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Ralf Dahrendorf

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Ralf Dahrendorf
Ralf Dahrendorf en 1980.
Fonctions
Membre de la Chambre des lords
-
Commissaire européen à la Recherche, à l'Innovation et à la Science
-
Commissaire européen au commerce
-
Député au Bundestag
6e législature du Bundestag (d)
-
Georg Gallus (en)
Député
Secrétaire parlementaire
Commissaire européen
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
CologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Formation
Activités
Père
Gustav Dahrendorf (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Lina Witt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ellen Dahrendorf (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Membre de
Influencé par
Distinctions
Prix Princesse des Asturies en sciences sociales ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Le très honorable
Vue de la sépulture.

Ralf Dahrendorf, né le à Hambourg et mort le à Cologne, est un sociologue et homme politique germano-britannique.

Il est considéré comme l'un des auteurs fondateurs de la « théorie du conflit social ».

Carrière universitaire

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Fils de Gustav Dahrendorf (en), Ralf Gustav Dahrendorf étudia la philosophie, la philologie classique et la sociologie à l'université de Hambourg entre 1947 et 1952 et obtient le doctorat dans cette université cette dernière année. Il poursuit ses études à la London School of Economics.

En 1957, il commence sa carrière d’enseignant à l'université de Hambourg, en 1960 à l'université de Tübingen, et en 1966 à l'université de Constance, où il enseigne jusqu'en 1969. Son travail permet la réalisation de nombreux apports à la création de la Communauté européenne. Auteur d’importants travaux comme Classes et conflits de classes dans la société industrielle (1972), il analyse les problèmes de la société post-capitaliste[1].

Entre 1974 et 1984, il est directeur de la London School of Economics et entre 1987 et 1997, il devient doyen du St. Anthony's College à l'Université d'Oxford.

En 2007, il reçoit le prix Prince des Asturies en sciences sociales.

Carrière politique

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Au début des années 1970, il est député libéral au parlement allemand et Commissaire européen.

En 1988, il acquiert la nationalité britannique.

En 1993, il est anobli par la reine Élisabeth II et reçoit le titre de baron Dahrendorf de Clare Market dans la ville de Westminster, et est Chevalier commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (d'où le titre Sir). Il siège à la chambre des Lords.

Théorie du conflit social

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Il est connu pour avoir analysé des conflits sociaux et de changement social, à travers la confrontation critique du marxisme et des théories fonctionnalistes de la sociologie américaine.

Selon Dahrendorf, c'est la distribution inégale de l'autorité qui est à la base des conflits sociaux dans une société. Chaque classe sociale a une position opposée vis-à-vis de l'autorité, la classe dominante va s’efforcer de maintenir sa position, alors que la classe dominée va agir de manière à changer cette situation. Les conflits sociaux sont une lutte pour maintenir ou modifier la répartition de l'autorité et non une lutte pour la possession des moyens de production comme le soutenait Karl Marx.

« Classe globale »

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En 2000[a], il théorise l'existence d'une « classe globale », une classe sociale[2], composée d'une élite mondialisée dotée d'une conscience de classe et « vouée à dominer la planète au mépris des frontières et des appartenances nationales »[3]. Il se démarque cependant de cette théorie peu avant sa mort, estimant que la classe globale « se disperse beaucoup »[3]. David Rothkopf (en) reprend ce concept sous le nom de « superclasse »[3], notamment dans son livre Superclass (en) paru en 2004.

  • Die Chancen der Krise: über die Zukunft des Liberalismus, 1983
  • Fragmente eines neuen Liberalismus, 1987
  • Homo sociologicus, 1967
  • Classes et conflits de classe dans la société industrielle, Introduction par Raymond Aron, traduction française, Mouton, 1981

Notes et références

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  1. Dans une communication donnée à l'Académie israélienne des sciences et lettres, The Global Class and the New Inequality.

Références

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  1. Dahrendorf Ralf — Classes et conflits de classes dans la société industrielle (compte-rendu). Population, 1974, 29ᵉ année, n°3, 1974, pp. 666-667.
  2. (en) Marian Adolf et Nico Stehr, Knowledge : Is Knowledge Power?, Londres, Taylor and Francis, , p. 64.
  3. a b et c Michael Hartmann, « Le mythe de la « classe globale », sur monde-diplomatique.fr, .

Liens externes

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