La huitième étape entre Perpignan et Marseille est disputée sous une chaleur accablante[1], ce qui provoque l'apathie des coureurs et la colère du directeur de course, Henri Desgrange : « Il m'arrive aujourd'hui une chose qui était, dans ma mémoire, sans précédent : je ne trouve, à l'arrivée à Marseille, sur mon bloc-notes, aucune note et cette viduité parfaite correspond admirablement à l'aspect que l'étape d'aujourd'hui a présenté[2]. » Vingt-cinq coureurs arrivent groupés au vélodrome de Marseille, ce qui pousse la direction de course à organiser une finale de vitesse pour attribuer la victoire d'étape. Décevant dans la traversée des Pyrénées, Octave Lapize la remporte[3].
Jean-Paul Bourgier, Le Tour de France 1914 : De la fleur au guidon à la baïonnette au canon, Toulouse, Le Pas d'oiseau, , 159 p. (ISBN978-2-917971-14-7)..