Discussion:Vente de feu
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Contexte
[modifier le code]L'expression est apparemment typiquement québecoise, peut-être calquée sur une expression similaire qui existe en anglais nord-américain. Si c'est bien le cas, ça vaudrait peut–être le coup de le préciser dès l'introduction. Par ailleurs, les seuls exemples donnés proviennent du domaine du sport. Est-ce que l'expression est limitée à ce contexte au Québec ? GL (d) 8 octobre 2012 à 12:38 (CEST)
Réponses
[modifier le code]- Oui : mot-à-mot anglais: en:fire sale (figure maintenant en tête de l'article)
- Attention: ne pas confondre avec l'expression française désuète vente à feu ou vente aux feux désignant une vente aux enchères à la bougie.
- Oui : expression apparemment absente des pages WEB franco-françaises (et des dictionnaires français en ma possession), mais employée au Québec, quoique dépréciée : à éviter, selon le Termium Plus des services gouvernementaux canadien qui propose comme traduction admise : vente-incendie (sens initial, voir point 4).
- Non : Au Québec, l'expression est bien employée dans le contexte du sport (voir ici, meilleure source souhaitée), mais non limitée à celui-ci.
- Sa première définition est, en québécois, une vente-incendie, à savoir une vente au rabais de marchandises endommagées par le feu suite à un incendie (ou par l'eau suite à l'extinction du feu) ou bien dans une autre catastrophe ; on la trouve aussi dans la finance et dans la politique signifiant alors vente de biens mobiliers ou immobiliers ou d'actifs à des prix réduits/dérisoires/sacrifiés/bradés, par exemple (c'est moi qui mets en italiques) :
- Jack Layton, député, devant la Chambre des Communes, Canada, séance du mercredi 30 mai 2007
français : « Aucune politique n’arrête la vente de feu de nos joyaux économiques. », online
anglais : « There is no policy in place to stop the fire sale of our economic jewels. », online - Déclaration de Jim Flaherty, ministre des Finances, Canada, Ottawa, le 17 mars 2008
français : « […] le gouvernement du Canada a encouragé une restructuration dirigée par les marchés, estimant que cette façon de résoudre la question serait plus bénéfique pour les investisseurs et pour tous les participants aux marchés des capitaux qu’une "vente de feu" des actifs liés à ces effets commerciaux. », online
anglais : « […] the Government of Canada has encouraged a market-led restructuring as a better course of action for investors, other participants and capital markets than a "fire sale" of assets » online.
A noter 1° qu'il n'est pas précisé en quelle langue ces messieurs se sont exprimés, 2° que dans les deux cas, les textes ont été révisés par les services gouvernementaux pour la mise en ligne.
- Jack Layton, député, devant la Chambre des Communes, Canada, séance du mercredi 30 mai 2007
- Quant à la sous-section intitulée "Liquidation informatique", elle est entièrement à revoir.
Sous-section problématique : Liquidation informatique
[modifier le code]Le contenu (tentative maladroite de transcrire une partie d'un article anglais) est douteux : non sourcé, mal rédigé et hors sujet.
Il ne définit pas l'expression vente de feu, mais s'étend sur l'emploi inédit, incongru et anecdotique de l'expression anglaise fire sale dans la version originale (anglaise) du film en:Live Free or Die Hard (Etats Unis, 2007) pour désigner un genre particulier de cyberattaque fictive (!!). A noter que l'expression anglaise fire sale est systématiquement citée entre guillemets dans l'article anglais dédié à ce film, ce qui ne peut être qu'intentionnel, donc significatif. Il est permis de penser que le sens inédit dont l'expression (vo) a été affublée dans le film (vo) est une lubie fantaisiste des scénaristes. Selon de:Stirb langsam 4.0 fire sale n'aurait jamais été utilisé dans ce contexte avant la sortie du film (vo). De plus, en l'absence de sources on ignore si quiconque sachant l'anglais l'utilise effectivement de nos jours pour désigner une cyberattaque en dehors de ce contexte.
Quoi qu'il en soit, ce volet anglais ne concerne aucunement l'article français vente de feu. Il est non seulement inapproprié mais embrouille le lecteur plus qu'il ne l’éclaire.
Quant à la version française du film, je comprends que la traduction vente de feu — qui existe bel et bien dans un autre contexte — n'a pas été retenue par les traducteurs ; et pour cause : en France, elle est incomprise dans ce contexte et dans tout autre. Quid au Quebec ? Si non, je plaiderait pour la suppression de la sous-section. --Bohème (discuter) 28 septembre 2019 à 01:22 (CEST)
- P.S. : La traduction liquidation informatique pour une attaque visant la destruction d'un cyberespace est également un choix curieux. A première vue absent des dictionnaires français disponibles en ligne (hormis WP, évidemment). En admettant qu'il s'agit du nom donné à une action criminelle fictive et que le vocabulaire d'un cybercriminel fictif n'a pas obligatoirement à refléter celui couramment employé, on pourrait accorder au traducteur le bénéfice d'une liberté d'expression certaine. Mais c'est un tout autre débat.