte inflation. Un nouvel objectif a été fixé pour 2014. Ce dernier a été atteint : la Lettonie a réussi à remplir les cinq critères du traité de Maastricht pour entrer le dans la zone euro et ainsi devenir son 18e membre[47].

La Lettonie investit tout particulièrement le secteur bancaire pour trouver sa place dans la mondialisation. Le ratio de transactions bancaires et financières est évalué par les banques centrales européennes dans un rapport à 242 000 euros par habitant, un niveau qualifié d’« hallucinant » au regard du salaire moyen des habitants (290 euros par mois). Certaines banques lettonnes, y compris la banque centrale, ont été mêlées à des scandales de blanchiment d'argent[48].

En , date de fin du plan d'aide financière sur trois ans au pays, la Lettonie n'a emprunté que 4,36 milliards d'euros sur les 7,5 prévus[49]. En , Standard & Poor's remonte la note financière de la Lettonie de BB+ à BBB-[50].

En 2024, la Lettonie est classée en 42e position pour l'indice mondial de l'innovation[51].

Référendum de 2012 sur la langue russe.
Pour
  • 100,0 % — 90,0 %
  • 89,9 % — 80,0 %
  • 79,9 % — 70,0 %
  • 69,9 % — 60,0 %
  • 59,9 % — 50,0 %
  • Contre
  • 50,0 % — 59,9 %
  • 60,0 % — 69,9 %
  • 70,0 % — 79,9 %
  • 80,0 % — 89,9 %
  • 90,0 % — 100,0 %

Les langues couramment utilisées en Lettonie sont le letton (officiel) et le russe.

La langue live a officiellement disparu en 2013.

En , la Saeima a approuvé le projet de loi visant à faire adhérer le pays à l'Organisation internationale de la francophonie. Seul 1 % de la population maîtrise déjà le français, mais les personnes haut placées (dont l'ancienne présidente, longtemps professeur à l'université de Montréal au Canada, Vaira Vīķe-Freiberga) l'utilisent fréquemment, et une évolution grâce à l'enseignement reste donc prévue. La Lettonie est donc devenue observateur de l'organisme en 2008 lors du sommet qui se tint à Québec (Canada)[52].

En 2012, un référendum a proposé plusieurs amendements à la constitution de la Lettonie pour faire du russe la deuxième langue officielle du pays, mais il a été refusé à 74,8 %[53],[54].

La Lettonie est un pays de tradition luthérienne (70 % de la population en 1945). Mais par des récents sondages, il semblerait que la majorité de la population lettone ne pratique plus. Cependant, par les registres de naissance, il apparaît qu'à peu près les trois quarts de la population s'affilieraient à part équivalente (entre 20 et 25 %) aux trois religions chrétiennes suivantes : le protestantisme (église luthérienne), le catholicisme et l'orthodoxie[55].

Environ la moitié des Lettons soit a suivi les cours d'une école de musique, soit chante dans un chœur, soit sait jouer d'un instrument. L'Opéra national et l'Orchestre symphonique national sont fréquentés par une grande partie de la population[56]. Les premiers opéras ont été organisés à Riga au XVIIIe siècle — la première représentation en letton eut lieu en 1883[57].

Les festivals nationaux lettons du Chant et de la Danse (Latviesu Dziesmu un Deju Svetki) sont d'importants événements dans la vie culturelle de la Lettonie et ont lieu tous les cinq ans depuis 1873. Les célébrations des chants et danses baltes organisés en Lettonie, en Lituanie et en Estonie ont été primés dans la liste des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l'UNESCO. En 2014, Riga a été la capitale européenne de la culture conjointement avec Umeå (Suède) et a accueilli de nombreuses festivités culturelles.

Littérature

[modifier | modifier le code]
Rainis.

Rainis est un écrivain et poète letton surnommé le « Goethe letton » en raison de l'ampleur de son œuvre.

Vizma Belševica est une poétesse et écrivaine lettone du XXe siècle. Ses premiers ouvrages lui attirent les remontrances des autorités de l'époque, qui lui reprochent de ne pas respecter les thèmes officiels de l'Union soviétique.

La fiction La Fabrique des salauds de l'écrivain allemand Chris Kraus, inspirée par son histoire familiale, dépeint l’univers formé par les minorités allemandes peuplant les pays baltes (le Baltikum) et en particulier la saga d'une famille à Riga dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale.

Cinéma, théâtre

[modifier | modifier le code]

Le festival de cinéma Arsenāls s'est déroulé à Riga au mois de septembre de 1986 à 2012[58].

Le festival letton de drame contemporain « Insight », en mars, célèbre les acteurs montants du drame contemporain[59].

Le festival cinématographique bisannuel Lielais Kristaps a été fondé en 1977[60].

Le festival cinématographique bisannuel Riga International Film Festival 2ANNAS (en) a été fondé en 1996[61].

