Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A la fin du XVIIIè siècle et au début du XIXè siècle, la Ville de Lyon ne pouvait se permettre de laisser un quartier proche de son centre sombrer...
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A la fin du XVIIIè siècle et au début du XIXè siècle, la Ville de Lyon ne pouvait se permettre de laisser un quartier proche de son centre sombrer dans une misère totale. Elle choisit de favoriser une zone peu dotée en équipements, qui offrait en outre d'importantes facilités cadastrales : le bourg Saint-Vincent et les parcelles rendues disponibles de nombreux clos religieux venus comme biens nationaux à la Révolution. Le quartier de la Martinière en est issu. Situé au nord de la Presqu'île, au bas des pentes de la Croix-Rousse et au nord-ouest des Terreaux, il est limité à l'Ouest par la Saône, qui constitue une frontière naturelle alors que l'appartenance de la place Sathonay et du Jardin des Plantes à ce périmètre, moins évidente, est éclairée sous un jour nouveau par cette étude. Des opérations d'envergure immobilières et urbanistiques, se succèdent durant tout le XIXè siècle et se prolongent sur le XXè jusqu'à la première guerre mondiale. Aujourd'hui, étape obligée des circuits touristiques pour ses murs peints, ses décors Art Nouveau et ses façades néoclassiques, le quartier de la Martinière est devenu l'un des quartiers les plus pittoresques de Lyon.
Sylvain Chuzeville, dans une étude essentielle relayée par une riche documentation, nous livre le fruit de ses recherches et nous révèle la face cachée de ce quartier étonnant.