Catéchisme en France
Dans la religion chrétienne, le catéchisme désigne l'instruction des doctrines de la foi chrétienne. Il prend souvent la forme d'un exposé officiel des articles de la foi, servant d'outil de base pour la catéchèse, qui est l'ensemble des actions destinées à éduquer des enfants, des jeunes et des adultes à la doctrine chrétienne. La catéchèse est une des composantes de la mission évangélique du christianisme.
Histoire et étymologie
[modifier | modifier le code]Les mots catéchisme et catéchèse proviennent d'un verbe grec κατηχέω / katêkhéô « faire retentir aux oreilles, d’où instruire de vive voix ».
Depuis la seconde génération chrétienne, la nécessité d'un enseignement s'est fait sentir pour approfondir la foi issue de la conversion initiale.
Le genre littéraire des catéchismes ne voit pas le jour lors la crise religieuse du XVIe siècle, mais il a des origines bien plus anciennes, allant du début du christianisme jusqu’au Moyen Âge, berceau d’une longue tradition des summae de péchés[1]
À partir du XVIe siècle, les catéchismes furent considérés comme des moteurs importants du changement social, au-delà de leur dimension religieuse. La Réforme protestante invente le catéchisme sous sa forme moderne. Ainsi du Petit et grand catéchisme de Luther (1529) pour les luthériens et du Catéchisme de Heidelberg pour les réformés et plus tard (1538) du catéchisme de Calvin. Il s'agit d'un exposé de l'essentiel de la doctrine chrétienne : les articles de foi (le credo), les sacrements, la morale et la prière du Notre Père. Luther fait un diagnostic qui vaudra aussi pour les catholiques : les chrétiens du XVIe siècle vivent la foi, vont à l'église, ont une certaine pratique de la morale chrétienne, font leurs prières, mais en fait ils ignorent ce qu'ils font, ils n'ont pas les mots pour rendre compte de la foi. Ainsi, le catéchisme veut combler ce déficit. Les catholiques vont reprendre l'idée de Luther et produire des catéchismes, pendant (catéchisme de Canisius en 1555) et après le concile de Trente (catéchisme de Bellarmin et catéchisme du concile de Trente), avec l'obligation pour les prêtres de l'enseigner aux enfants de leur paroisse.
En France, de nombreuses paroisses proposent pour les enfants de 3 ou 4 ans des rencontres d’«Éveil à la foi», puis quand les enfants entrent en CE1 (7-8 ans) ou CE2 (8-9 ans), on parle de catéchisme proprement dit[2]. Les enfants y préparent leur première communion qu'ils passent au CM1 (9-10 ans) ou CM2 (10-11 ans)[3]. Quand ils entrent en classe de sixième (11-12 ans), on ne parle plus de « catéchisme » ou « caté » mais « d'aumônerie des collèges ». Les adolescents y préparent leur profession de foi (anciennement communion solennelle) qu'ils passent en classe de cinquième (12-13 ans) ou quatrième (13-14 ans) puis la confirmation qu'ils font en classe de troisième (14-15 ans). Quand ils entrent en classe de seconde (15-16 ans), on parle « d'aumônerie des lycées », puis quand ils entrent à 18 ans en études supérieures, « d'aumônerie suivie du nom de la fac ou du nom de leur haute école ».
Chronologie des catéchismes en France
[modifier | modifier le code]Les catéchismes réformés
[modifier | modifier le code]- 1542, Catéchisme de l'Église de Genève : le plus ancien catéchisme de l'Église réformée de France.
- 1563, Catéchisme de Heidelberg : catéchisme le plus répandu dans les églises réformés confessantes.
Les catéchismes catholiques
[modifier | modifier le code]À l'origine, le catéchisme était destiné à l'enseignement des enfants. De nos jours dans l'Église catholique, le terme est encore souvent associé à l'éducation religieuse des enfants, même si le mot est impropre, « catéchèse » étant le terme employé par les textes officiels de l'Église. En toute rigueur, le catéchisme désigne un résumé de la doctrine chrétienne, alors que la catéchèse, qui a un sens beaucoup plus global, désigne l'éducation de la foi que l'Église propose à tout âge.
Le catéchisme donne une compréhension plus profonde des doctrines et mystères du christianisme. En particulier, il éclaire le croyant sur le mystère trinitaire, Jésus de Nazareth, l'Eucharistie, le credo, les conciles, la doctrine sociale de l'Église, le sotériologie, l'amour de Dieu, la Rédemption, l'Assomption de Marie, la création du monde, la parole évangélique, la morale chrétienne, le pardon, etc.
