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Max Bloesch

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Max Blösch
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
SoleureVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Handballeur, ornithologue, conservationnisteVoir et modifier les données sur Wikidata
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Sport
Équipe

Max Bloesch (également Blösch), né le 27 juin 1908 à Olten et décédé le 9 août 1997 à Soleure, était un professeur de gymnastique suisse, connu sous le surnom de "père des cigognes" grâce à son engagement réussi pour la réintroduction de la Cigogne blanche en Suisse.

Vie professionnelle et privée

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Max Bloesch, fils d'un comptable, est né à Olten[1]. Après avoir fréquenté l'école normale de Soleure et suivi une formation de professeur de gymnastique à l'université de Bâle, il a d'abord travaillé comme enseignant à l'école polyvalente du hameau de Huggerwald, dans la commune soleuroise de Kleinlützel, puis comme maître de gymnastique auxiliaire à l'école cantonale de Winterthour[1]. Depuis 1935, Bloesch était professeur de gymnastique aux écoles de la ville de Soleure, puis à l'école de district de Soleure à partir de 1956 et jusqu'à sa retraite en 1970[1]. Le mariage de Max Bloesch avec Aline Hottiger († 1977) a donné naissance à trois filles et un fils[1].

Engagement en faveur de la Cigogne blanche

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Déjà pendant ses études à l'école normale, Max Bloesch s'est consacré à l'observation des oiseaux et a développé un intérêt particulier pour les cigognes. Constatant que la Cigogne blanche était proche de l'extinction en Suisse, Bloesch a pris la décision de créer une colonie de cigognes. Celle-ci vit le jour dès 1948 à Altreu, dans la commune soleuroise de Selzach, d'abord avec des cigognes d'Alsace et de Tchécoslovaquie, puis avec un plus grand nombre de jeunes cigognes d'Algérie[1]. À cette époque, la cigogne était considérée comme éteinte en Suisse. Grâce à la station mère d'Altreu et, au fil du temps, aux 22 stations extérieures situées entre le lac Léman et le lac de Constance, Bloesch a toutefois pu faire en sorte que la cigogne s'installe à nouveau durablement dans le pays. En 1997, année de la mort de Bloesch, on comptait 170 couples nicheurs dans tout le pays.

Carrière sportive

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En tant que joueur de handball, Max Bloesch faisait partie de l'équipe qui a remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques d'été de 1936. Il a disputé un match. En tant que professeur de gymnastique, Bloesch a été l'un des pionniers de l'utilisation de la musique dans les cours de gymnastique[1].

Prix et reconnaissances

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En 1983, Bloesch a reçu un doctorat honoris causa de l'université de Berne pour ses accomplissements ornithologiques. En 1986, il a reçu le prix Adèle Duttweiler.

  • Korbball. Fédération suisse de gymnastique, Aarau, 1949 (2ème édition, 1953).
  • Stirbt der Storch in der Schweiz aus? 1948-1958, 10 Jahre Storchenansiedlungsversuch Altreu. Station ornithologique suisse de Sempach, