1. |
Fagots
05:45
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Bordel de merde, oh mais que vois-je ?
Que font tous ces gens devant cet ouvrage ?
Que fait cette foule qui se défoule ?
Serais-je la proie de cette rage ?
Regardez brûler, sans pitié, mon corps purifié
Enchaîné, maculé, c'est ma destiné
Ce moment que vous appréciez tant
Ces instants qui vous fascinent autant
Bourreau prépare mon bûcher
Horreurs, malheurs, douleurs
Vous êtes sans cœur
Râleurs, rancœur, noirceur
Vous êtes sans cœur
Les fagots s'entassent, sans que plus rien n'y fasse
Autour de ce poteau, à chacun son fardeau
Quel fluide étrange, dont l'odeur me dérange
Ce liquide poisseux qui me colle aux cheveux
Regardez brûler, sans pitié, mon corps purifié
Enchaîné, maculé, c'est ma destiné
Ce moment que vous appréciez tant
Ces instants qui vous fascinent autant
Bourreau allume mon bûcher
Regardez moi briller
Les braises m'embrasent
Les flammes me rongent
Ma mort pour un tas de mensonges
Épaisse fumée
C'est terminé
Regarde mon corps se consumer
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2. |
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Mes frères, nous partons en guerre
Hissez nos bannières
Aussi haut que sont nos dévotions
Ce sera la mort
Ou la soumission
Pour ces imposteurs
Telle est notre mission
Tremblez
Tremblez vilains
Tremblez
Nous sommes sans peur
Gloire au seigneur
Nous serons vainqueurs
Demain, écoutez bien
Nous triompherons
De bien des façons
Monts et rivières ne peuvent nous arrêter
Pour la gloire, vous êtes mes champions
La victoire, notre consécration
Et si vous tentez de vous défiler
Aucune pitié ne sera accordée
Vous serez traqués, humiliés, mutilés
Ça servira d'exemple, espèce d'enfoiré
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3. |
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C'était peut être inéluctable
Je n'arrête pas d'y penser
Comment un être si désirable
Peut-il oser me défier ?
Qu'en ai-je à foutre de mes remords ?
C'était un beau matin de janvier, les neiges était bien installées
Je m'en allais par les sentiers quand nos regards se sont croisés
Les jours suivants, je ne cessais d'espérer que de pouvoir à nouveau te rencontrer
Quelle fût ma joie, même s'il n'y avait que moi, d'apercevoir ton joli minois
Ta douleur, quand je t'ai saisie par le bras, a réveillé quelque chose en moi
Ta torpeur, quand je t'ai traînée par là-bas, a réveillé quelque chose en moi
Ô mon dieu que tu es jolie mon cœur, donne moi un peu de ta douceur
Les yeux rivés sur ta poitrine tant rêvée, je n'ai pas vu ton couteau me pénétrer
Reviens ici, non personne ne me fuit
Reviens ici, désormais je te honnis
C'était peut être inéluctable
Je n'arrête pas d'y penser
Comment un être si méprisable
Peut-il oser me défier ?
Petite traînée, tes jours sont comptés
Appelez mes chiens, mes hommes de main
Reviens ici, je t'en prie
Appelez mes chiens, mes hommes de main
Reviens ici
Appelez mes chiens à sa poursuite
Appelez mes chiens
Ta vie m'appartient
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4. |
Belladone
04:15
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Parfois, je ressens la sensation d'être épié
Pourtant je ne ressens aucune envie de me cacher
Parfois, je pressens la vie comme une tannée
Pourtant, j'ai vraiment l'intention de vous aider
Je suis le remède des âmes
Je vous guéris, je psalmodie
Je suis le remède des âmes
Don de conscience élargie
Je suis le remède des âmes,
Je vous guéris, je psalmodie
Je suis le remède des âmes
Je servirais l'harmonie
Parfois, et souvent, l'ignare me diabolise
Pourtant, je vis sur terre et je la fertilise
Je suis le remède des âmes
Je vous guéris, je psalmodie
Je suis le remède des âmes
Je vous donnerai l'énergie
Pourquoi me traquez vous ?
