Chaumont (Italie)
Chaumont Chiomonte | |
Vue générale de Chaumont (Italie). | |
Noms | |
---|---|
Nom français | Chaumont |
Nom occitan | Cháumount |
Nom piémontais | Cimon |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Piémont |
Ville métropolitaine | Turin |
Maire Mandat |
Roberto Garbati 2019-2024 |
Code postal | 10050 |
Code ISTAT | 001080 |
Code cadastral | C639 |
Préfixe tel. | 0122 |
Démographie | |
Gentilé | Chiomontini ou Chiomontesi en italien, Chaumontés en occitan (en français Chaumontois) |
Population | 942 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 07′ 00″ nord, 6° 59′ 00″ est |
Altitude | Min. 750 m Max. 3 377 m |
Superficie | 2 600 ha = 26 km2 |
Divers | |
Saint patron | Saint Sébastien |
Fête patronale | 20 janvier |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Turin. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Chaumont (en italien Chiomonte) est une commune italienne, située dans la ville métropolitaine de Turin en région Piémont.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Chaumont se trouve à 750 m d'altitude, sur la rive droite de la Doire Ripaire, à environ 60 km à l'ouest de Turin, dans la haute vallée de Suse.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hameaux
[modifier | modifier le code]La commune comprend les hameaux de Ramats[Note 1], sur le versant gauche de la Doire, et de Frais, station de ski située à 1 500 m d'altitude.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune se nomme Chiomonte en italien, Chaumont en français et en occitan (Cháumount dans la norme de l'école du Pô) et Cimon en piémontais.
La langue traditionnelle de Chaumont est l'occitan[2], comme dans le reste des vallées occitanes d'Italie.
Histoire
[modifier | modifier le code]À l'origine, le centre habité se trouvait sur la rive opposée de la rivière, où l'on trouve des restes préhistoriques et celtiques. Mais dès l'époque romaine, le centre se déplace du côté actuel. Devenue française (sa devise, en français, est « Jamais sans toi ») Chaumont devient la frontière entre le territoire de Savoie, comprenant le Piémont, et celui des Escartons du Briançonnais qui appartenaient au Dauphiné et au royaume de France .
Les Hospitaliers se sont implantés à Chaumont mais ils ont échangé cette commanderie en 1240 contre les possessions des Augustins de Saint-Laurent d'Oulx près d'Ardes (La Rivière l'Évêque) et à Cisternes-la-Forêt[3].
En 1629, le roi Louis XIII et le cardinal de Richelieu séjournèrent à Chaumont lors de la guerre de succession de Mantoue avant la bataille du Pas de Suse[4] (6 mars 1639).
Le 24 août 1689, lors de leur retour vers les vallées du Piémont en provenance de Suisse (Glorieuse Rentrée), les protestants Vaudois sont passés sur les hauteurs de Chaumont [5].
En 1713, la communauté devient savoyarde, avec le traité d'Utrecht, puis sarde en 1720, comme le reste de la vallée.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Habitants recensés
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Giorgio Des Geneys (1761 - 1839), amiral
- Valentin Morel (1761 - 1834), lapidaire, orfèvre. Fils de Jean-Pierre Maurel et Angélique Thérèse Ronsil[6]. Né à Chiomonte en 1761, parti s'installer à Paris vers 1788, décédé à Paris en 1834. Son fils Jean-Valentin Morel (1794 - 1860) fut un joaillier, orfèvre, lapidaire des plus réputés du 19e siècle, tant à Paris qu'à Londres.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notes
- Un viaduc portant l'autoroute A32, construit à proximité du hameau, porte son nom.
- Références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Jean Sibille (Université Toulouse-Jean-Jaurès), « Le parler occitan de Chiomonte (Italie) : situation linguistique et sociolinguistique », 3e congrès mondial de linguistique française, Lyon, , p. 2231-2247 (HAL hal-00952071, lire en ligne)
- Gabriel Fournier, « L'ancienne paroisse de la Forêt : Notes historiques sur l’évolution du peuplement et des paysages en Combrailles »,
- Saint-Simon, Louis de Rouvroy de, 1675-1755, Verfasser, Mémoires de Saint-Simon collationnée sur le ms. autographe. : Augm. des add. de Saint-Simon au Journal de Dangeau et de notes et app. et suive diun lexique des mots et locutions remarquables., Hachette, (OCLC 1068041332, lire en ligne)
- Henri Arnaud 1643 - 1721 Histoire de la Glorieuse Rentrée des Vaudois dans leur vallées. éditeur J.C. FICK GENEVE 1710
- Relevé généalogique sur Geneanet
Liens externes
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