Fêtes et jours fériés

[modifier | modifier le code]
Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er de l'an Jaungada diena
Vendredi saint Vendredi saint lielā piektdiena Vendredi saint se dit lielā piektdiena : « le grand vendredi »
Lundi de Pâques Lundi de Pâques Otrās Lieldienas Pâques se dit Lieldienas : « les grands jours »
Fête du travail Darba svētki
4 mai Indépendance de 1990 Neatkarības deklarācijas pasludināšana diena
23 juin Fête de Ligo Līgo svētki ou Zāļu diena fête du solstice d'été qui s’enchaîne avec la Saint-Jean
24 juin Saint-Jean Jāņu diena
18 novembre Fête nationale (proclamation de la république) Latvijas republikas proklamēšana diena Ou le lendemain en cas de week-end
25 décembre Noël Ziemassvētki : « fête de l'hiver »
26 décembre Lendemain de Noël Otrie Ziemassvētki
31 décembre Saint-Sylvestre Vecgada diena

Les noms de Lieldienas et Ziemassvētki sont originaires de la mythologie lettone et repris par les missionnaires allemands lors de la christianisation.

Autres jours importants :

  • 25 mars : Jour de la déportation de 43 000 Lettons vers les camps du goulag de Sibérie
  • 14 juin : Génocide soviétique dans la nuit du 13 au
  • 17 juin : Journée d'occupation soviétique 1940
  • 4 juillet : Journée du massacre juif dans la synagogue de la rue Gogol en 1941
  • 11 août : Traité de paix de 1920 avec la Russie bolchevique
  • 6 septembre : Jour de la reconnaissance par Moscou de la république de Lettonie en 1991
  • 23 août : Journée de commémoration du Pacte germano-soviétique
  • 10 novembre : Mārtiņi (Saint-Martin) qui marque le début de l'hiver et la fin de la saison laborieuse.