Pourquoi me traquer ?
Pourquoi me traquez vous ?
Êtes vous stupides ? Ou bien jaloux ?
Pourquoi me traquez vous ?
Êtes vous cupides ? Simplement fous ?
Pourquoi me traquez vous ?
Êtes vous avides ? Mais qui êtes-vous ?
Pourquoi me traquez vous ?
Vous êtes perfides ? Oh gare à vous
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5. |
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Les mots me manquent encore une fois
Mes cris se perdent, je suis sans voix
Est-ce la fumée qui me monte au nez ?
Ou bien mes larmes ? Je suis désolée
C'est à côté de toi que j'aimerais m'endormir pour la dernière fois
Ferme les yeux, cela vaut mieux
Mon corps craquelle, je suis l'étincelle
J'ai essayé, mais rien n'y fait
Pardonne moi
C'est ancré en moi, les âmes en peine m'appellent
Ce don du ciel qui aujourd'hui m'enterre
Ignore les, par pitié, ne leur jette pas la pierre
Comment peuvent-ils savoir que je ne suis qu'humaine ?
Tous ces mois avec toi étaient pour moi ma plus grande joie
J'ai été et je serai à tout jamais à tes côtés
Je redeviens poussière
Mes cris sont maintenant derrière
Je me suis consumée
Adieu mon aimé
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6. |
Palatinus
04:19
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Je suis d'humeur festive, je vais pouvoir faire mon boulot
Celui qu'on improvise ex nihilo
Je m'en vais voir mes convives au fond de leur cachot
Leur péter les gencives à grand coups de marteau
J'ai mis des années à tous vous traquer
Je suis décidé, je ne lâcherai jamais
Vous êtes des centaines ? Aucun problème
J'envoie mes limiers vous débusquer
Je suis mandaté pour vous questionner
Vous devez tout me dire jusqu'au dernier soupir
Pour lui je donnerais ma vie, mon âme est sienne
Pour lui je traquerai les impies, les sorcières et leurs chimères
J'ai vu des milliers d'âmes damnées danser dans leurs pêchés des dizaines d'années
Pour les condamner, nombreux ont canné, recalés du paradis, je l'avait dis, je vous maudis
Je vous maudis, vous et vos âmes impies
Laissez moi passer, je suis ici pour m'occuper de ce fameux prisonnier
Maintenant que je suis arrivé, tu vas en chier
J'ai tout préparé, j'ai des fers et une paire de tisonniers. Tu vas morfler., c'est le moment de parler
J'ai tout préparé, ma dame de fer vient tout juste d'être huilée. Tu vas hurler, c'est mon métier
J'ai tout préparé, je vais t'asseoir sur mon gros chevalet. Tu vas couiner, je n'ai aucune pitié
J'ai tout préparé, tu sais je ferais bien ça toute la journée. C'est mon métier
Pour lui je donnerais ma vie, mon âme est sienne
Pour lui je traquerai les impies, les sorcières
Pour lui je prendrai toutes ces vies, et j'en suis fier
Pour lui je donnerai ma vie, c'est notre père
De jour comme de nuit, moi je suis fait pour ça
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7. |
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Désormais ton sort est scellé
Chaque seconde, chaque jour qui passe résonne en moi comme un torrent de glace
À chaque minute, à tout instant, j'entends tes cris qui me glace encore le sang
J'ai vu que tous ces gros porcs riaient devant ton corps mutilé
J'ai vu tout ce qu'ils t'avaient fait, je te le jure, ils vont payer
C'est dur de ne pouvoir t'aider alors qu'ils t'attachent au bûcher
Mon dieu, prends pitié, je les entends scander
Sorcière, tu seras purifiée
Sorcière, maintenant tu vas brûler
Je les ai vu alors que je sombrais, regards hilares, sans la moindre pitié
J'en ai trop vu, maintenant je prendrai autant de vies que je pourrai défier
À quoi bon être docile quand l'être aimé est en danger
A quoi bon être servile, je ne peux pas t'abandonner
Je suis une âme vengeresse et je t'en fais la promesse
Je leur ferai bouffer leur allégresse car leur liesse me fait gerber
Sorcière, tu seras purifiée
Arrière, maintenant ça va saigner
Ô toi l'écornifleur, ressens-tu la douleur ?
