Fritz Reuter
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Heinrich Ludwig Christian Friedrich Reuter |
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Jenaische Burschenschaft Germania (d) |
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Fritz Reuter, de son vrai nom Heinrich Ludwig Christian Friedrich Reuter (né le à Stavenhagen, mort le à Eisenach) est un poète et écrivain en bas allemand.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fritz Reuter naît dans la mairie de Stavenhagen. Ses parents sont le maire, le juge Johann Georg Reuter (1776-1845) et son épouse Johanna (1787-1826), fille du maire et juge de la ville de Tribsees, Nikolaus Gottfried Bernhard Ölpke. Après la naissance de son deuxième fils en 1812, la mère est paralysée à vie, le garçon meurt à l'âge de deux ans seulement. Le père a alors de nombreuses relations extraconjugales qui donneront naissance à quatre demi-sœurs, dont deux seront légitimées.
Entre-temps, il est le seul garçon dans une école pour filles jusqu'à 13 ans où, durant un an, il reçoit une instruction à la maison de la part de ses parents, de leurs proches et d'amis enseignants. À 14 ans, il rejoint avec son cousin August Reuter une école à Friedland. Son père est déçu par ses mauvais résultats scolaires et son indiscipline. Le jeune Reuter souhaite être peintre. Grâce à Friedrich Ludwig Jahn et à son professeur Carl Horn, un membre du Lützowsches Freikorps, il est sensible aux idées de la Urburschenschaft, notamment à celle de la démocratie.
Sa mère meurt en 1826. En 1827, son père souhaite l'envoyer dans un gymnasium à Parchim, mais en raison du manque de concentration et du retard scolaire, il n'intègre pas la classe première. C'est possible l'année suivante. Peu à peu, les relations entre le père et le fils se détériorent. Il obtient son certificat de fin d'études le .
Le , Fritz Reuter commence à étudier la jurisprudence, selon la volonté de son père à Rostock[1],[2]. Il devient ami avec Moritz Wiggers et se brouille avec John Brinckman (de). En , il poursuit ses études à Iéna où il rejoint un cercle politique radical. Il quitte cette ville le pour aller à Camburg. Il envoie sa candidature à Halle ou Leipzig, mais est refusé.
Le , il est arrêté sur la route entre Stavenhagen et Berlin. Il est emprisonné et condamné à mort le pour haute trahison. L'arrêt est prononcé le mais la peine est convertie à 30 ans de prison puis à huit après l'intervention du grand-duc de Mecklembourg. Reuter est transféré à Głogów (mi-) puis Magdebourg (mi-), Grudziądz () et enfin à Dömitz (). Il est libéré le .
Après avoir essayé de reprendre ses études à Heidelberg, il s'installe chez son oncle, pasteur à Jabel. Il devient ensuite bénévole dans des œuvres à Faulenrost. Il fait alors la connaissance de Luise (de), la fille du pasteur de Roggenstorf, qui devient son épouse. Elle travaille alors comme enseignante de maternelle à la maison du pasteur Augustin. Le , le père de Fritz Reuter meurt, après avoir renié son fils. Il commence une activité littéraire d'abord en haut allemand puis en bas et commence à être estimé. En , il arrive à Treptow (aujourd'hui Altentreptow) et travaille comme professeur privé de dessin et de gymnastique. Il devient citoyen prussien et conseiller municipal. Le , il épouse Luise.
En 1853, il obtient son premier succès littéraire avec Läuschen un Rimels (Anecdotes et comptines) qui se vend à 1 200 exemplaires en quelques semaines. En 1856, il s'installe près de Neubrandenbourg, successivement dans quatre habitations, pour se consacrer pleinement à son activité littéraire en plein succès. En 1859, Dethloff Carl Hinstorff devient son éditeur et contribue à faire connaître encore davantage l'œuvre de Reuter.
L'université de Rostock lui décerne un doctorat honorifique en 1863. La même année, le couple s'installe à Eisenach. Au début, Reuter ne souhaite pas rester en Thuringe, mais il fait construire près du château de la Wartbourg entre 1866 et 1868 d'après les plans de Ludwig Bohnstedt une villa de style néo-Renaissance (aujourd'hui le Reuter-Wagner-Museum (de)). Fritz Reuter meurt ici le à l'âge de 63 ans.