- 1554, Catéchisme de Canisius : en latin, destiné aux étudiants ; version en allemand destinée au peuple et aux enfants[4].
- 1566, Catéchisme romain dit aussi « du Concile de Trente », à destination du clergé en vue d'éduquer le peuple. La préface de Charles Borromée est un vrai traité de catéchèse.
- 1597, Catéchisme de Bellarmin, en latin ou abrégé de la doctrine chrétienne.
- 1601, le même, traduit en français par saint François de Sales, le premier catéchisme en français.
- 2e moitié du XVIIe siècle, catéchisme de Bossuet.
- 1806, Catéchisme national français, dit « impérial » car rédigé sous le contrôle de Napoléon.
- 1904, Acerbo nimis, encyclique de Pie X sur l'enseignement de la doctrine chrétienne.
- 1906, Catéchisme de saint Pie X, réalisé par l'autorité romaine et diffusé surtout en Italie et aussi dans l'ensemble de l'Église catholique en réponse à la crise moderniste.
- 1934, La Miche de Pain est un catéchisme illustré principalement destiné aux enfants (à partir de quatre ans). Il fut successivement édité par les Éditions La Miche de Pain, puis par Téqui avant d'être repris par Elor. D'abord créé sous forme de fascicules périodiques en 1934, il fut, dès l'année suivante, disponible en reliure. La dernière édition, en trois tomes[5] date de décembre 2004 et se présente comme un apprentissage progressif en au moins trois ans ; elle est illustrée par les dessins de Joëlle d'Abbadie[6].
- 1937, Première édition du catéchisme à l'usage des diocèses de France, sous forme questions-réponses, publié par les cardinaux et archevêques français.
- 1947, Catéchisme national modifié par l'épiscopat français, accompagné d'une édition pour simplifiée (petit catéchisme illustré).
- 1967, Fond obligatoire, ensemble des orientations catéchétiques pour les auteurs de manuels.
- 1981, corrigé en 1985 Pierres vivantes, un livre très illustré destiné à accompagner la catéchèse et à compléter les parcours catéchétiques.
- 1991, Catéchisme pour adultes des évêques de France, préfacé par Joseph Duval.
- 1992, Catéchisme de l'Église catholique (CEC), promulgué par le Vatican.
- 2005, Compendium du CEC, écrit sous Jean-Paul II par le cardinal Ratzinger puis promulgué par Benoît XVI juste après son intronisation.
- 2017, Le Chemin du Ciel[7], catéchisme pour enfants dont l'imprimatur et la préface sont de Dominique Rey.
Parallèlement et avant la généralisation du français à toutes les couches de la population en France (deuxième moitié du XXe siècle), les diocèses utilisaient des catéchismes en langue vernaculaire pour rendre l'enseignement accessible à tous.
Les catéchismes orthodoxes
[modifier | modifier le code]- 2021, La foi, la liturgie et la vie de l'Église orthodoxe: Une esquisse de catéchisme orthodoxe, Hiéromoine Grégoire (Chatziemmanouil) du Mont Athos, traduit du Grec par Bernard Le Caro, Éditions Apostolia, Limours.
Enseignement scolaire du catéchisme
[modifier | modifier le code]En 1850, la loi Falloux oblige les instituteurs à enseigner le catéchisme et à conduire les élèves à la messe.
L'article 2 de la loi du 28 mars 1882 de Jules Ferry supprime l'enseignement de la morale religieuse à l'école mais permet aux familles qui le souhaitent d’envoyer leurs enfants au catéchisme qui a lieu désormais hors de la classe[8].
Autres utilisations du terme catéchisme
[modifier | modifier le code]Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, et notamment à partir de la Révolution française, de nombreux catéchismes politiques (révolutionnaires, républicains, nationaux, puis socialistes) ont été publiés dans toute l'Europe. Ils reprennent souvent la forme catéchistique d’une suite de questions et de réponses, et présentent de manière succincte et populaire une doctrine politique[9].
De même, le terme catéchisme a été employé dans un sens dérivé par plusieurs philosophes athées et non chrétiens au XIXe siècle :
- Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (catéchisme des industriels) ;
- Auguste Comte (catéchisme positiviste, dans la phase dite religieuse du positivisme) ;
- Jean-Baptiste Say.
Saint-Simon et Auguste Comte sont à l'origine de mouvements considérés par l'Église catholique comme des erreurs, voire de sectes, et plus généralement comme relevant de l'athéisme moderne. Ils ont été analysés par Henri Gouhier, Henri de Lubac[10] et l'encyclique Fides et Ratio de Jean-Paul II du .
L'Opus Dei a également son propre catéchisme, reprenant les points essentiels de la doctrine à l'usage de ses membres[11].
