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Beuvrages

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Beuvrages
Beuvrages
Mairie.
Blason de Beuvrages
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité CA Valenciennes Métropole
Maire
Mandat
Ali Benyahia
2020-2026
Code postal 59192
Code commune 59079
Démographie
Gentilé Beuvrageois
Population
municipale
6 784 hab. (2021 en évolution de +3,07 % par rapport à 2015)
Densité 2 261 hab./km2
Population
agglomération
333 383 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 12″ nord, 3° 30′ 23″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 34 m
Superficie km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Anzin
Législatives 20e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Beuvrages
Géolocalisation sur la carte : France
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Beuvrages
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Beuvrages
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Beuvrages
Liens
Site web https://www.beuvrages.fr/

Beuvrages est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés Beuvrageois.

Géographie

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Description

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Communes limitrophes

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Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Beuvrages, le Jard et le marais de Beuvrages[1],[2],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Beuvrages[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[3].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Beuvrages est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (65,8 %), terres arables (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), forêts (0,7 %), prairies (0,1 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 880, alors qu'il était de 2 806 en 2014 et de 2 767 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beuvrages en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 46,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,1 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Beuvrages en 2019.
Typologie Beuvrages[I 2] Nord[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 93,4 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,1 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 6,5 7,8 8,2

Voies de communication et transports

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La gare de Beuvrages, en mai 2013.

La gare de Beuvrages, située sur les lignes de Fives à Hirson et de Douai à Blanc-Misseron (seuls les trains du réseau TER Hauts-de-France circulant sur cette dernière s'y arrêtent encore), dessert la commune.

Elle est également desservie par les lignes 2 et 13 du réseau Transvilles.

Beuvrages est aussi accessible par le réseau routier et autoroutier (A2, A23). Il sera complété par le contournement Nord de Valenciennes, dont la mise en service de la section occidentale est prévue en 2025[15].

La commune est mentionnée sous le nom de Brevetica dans un récit de martyre censé se dérouler vers 771, selon un manuscrit du XVe siècle qui la nomme lui-même Buvraiges[16],[17].

Benezech, dans Études sur l'histoire du Hainaut de Jacques de Guyse, en 1839, mentionne l'évolution du toponyme en Buureges dans les manuscrits de Paris, en Buvregues dans le manuscrit de Valenciennes avant de devenir Buvraige et Buvraiges sur la pierre tombale de Jean Rasoir ou dans les albums de Croÿ, puis Beuvrages à l'époque moderne[18].

Origine mythique

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On trouve dans l'Histoire du Hainaut de Jacques de Guyse un récit mythique de la fondation de Beuvrages par des Gaulois venus conquérir la "Belgis" et fondant Valenciennes et des villes de ses environs[17],[18],[19].

« Dans cette intention, et pour se ménager une retraite, ils construisent une forteresse, des remparts, des tours, une porte et un oppidum auquel ils donnent le nom de Vallée des Sénonais, mais qu'on appelle aujourd'hui Valenciennes. Brémus et Brennus campèrent, l'un à Breveticum, nommé ainsi par Brémus, et appelé maintenant « Buvraiges » ; l'autre, au lieu de Brena, qui tient de Brennus ce nom qu'il conserva jusqu'au temps de Charlemagne, mais qu'il a quitté depuis pour prendre celui du glorieux martyr Saint Saulve[17]. »

Beuvrages est sans doute néanmoins mentionné historiquement sous le nom de Breveticvm, mais au Haut Moyen Âge. Dans son Histoire du Hainaut Jacques de Guyse vers 1446 - 1450 rapporte un événement important de l'histoire du Hainaut: le martyre de Saint Saulve (Salvius/Sauve d'Angoulême)[20].