Œuvre
[modifier | modifier le code]Œuvres choisies
[modifier | modifier le code]Entre parenthèses, l'équivalent du titre en allemand
- Läuschen un Rimels (Schwänke und Reime), mehrere Bände ab 1853; Neuauflage: Hinstorff, Rostock 1995, (ISBN 3-86167-031-3)
- Meine Vaterstadt Stavenhagen, 1856, erweitert 1861, Neuauflage: Hinstorff, Rostock 1997, (ISBN 3-86167-094-1)
- Ut de Franzosentid (Aus der Franzosenzeit), 1859, Neuauflage: BookSurge Publishing, 2001, (ISBN 0-543-89389-8)
- Hanne Nüte un de lütte Pudel (Eine Vogel- und Menschengeschichte), 1860, Neuauflage: Hinstorff, Rostock 1995, (ISBN 3-356-00637-1)
- Abendteuer des Entspekter Bräsig (Abenteuer des Inspektors Bräsig, hdt., Hinstorff, Rostock 1999, (ISBN 3-356-00017-9)), 1861, Neuauflage: Hinstorff, Rostock 1999, (ISBN 3-356-00017-9)
- Ut mine Festungstid (Aus meiner Festungszeit), 1862; Neuauflage: Hinstorff, Rostock 1997, (ISBN 3-356-00746-7)
- Ut mine Stromtid (Aus meiner Volontärszeit), 1862; Neuauflage: Hinstorff, 2008, (ISBN 3-356-01263-0) – in der hdt. Ausgabe als Das Leben auf dem Lande, Manscriptum, 2005, (ISBN 3-937801-00-6)
- Dörchläuchting, 1866; Neuauflage: Hinstorff, Rostock 1994, (ISBN 3-356-00585-5)
- De Urgeschicht’ von Meckelnborg (Die Urgeschichte Mecklenburgs), 1874; Neuauflage: Hinstorff, Rostock 1996, (ISBN 3-356-00573-1)
Poèmes choisis
[modifier | modifier le code]- Ik weit einen Eikbom, de steiht an de See (Ich weiß einen Eichenbaum, der steht an der See)
- De Koppweihdag’ (mit der zum Zitat gewordenen Zeile „Wat is woll gaud för Koppweihdag’?“ - Was ist wohl gut für die Kopfwehtage?)
- De Reknung ahn Wirt[3]
Édition en français
[modifier | modifier le code]- En l'année 1813, épisode de la vie militaire des Français en Allemagne. Roman traduit par E. Zeys, Hachette, 1880.
Source, notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Fritz Reuter » (voir la liste des auteurs).
- Matrikelbuch der Universität Rostock: Juli 1791 - Juli 1841
- Immatrikulation von Fritz Reuter im Rostocker Matrikelportal
- Die obigen drei Gedichte sind aus: Echtermeyer (de), Deutsche Gedichte. Von den Anfängen bis zur Gegenwart. Neugestaltet von Benno von Wiese (de), August Bagel Verlag, Düsseldorf 1960 (491.-525. Tausend) - ohne ISBN
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Karl Theodor Gaedertz (de) (texte); Conrad Beckmann (de) (illustrations), Fritz Reuter-Gallerie. (Zum 10. Todestag). Verlagsanstalt für Kunst und Wissenschaft, Munich, 1884.
- (de) Boëß., « Reuter, Fritz (1. Art.) », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 28, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 319-327
- (de) Karl Theodor Gaedertz (de), « Reuter, Fritz (2. Art.) », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 53, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 304-310
- (de) Christian Bunners (de), « Reuter, Fritz Heinrich Ludwig Christian », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 21, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 462–464 (original numérisé).
- Otto Clorius (de), Fritz Reuters Frömmigkeit in seinen Dichtungen und in seinem Leben., 1924
- Fritz Meyer-Scharffenberg (de), Des Bürgermeisters Sohn. Aus Fritz Reuters Kindheit. Petermänken, Schwerin, 1960, (de) « Publications de et sur Fritz Reuter », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)..
- Arnold Hückstädt (de), Wolfgang Siegmund, Fritz Reuter. Wissenschaftliche Bibliographie zu Leben, Werk und Wirkung. Stavenhagen, 1982.
- Jürgen Borchert, Reuter in Eisenach. Roman épistolaire. Hinstorff, Rostock, 1982. (ISBN 3-356-00033-0). Neuauflage: Demmler, Ribnitz-Damgarten, 1997. (ISBN 3-910150-33-0).
- Volker Griese (de) Fritz Reuter. Chronik seines Lebens. Husum, 2003. (ISBN 3-89876-098-7).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (de) « Publications de et sur Fritz Reuter », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).
- Karl Theodor Gaedertz: Aus Fritz Reuters jungen und alten Tagen - Neues über des Dichters Leben und Werden, Wismar, Hinstorff'sche Hofbuchhandlung Verlagscontor 1899