Catéchèse
[modifier | modifier le code]Une définition de la catéchèse
[modifier | modifier le code]La catéchèse est une des quatre formes essentielles de la parole au sein de la communauté chrétienne. Les autres formes sont le kérygme (ou l’annonce brève du message chrétien), l’homélie (la prédication au cours de la liturgie) et la théologie (une explicitation documentée, rigoureuse et argumentée de la foi chrétienne).
Dans sa spécificité, la catéchèse au sein de l’Église désigne toute activité de parole sur la foi chrétienne et sur la manière de la vivre
- qui est dialoguée,
- inscrite dans un processus pédagogique réfléchi et balisé,
- ainsi que dans un dispositif institué et organisé,
- dans le but de permettre aux personnes (enfants, jeunes et adultes) ainsi qu’aux communautés de découvrir, de comprendre et de s’approprier librement, que ce soit de manière initiale ou approfondie, le message chrétien dans ce qu’il a de personnel sur le plan relationnel (la relation au Christ, à Dieu, aux autres), d’essentiel sur le plan de l’intelligence (le Credo) et d’organique sur le plan de la vie pratique (croire/vivre/célébrer - foi/espérance/charité)
- et de contribuer ainsi à l’édification d’une communauté chrétienne vivante, rassemblée dans la foi pour en vivre, pour la célébrer, pour en témoigner et pour contribuer à l’édification d’une humanité fraternelle au nom de l’Évangile.
Explicitons les différents aspects de cette définition de la catéchèse.
1. La catéchèse est une activité de parole. Elle est de l’ordre du discours. Elle se distingue, en ce sens, de l’action ou de la célébration, tout en restant étroitement articulée à ces deux dimensions. L’objet de son discours est la foi (son contenu) ainsi que la manière de la vivre personnellement et communautairement.
2. La catéchèse est essentiellement dialoguée : elle s’inscrit dans un espace d’échange, d’interactivité entre les partenaires. L’étymologie du mot catéchèse (le verbe grec katechein signifie « faire résonner », « parler dans l’attende d’un écho, d’une réponse ») indique bien la nature dialogale de la catéchèse. Le catéchiste est témoin de la foi ; il l’enseigne et en rend témoignage devant les catéchisés. Mais c’est toujours à l’intérieur d’un espace dialogal qui ouvre le jeu de la conversation, suscite question et réponses par lesquelles les uns et les autres peuvent aussi bien donner que recevoir.
3. La catéchèse est un discours qui s’inscrit à l’intérieur d’une démarche pédagogique réfléchie et balisée. L’activité catéchétique s’efforce, en effet, de proposer des parcours avec des étapes distinctes, des méthodes variées, des objectifs différenciés, des contenus qui se construisent progressivement. Les catéchistes, en ce sens, doivent faire montre de qualités pédagogiques dans la manière de construire et d’animer un parcours catéchétique.
4. Si la catéchèse est une pédagogie, elle est aussi forcément un dispositif institué, avec ses lieux, ses moments, ses rythmes, ses formes, son organisation, ses animateurs, ses responsables, ses références, etc. Certes, il peut exister des catéchèses occasionnelles, mais, ordinairement, la catéchèse requiert une organisation et une programmation dans le cadre d’une pastorale catéchétique d’ensemble. C’est dire que les communautés sont appelées à se doter d’un dispositif varié, connu de tous, qui offre aux uns et aux autres, selon leurs besoins et leurs souhaits, la possibilité d’avancer dans leur démarche de foi.
5. Les destinataires de la catéchèse sont non seulement tous les chrétiens pris individuellement mais aussi les communautés chrétiennes comme telles. La catéchèse ne s’adresse pas seulement aux enfants et adolescents, mais aussi aux jeunes et aux adultes. C’est même la catéchèse des adultes qui est la forme principale de la catéchèse, parce que les adultes constituent les forces vives des communautés chrétiennes et que toute catéchèse a pour but de conduire à une foi adulte. Cette perspective ne diminue pas l’importance primordiale de la catéchèse des enfants ; mais situe celle-ci dans une dynamique de catéchèse permanente des communautés et de tous leurs membres.
