Karl Meitmann
Karl Meitmann | |
Karl Meitmann vers 1930 à Hambourg. | |
Fonctions | |
---|---|
Député au Bundestag | |
– (3 ans, 6 mois et 12 jours) |
|
Élection | , scrutin de liste |
Groupe politique | SPD |
Député au Bundestag | |
– (8 ans, 1 mois et 1 jour) |
|
Élection | , scrutin nominal |
Réélection | |
Groupe politique | SPD |
Président du SPD pour Hambourg | |
– (6 ans et 9 mois) |
|
Député au Bürgerschaft de Hambourg | |
– (2 ans) |
|
Groupe politique | SPD |
Président du SPD pour Hambourg | |
– (5 ans) |
|
Biographie | |
Nom de naissance | Carl Friedrich Hermann Meitmann |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kiel-Gaarden Empire allemand |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Kiel Allemagne |
Nationalité | Allemande |
Parti politique | SPD |
Entourage | Catherine Stermann (petite-fille) |
modifier |
Karl Meitmann est un homme politique allemand du SPD, né à Kiel-Gaarden le et mort à Kiel le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Après sa scolarité élémentaire, Karl Meitmann suit un apprentissage dans le commerce. Avant la Première Guerre mondiale, il est employé de la Coopérative centrale d'achat des consommateurs (GEG), (Großeinkaufs-Gesellschaft Deutscher Consumvereine (de)), à Hambourg. En 1918, il devient le secrétaire et l'adjoint du président du gouvernement régional du Schleswig-Holstein qui le délègue en 1919 auprès du secrétariat du commissaire pour le référendum d'autodétermination du Nord-Schleswig. Il y est responsable de l'organisation de la campagne référendaire. En 1920, il fait partie du commandement militaire qui réprime le Putsch de Kapp. Ensuite, il devient commissaire civil chargé de réorganiser la police du Schleswig-Holstein dans le cadre nouveau de la République de Weimar[1].
Après la prise de pouvoir par les nazis au début de 1933, il subit trois arrestations[1],[2],[3], dont un internement dans le camp de concentration de Fuhlsbüttel où il est torturé. Libéré fin , il est interdit de séjour à Hambourg. Il mène alors une existence semi-clandestine comme comptable de paie auprès des Charbonnages de lignite en Poméranie orientale et à Berlin. Après la Seconde Guerre mondiale, il reprend ses activités politiques à Hambourg. Il prend sa retraite lors de son soixante-dixième anniversaire en , alors qu'il est retourné vivre sans sa ville natale[1].
Karl Meitmann est inhumé dans le carré d'honneur de la Fondation Hans et Sophie Scholl Geschwister-Scholl-Stiftung (de) au cimetière de Hambourg-Ohlsdorf[4].
Le est dévoilé un Stolperstein à sa mémoire devant le siège régional du parti SPD à Hambourg[5].
Activité politique
[modifier | modifier le code]Dès 1905, Karl Meitmann fait partie de la Jeunesse ouvrière socialiste (de) (Sozialistische Arbeiter-Jugend). En 1909 il rejoint le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). En 1924, il participe à la création de l'organisation socialiste et républicaine Reichsbanner Schwarz-Rot-Gold dont il devient le chef régional pour le Schleswig-Holstein. De 1928 à 1933, il est secrétaire régional du parti SPD pour la ville-état de Hambourg et député au parlement régional.
Il œuvre à partir de 1945 à la reconstitution du SPD à Hambourg. Dès le , avant même l'autorisation officielle des autorités d'occupation britanniques, il est réélu secrétaire régional[6] et conservera cette fonction jusqu'en 1952. Ses tentatives d'unir le SPD avec le parti libéral puis avec les communistes[7] n'aboutissent pas[8]. Parallèlement, il retrouve un mandat de député régional et il est membre du Conseil de zone assistant le commandement d'occupation. Il est élu député à la première, deuxième et troisième législature du Bundestag.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Karl Meitmann » (voir la liste des auteurs).