Genard dirigeait Valenciennes en 771 au nom de Charlemagne, ou 741 au nom de Charles Martel maire du palais selon les sources[21]. Winegard, son fils, convoitant le riche mobilier liturgique de Saulve pour s'en faire une selle le fait arrêter puis exécuter. Le corps du martyr est enterré secrètement dans une étable de Winegard, à Breveticvm, jusqu'à ce qu'une certaine Rasvère, vieille femme du village, ne découvre la sépulture qui sera vénérée avant une translation des reliques[20],[16]. Une église était dédiée à Saint Saulve, à Beuvrages, jusqu'à sa destruction en 1975.

La seigneurie de Beuvrages, dans le comté de Hainaut, est mentionnée dès 1157, où est cité comme témoin d'une charte de Baudouin IV, Regnerus de Beuverages[21].

En 1477, Guillaume de Bisches, seigneur de Beuvrages, livre la ville sans la défendre aux armées de Louis XI. Son château est brûlé en représailles. En 1656, le maréchal de La Ferté, à la tête des troupes de Louis XIV, établit son quartier général au château de Beuvrages. Il tente sans succès, avec le maréchal Turenne, de prendre Valenciennes à l'Espagne. Blessé, il est fait prisonnier tandis que Turenne réussit à se retirer avec les troupes. Valenciennes capitule en 1677 et Beuvrages est rattaché à la France par le traité de Nimègue. En 1687, Monseigneur de Bryas, archevêque de Cambrai, rachète la seigneurie au duc d'Arenberg et y fonde un séminaire du diocèse de Cambrai[22]. Après un retour temporaire à Cambrai en 1696, le séminaire revient à Beuvrages en 1726[22], à l'emplacement de l'actuelle mairie[21].

Époque moderne

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L'abbaye des Dames de Beaumont y déclare des terres en 1748[23].

Au XIXe et XXe siècles, Beuvrages voit l'édification de six maisons de maître, vite appelées « châteaux » en raison de leurs volumétries.

Ils étaient connus sous les noms de « château La Poussière » ou "d'Arnonville", « château Derasse », « château Courtecuisse », « château Duquesne - Loison - Thibaut »,« château Lefebvre-Carlier », « château Perdry-Mallez[24] », ces patronymes envoyant souvent à ceux de leurs propriétaires successifs[21].

Le château de Bon-Repos, propriété du banquier Alexandre Duquesne, de Valenciennes, est aménagé avec goût, et il y meurt le . Son fils Alexandre-Joseph, banquier, membre de la chambre de commerce de Valenciennes lui succéda, et y meurt le . Ce château est aujourd'hui détruit.

Une grande partie de ces châteaux est démolie de nos jours. Le château Thibaut laisse maintenant place à une résidence pavillonnaire, de même que le château Mallez (dont le nom s'est paré d'un "t" final en lieu et place du "z"). Le château Lefebvre-Carlier, le dernier conservé, est aujourd'hui l'Hôtel de Ville. Le château La Poussière fut vendu en lots; il en reste quelques vestiges la tour ainsi qu'une aile dénommée Résidence d'Arnonville.

Un crématorium est mis en service en 1996[25].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie depuis 1926 de l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord, en région Hauts-de-France[26]. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la vingtième circonscription du Nord.

Après avoir été rattachée en 1801 au canton de Valenciennes-Nord, elle fait partie depuis 1982 du canton d'Anzin[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié et agrandi.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée le .

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1951 Hector Rousseau
(1893-1961)
  Résistant
1952 mai 1956 Marguerite Leduc
(1894-1956)
  Cofondatrice de la future Union des Femmes Françaises
Décédée en fonction
1956 mars 1959 Fleurisse Rousseau   Directrice de l'école des filles de Beuvrages, résistante
mars 1959 1970 Henri Collin
(1914-1972)
  Démissionnaire
1970 mars 1971 Julien Dherbomez   Ancien résistant, maire par intérim
mars 1971 mars 1977 Roger Léhue PCF Ambulancier
mars 1977 1980 Jean-Claude Borgogno[31]
(1944-2021)
PS Chargé de mission à EDF-GDF
Conseiller régional (1979 → 1982)
Démissionnaire
1980 mars 2001 Arthur Lompret-Bryck PS app. Instituteur
mars 2001 décembre 2016[32] André Lenquette[Note 8] DVG
puis DVD
Enseignant en productique retraité
Conseiller départemental d'Anzin (2015 → 2016)
Décédé en fonction
janvier 2017[33] mai 2020[34] Marie-Suzanne Copin DVG Directrice d'école retraitée
mai 2020[35] En cours
(au 13 septembre 2022)
Ali Benyahia[36] PR[37]-DVC Professeur de lycée, ancien adjoint au maire
Ancien vice-président de la CA Valenciennes Métropole