Galerie de sportifs lettons

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. .eu, partagé avec les autres pays de l’Union européenne.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Selon l'orthographe du féminin donnée par Le Petit Robert, édition 2001.
  2. (en) « Population number, its changes and density | Oficiālās statistikas portāls », sur stat.gov.lv (consulté le ).
  3. a et b PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).
  4. a et b Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2022.
  5. Depuis 2014, date à laquelle l'euro a remplacé le lats.
  6. a b et c Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
  7. (en) « Gini index », sur Banque mondiale (consulté le ).
  8. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).
  9. (en) Toivo U. Raun, Estonia and the Estonians: Second Edition, Updated, Hoover Press, (ISBN 978-0-8179-2853-7, lire en ligne)
  10. (de) Hans Fix, Beiträge Zur Morphologie: Germanisch, Baltisch, Ostseefinnisch, John Benjamins Publishing, (ISBN 978-87-7674-249-2, lire en ligne)
  11. (en) Cornelius Hasselblatt, « Estonian Between German and Russian: Facts and Fiction About Language Interference », dans Languages in Contact, Brill, (ISBN 978-90-04-48847-2, lire en ligne), p. 135–144
  12. https://www.cairn.info/sortir-du-communisme-changer-d-epoque--9782130587675-page-375.htm
  13. Valentin Pasquier, « Estonie : 25 ans de divorce avec le voisin russe », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  14. (en) « Russia’s diplomatic clash with Europe flares in Estonia », sur POLITICO, (consulté le )
  15. (en) Michael Weiss, « Estonia: Warning the World About Russia », sur New Lines Magazine, (consulté le )
  16. (en) Ferdinand Feldbrugge, Gerard Pieter van den Berg et William B. Simons, Encyclopedia of Soviet law, Dordrecht/Boston/Lancaster, BRILL, , 964 p. (ISBN 90-247-3075-9, lire en ligne), p. 461« On March 26, 1949, the US Department of State issued a circular letter stating that the Baltic countries were still independent nations with their own diplomatic representatives and consuls. ».
  17. (en) Motion for a resolution on the Situation in Estonia par le Parlement européen, B6-0215/2007, 21.05.2007; passée le . (consulté le ).
  18. (en) Renaud Dehousse, « The International Practice of the European Communities: Current Survey », European Journal of International Law (en), vol. 4, no 1,‎ , p. 141 (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  19. (en) European Parliament, « Resolution on the situation in Estonia, Latvia, Lithuania », Official Journal of the European Communities, vol. 42/78,‎ (lire en ligne).
  20. (en) « Seventh session Agenda item 9 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), United Nations, Human Rights Council, Mission to Estonia, (consulté le )« The Molotov–Ribbentrop Pact in 1939 assigned Estonia to the Soviet sphere of influence, prompting the beginning of the first Soviet occupation in 1940. After the German defeat in 1944, the second Soviet occupation started and Estonia became a Soviet republic. ».
  21. (en) David James Smith, Estonia: independence and European integration, Routledge, 2001, (ISBN 0-415-26728-5), p. XIX.
  22. (en) Bruce Parrott, State building and military power in Russia and the new states of Eurasia, M. E. Sharpe (en), (ISBN 1-56324-360-1, lire en ligne), « Reversing Soviet Military Occupation », p. 112–115.
  23. (en) Peter Van Elsuwege, Russian-speaking minorities in Estonian and Latvia : Problems of integration at the threshold of the European Union, Flensburg Germany, European Centre for Minority Issues, (lire en ligne), p. 2« The forcible incorporation of the Baltic states into the Soviet Union in 1940, on the basis of secret protocols to the Molotov-Ribbentrop Pact, is considered to be null and void. Even though the Soviet Union occupied these countries for a period of fifty years, Estonia, Latvia and Lithuania continued to exist as subjects of international law. ».
  24. (en) « Latvia timeline » [« Chronologie de la Lettonie »], sur BBC, .
  25. Roger Caratini, Dictionnaire des nationalités et des minorités de l'URSS, Larousse « Essentiels », 1990, (ISBN 2-03-740067-5).
  26. (lv) « Latvijas iedzīvotāju sadalījums pēc valstiskās piederības » [archive du ], . (cf. « Latvijas Nepilsonis »).
  27. Julie Carballo, « La Lettonie envisage d'expulser les résidents russes qui ne parlent pas letton », sur Newsendip, (consulté le )
  28. (en) « Latvia bulks up its military production », sur eng.lsm.lv (consulté le )
  29. (en) « Latvian yes completes EU sweep », the Guardian, .
  30. « La Lettonie adhère sans enthousiasme à l'euro », sur Libération, .
  31. (en) « Latvia delivers Stinger missiles to Ukraine », sur eng.lsm.lv (consulté le )
  32. (en) « Latvian officials immediately condemn Putin's Ukraine invasion », sur eng.lsm.lv (consulté le )
  33. (lv) « Réforme territoriale de 2009 », Parlement de Lettonie - Saiema, .
  34. (lv) « Informācija pašvaldībām », Vides aizsardzības un reģionālās attīstības ministr (consulté le )
  35. (lv) « «Iedzīvotāju skaits un tā izmaiņas». Oficiālais stastistikas portāls », Skatīts, (consulté le )
  36. « Agriculture – Key Indicators » [archive du ], Central Statistical Bureau Republic of Latvia, (consulté le )
  37. « Forestry – Key Indicators » [archive du ], Central Statistical Bureau Republic of Latvia, (consulté le )
  38. a et b « Geographical Data – Key Indicators » [archive du ], Central Statistical Bureau Republic of Latvia, (consulté le )
  39. « Latvia in brief » [archive du ], Latvian Institute (consulté le )
  40. a et b « 2004-2014 - bilan d'une décennie d'élargissements », sur robert-schuman.eu/, (consulté le ).
  41. a et b « Le défi démographique : mythes et réalités » [PDF], sur institutmontaigne.org, (consulté le ).
  42. Lettonie : Démographie peau de chagrin ARTE Reportage, 28 juin 2021
  43. « Number of Resident Population in Latvia » [archive du ], sur Central Statistics Office of Latvia (consulté le )
  44. « Population Census 2011 – Key Indicators » [archive du ], sur Central Statistics Office of Latvia (consulté le )
  45. « Latvijas 2021. gada tautas un mājokļu skaitīšanas galvenie rezultāti » [archive du ] (consulté le )
  46. Olivier Truc, « La Lettonie prépare des coupes budgétaires de 20 à 40 % », Le Monde, , p. 9.
  47. La Lettonie deviendra le 18e membre de la zone euro, Les Échos, (consulté le ).
  48. Jean Merckaert, L'Empire qui ne veut pas mourir: Une histoire de la Françafrique, Seuil, , p. 714
  49. « L'adhésion de la Lettonie à la zone euro », sur www.robert-schuman.eu (consulté le ).
  50. (en) « Latvia’s Credit Rating Raised to Investment Grade by S&P », sur Bloomberg, .
  51. « Indice mondial de l’innovation 2024 : Quelles sont les économies les plus innovantes en 2024? », sur Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, (consulté le )
  52. (fr) Ambassade de France en Lettonie, « Mois de la Francophonie en Lettonie 2023. La Francophonie et l’OIF » (consulté en ).
  53. (en) « Latvia Russian Language Referendum Has High Turnout », HuffPost, (consulté le ).
  54. (lv) « 2012. gada 18. februāra tautas nobalsošana par likumprojekta “Grozījumi Latvijas Republikas Satversmē” pieņemšanu », (consulté le ).
  55. Site http://www.bibliomonde.com.
  56. (en) Latvia - Best enjoyed slowly[PDF]. Brochure de l'office de tourisme letton.
  57. (en) Culture in Riga.
  58. (lv) « Slēgts kinofestivāls Arsenāls », sur diena.lv (consulté le ).
  59. (en) Les festivals à Riga.
  60. (lv) « Lielais Kristaps un kino. », sur lielaiskristaps.org (consulté le ).
  61. (lv) « Par festvālu. », sur 2annas.lv (consulté le ).