- (de) Helga Kutz-Bauer/Holger Martens, Verfolgung als politische Erfahrung Hamburger Sozialdemokraten nach 1945, Hambourg, Arbeitsgemeinschaft ehemals verfolgter Sozialdemokraten Hamburg (AvS), , 120 p. (ISBN 978-3-929728-76-7, lire en ligne), p. 70-71.
- « Arrestation de dirigeants social-démocrates », Le Temps, , p. 2 (lire en ligne)
- (de) « Wer hat die Sozialdemokraten verraten? », Die Welt, (lire en ligne)
- (de) « Grabsteine Geschwister-Scholl-Stiftung Hamburg-Ohlsdorf », sur genealogy.net
- (de) « Kurt-Schumacher-Allee: Ein Stolperstein für Karl Meitmann », sur abendblatt.de, (consulté le ).
- (de) Helga Kutz-Bauer/Holger Martens, Verfolgung als politische Erfahrung Hamburger Sozialdemokraten nach 1945, Hambourg, Arbeitsgemeinschaft ehemals verfolgter Sozialdemokraten Hamburg (AvS), , 120 p. (ISBN 978-3-929728-76-7, lire en ligne), p. 5.
- (de) « Rundgang durch die Gedenkstaette Ernst Thaelmann-Hamburg », sur thaelmann-gedenkstaette.de.
- (de) « Ist das nicht ein wüster Traum? », Der Spiegel, no 19, (lire en ligne).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]En français
[modifier | modifier le code]- Michel Stermann, Maman Grète - Une éducatrice venue d'Allemagne pour des Orphelins de la Déportation en France, Edilivre, 2016 (ISBN 978-2-334-23049-0).
En allemand
[modifier | modifier le code]- (de) Der Kapp-Putsch in Schleswig. In: Grenzfriedenshefte. Husum 1963, p. 153 à 166.
- Arbeitsgemeinschaft ehemals verfolgter Sozialdemokraten (de) (AvS): Wegweiser zu den Stätten von Verfolgung und sozialdemokratischem Widerstand in Hamburg, Teil 1. [Texte und Recherche: Holger Martens], Hamburg 2005.
- (de) Christof Brauers: Die FDP in Hamburg 1945 bis 1953. Start als bürgerliche Linkspartei. M-Press Meidenbauer Verlag, München 2007, (ISBN 978-3-89975-569-5).
- (de) Holger Martens (HM): Meitmann, Karl In: Für Freiheit und Demokratie: Hamburger Sozialdemokratinnen und Sozialdemokraten in Verfolgung und Widerstand; 1933–1945. Sozialdemokratische Partei Deutschlands / Landesorganisation Hamburg / Arbeitskreis Geschichte und Arbeitsgemeinschaft Ehemals Verfolgter Sozialdemokraten (Hgg.)
- (de) Christel Oldenburg et al. (Red.), SPD-Landesorganisation Hamburg, Arbeitskreis Geschichte, 2003, p. 103 seq. (ISBN 3-8330-0637-4).
- Fritz Sänger (de), Siegfried Sänger: Handbuch des Deutschen Bundestages (3. Wahlperiode). Klett Verlag, Stuttgart 1957.
- Die Tageszeitung: Einheit und nie wieder Bruderkampf. In: Regionalbeilage „taz-hamburg“ du .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Député de la première législature du Bundestag
- Député de la deuxième législature du Bundestag
- Député de la troisième législature du Bundestag
- Personnalité du Parti social-démocrate d'Allemagne
- Naissance en mars 1891
- Naissance à Kiel
- Naissance dans la province du Schleswig-Holstein
- Décès en février 1971
- Décès à Kiel
- Décès à 79 ans
- Personnalité inhumée au cimetière d'Ohlsdorf
- Personne pour laquelle une stolperstein a été posée (Allemagne)
- Stolpersteine