6. Les fonctions de la catéchèse sont diverses selon les personnes dans leur rapport nouveau ou déjà prolongé à la foi. On peut distinguer trois grandes fonctions de la catéchèse : l’éveil, l’initiation et l’approfondissement. La catéchèse peut avoir une fonction d’éveil de la foi ; elle est alors liée à la première annonce et à l’entrée dans la foi. Cette fonction d’éveil n’est jamais achevée au sens où l’adhésion de foi, selon les circonstances de la vie, est toujours à reprendre. Deuxièmement, la catéchèse peut avoir une fonction d’initiation. Le catéchuménat est le modèle par excellence de l’initiation chrétienne : il consiste à accompagner, par étapes, des nouveaux croyants vers le baptême et leur pleine insertion dans la communauté chrétienne. Mais, plus généralement, l’initiation désigne aussi la catéchèse initiale de personnes déjà baptisées (enfants, adolescents et jeunes) mais qui sont toujours dans une démarche de découverte de la foi et de l’identité chrétienne. Cette initiation ne se réduit pas à un simple enseignement ; elle requiert des contacts avec une communauté, un bain dans l’expérience chrétienne en ses divers aspects (vie fraternelle, célébration, prière, engagement) et une réflexion sur cette expérience. À partir de l’expérience, l’initiation ouvre ainsi au sens de la foi tout en permettant aux catéchisés d’y adhérer librement, de construire leur identité de croyants et leur sentiment d’appartenance à la tradition chrétienne. Enfin, la catéchèse peut avoir une fonction d’approfondissement. Cette catéchèse s’adresse à des personnes déjà solidement ancrées dans la foi mais qui, au fil les circonstances personnelles ou communautaires, ou face à des questions ou défis nouveaux, souhaitent encore la revisiter et l’approfondir.
7. Le but de la catéchèse est d’aider les personnes et les communautés à comprendre la foi chrétienne, à la vivre et à se l’approprier de manière personnelle. Cette foi chrétienne proposée par la catéchèse est d’abord et avant tout une manière d’être et de se reconnaître en communion avec la personne de Jésus-Christ, avec le Dieu dont il est le témoin et, par là, avec les autres. La catéchèse, de ce point de vue, est essentiellement l’offre d’une mise en relation. Pour ce faire, elle ouvre à une intelligence articulée de ce mystère de communion en mettant en relief ce qui fait l’essentiel du contenu de la foi : le Credo, à cet égard, expression condensée de la foi et signe de reconnaissance des chrétiens, tient une place privilégiée dans la catéchèse. Mais la catéchèse ne se limite pas au déploiement du sens de la foi ; elle indique aussi la manière organique de la mettre en pratique (foi/espérance/charité) au sein de la communauté chrétienne qui croit, vit et célèbre. Elle contribue ainsi à faire émerger, dans la cité des hommes et pour eux, des communautés chrétiennes vivantes qui témoignent de la grâce inouïe de Dieu manifestée en Jésus-Christ, de l’espérance qu’elle autorise et de l’amour inconditionnel que les êtres humains sont invités à vivre en son nom.
Catéchèse de l’Église catholique
[modifier | modifier le code]« La crise moderniste dans le catholicisme au début du XXe siècle représente en France, dont elle est l'épicentre, la confrontation très vive entre les fruits de l'approche scientifique issue de la modernité et la forme du savoir doctrinal dont l'Église catholique avait hérité. Cette laïcisation scientifique de l'univers religieux a entraîné chez de nombreux intellectuels croyants un dilemme profond notamment à propos de l'interprétation de la Bible. » Christophe Boureux, docteur en théologie et en anthropologie religieuse, professeur à l'Institut catholique de Lille. » Introduction au cours Catholicisme et Modernité donné au CCEFR de Montreuil-sous-Bois (France)
Une crise de la dogmatique
[modifier | modifier le code]Des tentatives innovantes ont été condamnées :
- le catéchisme progressif de Joseph Colomb (1947) qui part de l'Évangile pour aller vers la doctrine, initiative d'un sulpicien intégré dans le mouvement catéchétique d'après-guerre, injustement condamné sur dénonciation sur la confusion entre progressif et progressiste dans une période où la chasse aux progressistes était ouverte[12].
- le catéchisme hollandais (1967), à l'initiative de la conférence des évêques des Pays-Bas et s'enracinant dans le Concile Vatican II. Les éditions de 1967 comportent une petite annexe donnant le détail des débats.
- Jean Kamp, Le Grand Silence des prêtres et Credo sans foi, foi sans credo.
Le catéchisme (CEC) de 1992 n'a pas résolu cette crise[13].