Cette hache de mon labeur va arrêter ton cœur
Je suis prêt à tout tenter pour le salut de mon aimée
J'expierai tous vos vices car je deviens la Némésis
Je suis le redresseur de torts, ta vie vaut bien autant d'efforts
Je suis le redresseur de torts, je te sauverai
Je suis le redresseur de torts, ta vie vaut bien autant d'efforts
Je redresserai tes torts, je te le promets
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8. |
Orage
01:06
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Bon sang de bonsoir, voilà des mois que vous lui faites boire vos potions
Et alors ? Qu'est-ce que je fais moi si le mal l'emporte sur mes actions ?
J'ai déjà songé à l'euthanasier, ça fait parti de mes options
Qu'est-ce que vous racontez ? Vous vous entendez ? C'est hors de question
Le démon qui coule dans ses veines n'a aucune raison d'exister
Je me sens comme remplie de haine à l'idée de ne pouvoir aider
Chaque fois que j'y prend la peine je ne vois que de la cruauté
Comment un être aussi frêle ne peut avoir l'espoir d'être sauvé
Je me rends maintenant à vos traînes, c'est mon fils, vous devez m'aider
Oh je vous en prie, par pitié, aidez le à en réchapper
Vie ou mort, à chaque jour son secret
Qui peut savoir de quoi demain est fait ?
Pire encore, mes dons sont limités
Aucun de mes remèdes ne lui fait de l'effet
Sorcière, je ne vous crois pas, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
Arrière, ne m'approchez pas, j'ai tout fait pour éviter ça
Vie ou mort, à chaque jour son secret
Qui peut savoir de quoi demain est fait ?
Pire encore, mes dons sont limités
Aucun de mes remèdes ne lui fait de l'effet
Ne m'approchez pas
Vous me menacez, mon savoir vous effraie
Si c'est ma colère que vous recherchez
Vous pouvez trembler, je serai sans pitié
Fuyez, fuyez, ne revenez jamais
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9. |
Frêle
03:58
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10. |
Sentence
06:15
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Les chants d'oiseaux se sont tus, la sentence est tombée
Encore une autre, le temps est venu de se lever
Nos champs, nos plaines, nos monts et rivières
Ce sont nos terres qu'ils viennent dévaster
Que font ces guerriers? A part nous piller?
Venez mes frères, allons les affronter
Jour après jour, nous autres opprimés sommes restés courbés, tapis dans l'ombre
Nuit après nuit, avons fomenté pour vous faire chuter jusqu'à la tombe
Nos vies piétinées unies pour lutter
Maintenant déposez vos armes à nos pieds
Le sang, la haine, les coups sur nos chairs
Toutes ces peines nourrissent notre colère
Aucune prière ne pourra vous sauver
Maintenant récoltez ce que vous avez semé
Mon sang bouillonne, je fonds sur l'ennemi
J'entends derrière les cris
Je me retourne, à terre sont mes amis
Sommes nous si démunis?
Vaincus, sans le moindre espoir, voilà qui perpétue toujours la même histoire
Nos vies piétinées
Perdus, à jamais condamnés, les chants d'oiseaux se sont tus, la sentence est tombée
Nos larmes à vos pieds
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Sideburn Rennes, France
- Greg. chant
- Pierre. guitare
- Yoann. guitare
- Yann. basse
- Julian. batterie
Contact: [email protected]
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