James T. Bates
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Éditeur (à partir de ), banquier (à partir de ), agent de change |
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Louis Wuarin (d) |
Église épiscopalienne de l'Emmanuel (depuis ), Tribune de Genève (depuis ) |
James Tuttle Bates ( - ) est un homme d'affaires américain, fondateur du quotidien Tribune de Genève le 1er février 1879.
Biographie
[modifier | modifier le code]Bates est né à Boston, dans le Massachusetts, fils de l'armateur Joseph C. Bates et d'Abigail (née Carleton) Bates (1820–1873)[1].
Il s'engage à 17 ans dans l'armée de l'Union, atteignant le grade de lieutenant-colonel à 21 ans[1].
Après la guerre, Bates devient agent de change à New York. Après avoir fait fortune, il s'installe en 1875 à Genève, en Suisse, ville natale de sa femme. Peu de temps après son déménagement, il acquiert en 1876 le Continental Herald and Swiss Times, qui devient la Tribune de Genève le 1er février 1879[1]. En 1887, il fonde l'Union Bank, qui sera absorbée en 1919 par l'Union Bank of Switzerland (et deviendra plus tard UBS AG )[1].
Fondateur et un membre actif de l'Église épiscopalienne de l'Emmanuel, également connue sous le nom d '«Église américaine de Genève»[2]. Le 8 décembre 1873, il épouse Amélie Chenevière (1846–1889), la fille du conseiller d'État genevois Arthur Chenevière et de Susanne Firmine Munier[3]. Ils furent parents de six enfants, dont cinq survivront jusqu'à l'âge adulte[4]:
- Marguerite Bates (1874-1964), qui épouse en 1896 René Monod (1872-1965), banquier privé suisse chez Darier & Cie.
- Alice Bates (1876-1949), qui épouse en 1899 Humbert Henri de Cerjat (1867-1900), dont elle a un enfant, Humbert Sigismond de Cerjat (1900-1963). Après le décès de Humbert Henri de Cerjat, elle épouse en 1907 Alfred Adolphe Gautier (1858-1920), membre du Comité International de la Croix-Rouge et juge à la Cour de cassation.
- Maurice-Edmond Bates (1877-1877), qui meurt en bas âge.
- Gertrude Violette Bates (née en 1880), qui épouse en 1903 Paul Wladimir Sarasin (1871-1940), petit-fils du vice-amiral Georges de Bock, aide de camp d'Alexandre II.
- Edmée-Mina Bates (née en 1881), qui a épouse en 1910 le Belge André Gouzée, directeur de la Mortgage Company of Canada.
- Frederick-Norris Bates (1883-1972), directeur de l'Union Bank, épouse Renée Brot (1894-1978) en 1915.
Il épouse en secondes noces Henriette (née Baron), veuve de Léonce Pictet[1], le 2 mars 1903[5]. Bates décède le 24 décembre 1914[6]: Henriette lui survivra jusqu'en 1943[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Bates, James » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Gerald H.J. Carpenter, The American Church in Geneva : a century of service, 1873-1973, Centennial Committee of Emmanuel Church, Library of Congress Catalog Card No. 73-79844,
- Henri-Frédéric Amiel, JOURNAL INTIME -T9- -AGE D HOMME-, L'AGE D'HOMME, (ISBN 978-2-8251-0087-5, lire en ligne), p. 1045
- Nos centenaires, Suisse, Atar, (lire en ligne)
- (de) Almanach généalogique suisse, C.F. Lendorff, (lire en ligne), 412, 478
- (en-US) « James T. Bates Dies in Geneva. », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) John E. Joseph, Saussure, OUP Oxford, (ISBN 978-0-19-163697-4, lire en ligne), p. 574
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Bates, Frederick Norris aux documents diplomatiques de la Suisse 1848-1975