Équipements et services publics

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Enseignement

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Beuvrages relève de l'académie de Lille.

La commune dispose de quatre établissements scolaires équipés chacun de restaurants scolaires qui accueillent les enfants de la maternelle et du primaire. Ils sont repartis sur les écoles Langevin, Kergomard, Curie et Ferry. Le Collège Paul Eluard complète le paysage pédagogique qui compte près de 400 élèves[réf. nécessaire].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune se trouve dans le ressort du tribunal d'instance, de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Valenciennes, ainsi que de la cour d'appel de Douai.

Dans l'ordre administratif, elle relève du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 6 784 habitants[Note 9], en évolution de +3,07 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
7026817518658709501 0431 1281 195
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3031 3801 4001 4481 5131 5261 6771 6511 740
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 7602 1252 1212 3152 6982 8882 9183 2364 718
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
8 0428 4858 5608 0427 6737 0716 9006 7166 821
2021 - - - - - - - -
6 784--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 265 hommes pour 3 556 femmes, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,5 
4,4 
75-89 ans
7,1 
13,9 
60-74 ans
15,5 
18,2 
45-59 ans
19,0 
18,7 
30-44 ans
18,3 
20,8 
15-29 ans
18,4 
23,6 
0-14 ans
21,2 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Sports et loisirs

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Le club Beuvrages USM de Basket-ball évolue actuellement[Quand ?] à la salle Auguste Delaune. Son équipe seniors évolue en pré-nationale[réf. nécessaire].

Vie associative

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La ville compte de nombreuses associations sportives[réf. nécessaire] :

  • Office Municipal des Sports (OMS)
  • Olympique Sportive Municipale Beuvrageoise Athlétisme (OSMBA)
  • A.S.M Beuvrages Basket Féminin
  • U.S.M Beuvrages Basket Masculin
  • Gymnastique volontaire "Loisirs des Biberlots"
  • Javelot Club de Beuvrages
  • Tambourin Pelote Club
  • Tennis Club de Beuvrages
  • Aiki Goshin Hakko Ruy
  • Beuvrages Futsal
  • Lumpini Club - Muay Thaï
  • U.S.M.B Football
  • New Dance
  • Les Mélusines
  • Team Compétition
  • ASPTT Coyottes Hainaut - Football Américain
  • Association Sportive Fitness
  • Judo Club
  • Loisirs et détente
  • Judo

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église paroissiale Saint-Paul, inaugurée en 1968 et due à l'architecte Marc Olivier, est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[43].

Une ancienne ferme, érigée entre les XVIIe et XVIIIe siècles, se dresse au 15, rue Emile Zola. La section droite du bâtiment, ornée de son pigeonnier distinctif, constitue un élément historique de l'ancienne ferme du château de Philippe François Hannecart, baron de Briffoeil et conseiller au parlement de Flandre. En 1758, à la suite du décès de son épouse, le domaine est divisé entre les héritiers. La ferme est alors acquise par son locataire, Toussaint Ovelaque, et est restée depuis lors entre les mains de ses descendants. Une extension est ajoutée à la partie gauche du bâtiment vers 1813. Cette remarquable structure est localisée[44].

