Attaque de Labbezanga
Date | |
---|---|
Lieu | Labbezenga |
Issue | Victoire des djihadistes |
Mali Groupe Wagner |
État islamique dans le Grand Sahara |
Inconnues | Inconnues |
~ 30 à 40 morts[1] | Inconnues |
Batailles
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Coordonnées | 14° 58′ 25″ nord, 0° 42′ 37″ est | |
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L'attaque de Labbezanga a lieu le pendant la guerre du Mali.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , les djihadistes de l'État islamique dans le Grand Sahara lancent une attaque contre le camp militaire de Labbezanga, situé près de la frontière avec le Niger[1].
Afin de faire diversion, les djihadistes lancent au même moment une autre attaque contre la ville de Ménaka, située à environ 200 kilomètres au nord-est[1]. Trois positions tenues par l'armée malienne et les milices touarègues loyalistes sont assaillies, mais les combats durent moins d'une heure[1]. L'armée malienne affirme dans la soirée avoir neutralisé « plusieurs dizaines de terroristes » et fait une vingtaine de prisonniers, mais d'après RFI ce bilan est « invérifiable de source indépendante »[1].
En revanche, à Labbezanga, le camp militaire, construit dans un style Vauban par les Français de l'opération Barkhane en 2020, est pris d'assaut par les djihadistes[1],[2],[3]. Ceux-ci s'emparent de plusieurs véhicules, d'armes, de munitions et de carburant[3]. Ils abandonnent ensuite la base après l'avoir incendié[3].
D'après France 24, la prise du camp est niée par la junte malienne, mais l'État islamique diffuse quelques jours plus tard des photos de ses combattants à l'intérieur de l'enceinte du fort[3]. Pour le journaliste Wassim Nasr, le Groupe Wagner est également présent sur zone et le combat de Labbezanga serait « peut-être le premier affrontement » opposant les mercenaires russes à l'État islamique dans le Grand Sahara[3].
Pertes
[modifier | modifier le code]L'armée malienne assure que ses « opérations aéroterrestres » ont permis « d'infliger de lourdes pertes aux assaillants », mais elle ne donne aucun bilan[1]. RFI indique pour sa part que 30 à 40 militaires auraient été tués d'après des sources sécuritaires locales[1].
Une importante quantitée de matériel est capturée par les djihadistes, dont deux véhicules Dongfeng EQ2050 d'origine chinoise[4].
Vidéographie
[modifier | modifier le code]- [vidéo] Sahel : apparition vidéo du chef d'Al-Qaïda et l’EI contrôle une base de l’armée malienne, France 24, 13 décembre 2023.
Références
[modifier | modifier le code]- David Baché, « Ménaka, Labbezanga... cinq attaques jihadistes au Mali dimanche, plusieurs dizaines de soldats tués », RFI, (consulté le )
- LENA, « Mali: une forteresse inspirée du génie militaire de Vauban pour stopper le terrorisme islamiste », Le Figaro, (consulté le )
- « Sahel : apparition vidéo du chef d'Al-Qaïda et l’EI contrôle une base de l’armée malienne », France 24, (consulté le )
- « COMBATS AU MALI », sur Magazine Raids, (consulté le )