Viatcheslav Menjinski
Président de l'OGPU | |
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Nom dans la langue maternelle |
Wacław Menżyński, Mężyński |
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Activités |
Homme politique, militaire |
Fratrie |
Parti politique | |
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Membre de |
Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique All-Union Society of Old Bolsheviks (d) |
Distinctions |
Viatcheslav Rudolfovitch Menjinski (en russe : Вячесла́в Рудо́льфович Менжи́нский, en polonais : Wiaczesław Rudolfowicz Mienżynski), né le 19 août 1874 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg et mort le à Moscou est un révolutionnaire russe d'origine polonaise et un homme politique soviétique. Il fut notamment commissaire aux Finances, vice-président de la GPU et président de son successeur, l'OGPU. Il y est remplacé à sa mort par Guenrikh Iagoda, l'OGPU devenant le NKVD.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est né en 1874, dans une famille de la noblesse polonaise, d'un père instituteur de Saint-Pétersbourg. Après avoir fait des études de droit à l'Université d'État de Saint-Pétersbourg, Viatcheslav Menjinski rejoint le Parti ouvrier social-démocrate de Russie en 1902. En 1903, il se range du côté des bolcheviks. En 1905, il devient un membre de l'organisation militaire du comité de Saint-Pétersbourg du POSDR. Arrêté en 1906, il réussit à s'enfuir à l'étranger, où il vivra notamment en France, en Belgique, en Suisse et aux États-Unis.
Après la Révolution de Février, il revient en Russie au cours de l'été 1917.
Après la Révolution, Viatcheslav Menjinski est brièvement nommé commissaire du peuple aux Finances (1918). En 1919, il intègre la Tcheka, puis devient vice-président de la GPU en 1923.
Il dirige l'OGPU après la disparition de Félix Dzerjinski, mort également de façon suspecte le à Moscou.
Après sa mort mystérieuse le , il est remplacé deux mois plus tard en juillet par Guenrikh Iagoda initialement directeur du Laboratoire des poisons de 1926 jusqu'à sa nomination à la tête de l'OGPU devenue entretemps après sa nomination en 1934 le NKVD[1].
Dans la confession de Guenrikh Iagoda lors du troisième et dernier Procès de Moscou, celui-ci s'accuse d'avoir empoisonné Viatcheslav Menjinski pour lui succéder. Il existe toutefois l’hypothèse que ce soit plutôt Beria qui l'ait empoisonné[2].
Il parlait 10 langues dont le coréen, le mandarin, le turc et le persan, cette dernière pour lire les œuvres d'Omar Khayyám.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Comte, Philippe, « Arkadi Vaksberg, Le Laboratoire des poisons : de Lénine à Poutine, janvier 2007 », La Revue russe, Persée, vol. 29, no 1, , p. 176–183 (lire en ligne, consulté le ).
- Thaddeus Wittlin, Béria, chef de la police secrète stalinienne, chapitre 44 : Joyeux anniversaire, 2014.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Personnalité politique soviétique
- Personnalité de la guerre civile russe
- Bolchevik
- Dirigeant de service de renseignement
- Étudiant de l'université impériale de Saint-Pétersbourg
- Naissance en août 1874
- Décès en mai 1934
- Étudiant de l'université d'État de Saint-Pétersbourg
- Décès à 59 ans
- Personnalité inhumée dans la nécropole du mur du Kremlin