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Horst Buchholz

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Horst Buchholz
Tombe à Berlin
Biographie
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Berlin (Allemagne)
Sépulture
Nom de naissance
Horst Werner Buchholz
Surnom
« Hotte »
Le « James Dean » du cinéma allemand
Nationalité
Activités
Période d'activité
Conjoint
Enfant
Christopher Buchholz
Béatrice Buchholz
Autres informations
Distinction
Films notables
signature de Horst Buchholz
Signature
Vue de la sépulture.

Horst Buchholz est un acteur allemand, né le à Berlin, où il est mort le .

Horst Buchholz
dans les années 1950.

Horst Werner Buchholz naît de Marie Hasenkamp dans l'arrondissement de Neukölln à Berlin. Il ne connaîtra jamais son père biologique. Peu de temps après sa naissance, sa mère le confie à une famille d'accueil. Il reçoit le nom de Buchholz, quand sa mère épouse en 1938 le cordonnier Hugo Buchholz et reprend son fils auprès d'elle. Ils vivent alors dans le quartier populaire berlinois de Prenzlauer Berg. En 1941, sa demi-sœur Heidi vient au monde. Elle donne à son demi-frère aîné le surnom de « Hotte », qu'il conserve jusqu'à sa mort. Buchholz apprend très tôt à être autonome et indépendant. En 1943, il est évacué en Silésie. En 1946, il retourne avec un ami à Berlin. En 1956, il vit une amourette avec l'actrice Romy Schneider.

Horst Buchholz (ou Bucholz selon les génériques) se marie en 1958 avec l'actrice française Myriam Bru dont il a un fils, l'acteur Christopher Buchholz, et une fille, Béatrice Buchholz.

Horst Buchholz et son épouse Myriam Bru le 7 décembre 1960 au gala d'ouverture de la nouvelle saison lyrique de la Scala de Milan[Note 1].

Jeune premier en vogue du cinéma européen des années 1950 et 1960, il entame une carrière américaine grâce notamment à son rôle dans Les Sept Mercenaires de John Sturges (1960). Myriam Bru, qui a abandonné sa carrière d'actrice pour s'établir agent artistique, n'aura de cesse de soutenir son mari bien que celui-ci lui soit infidèle, mais « La seule chose qu’elle ne lui ait jamais pardonné est d’avoir ruiné sa propre carrière en repoussant les propositions de réalisateurs comme Elia Kazan, Federico Fellini et Luchino Visconti[1]. ». En effet, par deux fois, Horst Buchholz rejette les rôles que Visconti lui propose (rôles qui échoiront à son « rival français » de l'époque, Alain Delon). C'est le critique Pierre Murat qui relate les faits dans Télérama : « Luchino Visconti s'intéresse à lui : il songe à en faire le principal personnage de la saga familiale et politique qu'il prépare. À en croire le documentaire sur son père, réalisé, il y a quelques années, par Christopher Buchholz, un assistant mal inspiré du cinéaste demande une photo de l'acteur en maillot de bain. Fureur de Horst Buchholz : pour qui le prend ce vieux pervers ? Il envoie balader le cliché et le rôle. Rocco et ses frères se fera sans lui… Obstiné, Visconti le sollicite à nouveau, quelque temps après, pour Le Guépard. Et plus question de photo, cette fois. En vain… […] À Hollywood, il récidive. Certes, il accepte, en 1960, d’être l’un des Sept Mercenaires où il tire brillamment son épingle du jeu. […] Mais, lui qui chante pas mal et danse plutôt bien, repousse aussitôt après West Side Story (1961), le film aux dix oscars qui révolutionne la comédie musicale. À ce degré-là, l'erreur frôle le sublime. De la poésie absurde à l'état pur[2]… »

Parmi ses films les plus célèbres, outre Les Sept Mercenaires, on peut également citer Un, deux, trois, une comédie de Billy Wilder (1961), Le Sauveur, premier film du cinéaste et critique français Michel Mardore (1971), et La vie est belle de Roberto Benigni (1997).

« Aime le monde, et le monde t’aimera »
Dans cette maison a vécu
de 1938 à 1951
HORST BUCHHOLZ
4-12-1933 — 3-3-2003
Acteur
Plaque commémorative apposée à Berlin au
11 Sodtkestrasse
Berlin-Prenzlauer Berg.

Mais, dans les années 1960, on le remarque aussi en tête d'affiche de coproductions européennes ambitieuses, comme La Fabuleuse Aventure de Marco Polo de Denys de La Patellière (1965), où il personnifie Marco Polo[Note 2], et également dans Les Aventures extraordinaires de Cervantes où il interprète Miguel de Cervantes (1967). En 1990, il endosse le rôle du redoutable guerrier Thor dans le film européen La Fuite au paradis. Bien qu'il n'ait peut-être pas les moyens de ses ambitions, ce film de science-fiction post-apocalyptique est louable pour son originalité.

Mais, ensuite, ses apparitions au cinéma se raréfient et, à partir des 1980, on le voit principalement à la télévision. En 1997, il participe à la série télévisée Maître Da Costa (France 2), mais également à certains épisodes de la série policière allemande Inspecteur Derrick.

Il meurt le , à 69 ans, d'une pneumonie.

En 2005, son fils Christopher, lui rend hommage dans un documentaire intitulé : Horst Buchholz, mon père[3].

Témoignage

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  • Leslie Caron[4] : « Horst Buchholz était le plus délicieux des complices, tendre, sensible et capable d'un lyrisme qui rendait les scènes d'amour aussi faciles à jouer que mémorables. »

Filmographie

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Horst Buchholz et Rosenda Monteros dans Les Sept Mercenaires.
Horst Buchholz et Thomas Frick durant le tournage de Détective Lovelorn et la vengeance du pharaon
Dernier film d'Horst Buchholz.

Télévision

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. Maria Callas, absente de la programmation de la Scala depuis 1958, y fait son grand retour dans le rôle de Paolina de l'opéra Poliuto de Gaetano Donizetti.
  2. Rôle initialement destiné à Alain Delon dans une production de 1962 qui dut être abandonnée à cause d'un montage financier mal estimé.

Références

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  1. Biographie d'Horst Buchholz chez Les Gens du cinéma
  2. Télérama des 25 janvier et 8 décembre 2020.
  3. (en) imdb, « Horst Buchholz, mon père », sur imdb,
  4. Partenaires dans le film Fanny. Citation extraite des mémoires de Leslie Caron : Une Française à Hollywood, Éditions Baker Street, 2011 (ISBN 978-2917559161)

Liens externes

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