Une statue en bois polychrome du XVIIe siècle de Saint-Saulve, visible à l'Église Saint-Paul, est une représentation du saint vêtu d'habits pontificaux, tenant une hache ensanglantée, l'instrument de son supplice, accompagné d'un taureau aux cornes enflammées. Elle commémore le souvenir du martyr de ce missionnaire au château de Beuvrages, où il fut mis à mort par le fils du procureur. Capturés, lui et son disciple furent massacrés à coups de hache et enterrés dans une étable. Plusieurs années plus tard, une vieille femme vit l'étable en feu et un taureau dont les cornes brillaient d'une lumière surnaturelle. Charles Martel, impressionné par cette vision, ordonna des recherches. On raconte que les bovins refusèrent obstinément de partir lorsque les corps furent retrouvés et qu'ils se dirigèrent d'eux-mêmes vers l'église du village où le saint avait prêché pour la dernière fois[44]

La pierre tombale de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies, seigneur de Beuvrages et de sa femme Jeanne de Vendegies, datant du XVe siècle et reprise en 1620, provenant de la destruction de l'église Saint-Saulve, à l'emplacement de l'actuelle école Joliot-Curie en 1975, et aujourd'hui conservée à la mairie figure le couple en méplat dans une pierre de Tournai. Cet objet est classé monument historique depuis 1992[45].

Monument aux morts, inauguré le 11 septembre 1921, architectes Foyer et Pillet de Valenciennes, Il a été déplacé en 1973.

Personnalités liées à la commune

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  • Saint-Salve (mort vers 771), Salve d'Angoulême, ou Sauve, Saulve, Salvius, originaire d'Auvergne et évêque d'Angoulême, avec Super ou Supérieur ou Supery, martyrs assassinés vers 771 à Beuvrages[46].

Le nom de certains seigneurs nous est parvenu :

  • Au fil des mentions, on apprend l'existence d'un Régnier de Buvraige en 1206, de Robert Basoche seigneur de Beuvrages et son épouse Havide en 1220[21].
  • Quelques familles sont connues sur plusieurs générations : les Perfontaine (Bauduin [sic], Gilles, Jean) entre 1280 et 1380, les Jauche (Guillaume, Jean) entre 1380 et 1430[21].
  • La famille Rasoir (Jean et son fils Jean) entre 1431 et 1470 est une des plus célèbres familles, car la pierre tombale de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies, son épouse est classée monument historique[45] et présentée à la mairie qui a choisi de reprendre ses armoiries.
    Sur cette pierre tombale, Jean Rasoir, par ailleurs membre de l'oligarchie de Valenciennes, est présenté comme seigneur de Beuvrages, Odomez et Maing[47].

Héraldique

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Blason de Beuvrages Blason
Écartelé aux 1 et 4, d'azur à trois flèches d'or, en bande, rangées en barre et aux 2 et 3, bandé d'argent et de gueules de six pièces.
Détails
Les armoiries de Beuvrages reprennent celles de Jean Rasoir seigneur de Beuvrages au XVe siècle, et mêlent en les écartelant celles de son père, Jean Rasoir (flèches d'or) et celles de sa mère Jacqueline Roisin (bandes d'argent et gueules).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valenciennes (partie française) comprend une ville-centre et 55 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Jean-Baptiste CANONNE, 1795-1795 Né à Bruay-sur-Escaut, le 5/9/1761, décédé à Trith, le 7/12/1826. Maire sous l'occupation autrichienne (1793-1794)
  6. Jean-Baptiste de Croëser, né à Valenciennes, le 30 novembre 1757 décédé à Beuvrages, le 3 octobre 1845. Prête serment à Louis XVIII, à l'Empereur et enfin, de nouveau au roi.
  7. Jean-François Canonne de Mortry, né à Valenciennes le 13 mai 1755, décédé à Beuvrages, le 18 mars 1840. Émigre en Hollande en 1794. Avocat au Parlement de Flandre, administrateur de l'Hôpital général de Valenciennes, Président du Tribunal de Commerce de Valenciennes
  8. L'espace André Lenquette, constitué de la médiathèque et de la maison de la petite enfance, porte le nom de ce maire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Beuvrages » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Beuvrages ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Beuvrages » (consulté le ).
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Autres sources

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