Une crise de la transmission
[modifier | modifier le code]Les changements de langage qui ont marqué la pastorale d'après guerre montrent les difficultés à franchir le fossé entre la culture contemporaine et les pratiques par lesquelles s'expriment la foi. Avec une accélération ces dernières années, on est passé :
- de la leçon de catéchisme qui fut la règle pendant plusieurs siècles,
- à l'éducation religieuse dans un processus plus global,
- puis au retour de l'expression catéchèse autour des années 1950,
- tandis que le mouvement catéchétique d'après-guerre forgeait l'expression éducation de la foi,
- le mouvement kérygmatique des années 1960 centra ses efforts sur l'histoire du salut lue au travers de la Bible,
- les années 1970 virent l'arrivée de l'éducation aux valeurs et des études religieuses (avec 100 ans de retard du fait de la crise moderniste),
- au même moment, on tenta de compléter les leçons traditionnelles par diverses activités pastorales extérieures : retraites, sessions de prières (style Taizé),
- en Amérique du Nord se développa ce qu'on a appelé Campus Ministry, avec une large gamme d'activités allant des classes traditionnelles en salle alliées à de nombreuses activités d'engagement extérieur (un mouvement similaire, en France, avec de grandes différences culturelles fit apparaître de notables changement dans les aumôneries traditionnelles),
- en Espagne et en Amérique latine, l'expression pastoral tendit à être employée comme description numéro 1 de toute une gamme d'activités d'enseignements, et de célébrations de la foi, spécialement avec des jeunes,
- depuis les années 1980, les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), sous l'influence des rassemblements charismatiques, s'appuient sur le goût des jeunes pour les grands rassemblements de foule, associant musique, discours et célébrations.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Fossion, La catéchèse dans le champ de la communication[14], coll. "Cogitatio Fidei", Cerf, Paris, 1990
- André Fossion, Dieu désirable, Proposition de la foi et initiation[15], Lumen Vitae, Novalis, Bruxelles, 2010
- Elisabeth Germain, Jésus-Christ dans les catéchismes, coll. « Jésus et Jésus-Christ », DDB, 1986
- Joël Molinario, Joseph Colomb et l'affaire du catéchisme progressif, coll. « Théologie à l'université », DDB, 2010
- Joël Molinario, « La réception d'un catéchisme après Vatican II, le catéchisme de l'Église catholique », article dans la revue Lumen Vitae, n° 4, 2009, pp. 417-433
- Jean Madiran, Histoire du catéchisme, 1955-2005, Éditions Consep, 2005 (ISBN 2-85162-083-5)
- Jean-Charles Buttier, Émilie Delivré (éd.), « Les catéchismes républicains »[16], dans La Révolution française, septembre 2009, consulté le 12 janvier 2010
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Catéchisme de l'Église catholique de Jean-Paul II (1992)
- Le Petit Catéchisme, de Martin Luther, Grand Catéchisme de Luther (1529)
- Histoire des catéchismes protestants en usage en Alsace et en Moselle
- Catéchisme du diocèse de Sens de 1765 (premier livre imprimé au Canada) (Wikisource)
- École du dimanche
- Catéchèse (enseignement)
- Catéchumène (apprenant)
- Catéchiste (enseignant)
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Catéchisme des anciens vaudois et albigeois
- Catéchisme de l'Église catholique
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marco Cavarzere, « Aux origines des catéchismes catholiques de l’époque moderne - Le catéchisme du concile de Trente et l’Italie au XVIe siècle », sur books.openedition.org (consulté le )
- « À quel âge aller au catéchisme ? », sur Église catholique en France (consulté le )
- « Pourquoi inscrire mon enfant au catéchisme ? », sur Église catholique en France (consulté le )
- Aussi : 1552, petit catéchisme ; 1556, grand catéchisme.
- De 573 à 640 pages chacun.
- Site des éditions Elor
- « Catéchisme Le Chemin du Ciel 1ère année - le Credo », sur Editions de l'Espérance (consulté le )
- Denis Peiron, « L’histoire mouvementée de l’école catholique », sur la-croix.com
- Buttier, Jean-Charles; Delivré, Émilie, « 1 / 2009 Les catéchismes républicains », sur revues.org, Institut d’histoire moderne et contemporaine - UMR 8066 (consulté le ).
- Deuxième partie de l'ouvrage Le Drame de humanisme athée (1944) consacrée à Auguste Comte
- El Pais - Catéchisme de l'Opus Dei, 7e édition 2003.
- Sur la chasse aux progressistes, se reporter à Yves Congar o.p., Journal d'un théologien 1946-1954, éd. Cerf, Paris, 1999
- Jean-Noël Bezançon, « Dieu change-t-il en catéchèse ? », in Études n° 365, 11/2001, pp. 517-532 Lire sur le site de Cairn.
- La Catéchèse dans le champ de la communication. Ses enjeux pour l'inculturation de la foi, coll. « Cogitatio fidei », n° 156, Cerf, Paris, 1990
- Recension de l'Office de catéchèse du Québec
- Voir dans lrf.revues.org.