Eugène Aisberg
Naissance | |
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Glacimonto, Sam O'var |
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Espérantiste (à partir de ), écrivain, journaliste, vulgarisateur scientifique |
Père |
David Aisberg (d) |
Partenaires |
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Eugène Aisberg est un journaliste et vulgarisateur scientifique français d'origine ukrainienne, né en 1905 à Odessa et mort en 1980 à Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Eugène Aisberg nait le à Odessa, alors en Russie, aujourd’hui en Ukraine, de David Aisberg, pianiste et compositeur au conservatoire d’Odessa, et de Sophie Aisberg[1].
Eugène Aisberg lance en , La Télévision, première revue scientifique à parler de ce dispositif : il y aura 25 numéros, jusqu'en , agrémentés de reproductions photographiques et des schémas : il y propose de construire soi-même un récepteur de télévision, l'étude du bélinographe et des cellules photoélectriques, etc.[2].
Il est le créateur de la revue Toute la Radio en 1934 (renommée Toute l'Électronique à partir de ). Mais il a aussi créé les revues Électronique industrielle, Radio constructeur et dépanneur, dirigée par son ami Wladimir Sorokine et l’hebdomadaire Électronique Actualités (certaines changeront aussi de nom par la suite).
Eugène Aisberg était un espérantiste et un vulgarisateur scientifique. Par le biais de « causeries » entre dans une première version un jeune Curiosus et son oncle Radiol, puis - deux décennies plus tard et les techniques ayant évolué - entre Curiosus devenu grand et son neveu Ignotus, cet auteur nous fait découvrir et comprendre les principes qui régissent le monde de la TSF d'abord, du transistor ensuite[3] et enfin de la télévision à travers toute une série d'ouvrages, sur la télévision en noir et blanc, puis sur celle en couleurs, qui ont suscité de multiples vocations.
Son premier livre sur la TSF est publié en espéranto, en 1930. Jen... mi komprenas la radion ! (« Maintenant... je comprends la radio ») en est le titre.
Ses livres sont traduits dans le monde entier et, durant certaines périodes, Aisberg est l’un des dix écrivains français les plus traduits au monde, derrière Jules Verne[réf. souhaitée]. Outre l’espéranto, il pratique couramment l’allemand, le russe, l’anglais et le français.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Aisberg publie au nez et à la barbe de l’occupant allemand un livre expliquant comment mieux recevoir Radio Londres sous le titre Amélioration et modernisation des récepteurs radios. Après la guerre, il devient président de l’Union internationale de la presse radio-électronique (UIPRE)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (eo) Halina Gorecka et Aleksander Korĵenkov, Nia diligenta kolegaro : Biografio de 200 eminentaj esperantistoj, , 320 p. (ISBN 978-609-95087-6-4 et 609-95087-6-7, OCLC 1082448709), p. 9-10.
- La Télévision : phototélégraphie, cinéma sonore, télévision, Paris, Étienne Chiron éditeur, 1928-1932.
- Introduction à l'effet transistor dans Le transistor ?... mais c'est très simple !
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J'ai compris la T. S. F., Éditions Chiron, 1928. Traduit de l'espéranto. (Le jeune Curiosus apprend la radio de son oncle Radiol en 16 chapitres).
- La Radio ? mais c'est très simple !. Société des éditions radio, Paris, 1949. Réécriture totale du précédent : Cette fois-ci, c'est Curiosus qui enseigne à Ignotus non seulement la simple radio, mais la modulation de fréquence, la pentode, le superhétérodyne et le push-pull.
- Le Transistor ? Mais c'est très simple !, Société des éditions radio, Paris, 1966.
- La Radio ? ... et la télévision mais c'est très simple, Éditions Radio, 1972, réédité en 1998 chez Dunod (ISBN 978-2-1000-4107-7)
- La Télévision en couleur ?... C'est presque simple !, Éditions Radio, 1982 (ISBN 978-2-7091-0896-6)
Liens externes
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