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Forme (zoologie)

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En zoologie, le mot forme (forma en latin) est un terme strictement informel parfois utilisé pour décrire des organismes. Selon le Code international de nomenclature zoologique, ce terme n'a aucune valeur (il n'est pas accepté)[1]. En d'autres termes, bien que les noms de formes soient latins et qu'ils soient parfois ajoutés à tort à un nom binominal, dans un contexte zoologique, les formes n'ont aucune signification taxinomique.

Utilisation du terme

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Certains zoologistes utilisent la forme pour décrire des variations morphologiques chez les animaux, en particulier les insectes, dans le cadre d'une série de termes et d'abréviations annexés au nom binomial ou trinominal. De nombreux spécimens types peuvent être décrits, mais aucun ne doit être considéré comme absolu, inconditionnel ou catégorique. Les formes n'ont pas de statut officiel, bien qu'elles soient parfois utiles pour décrire des clines altitudinales ou géographiques. Contrairement au polymorphisme génétique, une sous-population est généralement constituée d'une seule forme à un moment donné.

  • forma geographica - f. geogr. : si elle est utilisée, elle désigne aujourd'hui généralement une partie d'un cline ; par exemple pour les intergrades entre sous-espèces dans leur zone de contact ;
  • forma localis - f. loc. : comme f. geogr. mais seulement locale, plus restreinte dans son occurrence ;
  • forma alta - f. alt. : les caractéristiques altitudinales ne sont pas nécessairement héritées, mais peuvent être entièrement dues à l'environnement. Il en va de même pour les formes générées par la température ou l'humidité, comme la forme alta ;
  • forma vernalis - f. vern. (forme printanière) ;
  • forma aestivalis - f. aest. (forme estivale) ;
  • forma autumnalis - f. autumn. (forme d'automne) ;
  • aberratio - ab. : peut être utilisé pour un seul individu, pour un petit groupe tel qu'un individu et sa progéniture, ou pour des individus atypiques (par exemple, les albinos). S'utilise également pour les formes communément observées d'une espèce, mais dans ce cas l'utilisation de forma (f.) ou morpha, accompagnée d'un nom descriptif, est plus conventionnelle.

Un « morphe » est un concept similaire dont l'occurrence est moins restreinte. Comme ni les formes ni les morphes ne sont des terminologies officiellement reconnues en zoologie, l'application peut varier mais, en général, les morphes sont présents sans restriction géographique ou saisonnière et peuvent constituer une partie importante de la population ; habituellement, plusieurs morphes coexistent dans une même sous-population à un moment donné. La Phalène du bouleau (Biston betularia) en est un exemple célèbre.

La nomenclature botanique est beaucoup plus complexe, l'utilisation des variétés, des sous-variétés et des formes étant formellement réglementée par le Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes.

Articles connexes

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Autres rangs taxinomiques

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Les rangs taxonomiques[2] utilisés en systématique linnéenne pour indiquer la hiérarchie entre les taxons nommés dans la classification du monde vivant sont les suivants (par ordre décroissant) :


Notes et références

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  1. Commission internationale de nomenclature zoologique, Code international de nomenclature zoologique : quatrième édition, (ISBN 0-85301-006-4, lire en ligne [PDF]) :

    « 15.2. Exclusion des noms publiés après 1960 comme "variété" ou "forme". Un nouveau nom publié après 1960 explicitement pour une "variété" ou une "forme" est censé être infra-subspécifique, et en tant que tel n'est pas régi par le Code [Art. 1.1.1] et se trouve exclu de ses dispositions [Art. 1.3.4 et 45.6.3].

    15.2.1. [Pour les noms publiés avant 1961 pour des "variétés" ou des "formes", voir Art. 45.6.4.] [...]

    Une épithète apparaissant à la suite d'un binom [...]

    45.6.2. Elle est censée être infra-subspécifique si son auteur a employé l'un des termes "aberration", "ab." ou "morphe", ou leur équivalent ou abréviation dans une autre langue. [...]

    45.6.3. Elle est censée être infra-subspécifique si elle a été publiée après 1960 et que son auteur a employé expressément l'un des termes "variété" ou "forme", ou leur équivalent ou abréviation dans une autre langue (y compris les termes "var.", "forma", "v." ou "f.").

    45.6.4. Elle est subspécifique si elle été publiée avant 1961, et que son auteur a expressément employé l'un des termes "variété" ou "forme", ou leur équivalent ou abréviation dans une autre langue (y compris les termes "var.", "forma", "v." ou "f."), à moins que son auteur ne lui ait expressément assigné un rang infra-subspécifique ou que le contenu du travail montre sans ambiguïté que le nom a été proposé pour une entité infra- subspécifique [auquel cas elle est infra- subspécifique: voir Art. 45.6.1].

    Cependant:

    45.6.4.1. Un nom qui est infra- subspécifique au regard de l'Article 45.6.4 est néanmoins censé être subspécifique dans sa publication originale si, avant 1985, il a été adopté comme l'épithète spécifique ou subspécifique d'un nom valide ou si elle est intervenue comme une épithète plus ancienne dans un cas d'homonymie. »

  2. En gras les sept rangs principaux (RECOFGE, sigle mnémotechnique pour Règne/Embranchement/Classe/Ordre/Famille/Genre/Espèce), en maigre les rangs secondaires. En romain les noms vulgaires, en italique les noms scientifiques.
  3. Un embranchement en zoologie, ou division en botanique, est traditionnellement caractérisé par une description schématique appelée « plan d'organisation ».
  4. a b et c Les taxons aux rangs de race et de sous-race (animaux domestiques principalement) n'ont pas de nom scientifique. Ils ne sont pas régis par le Code international de nomenclature zoologique (CINZ).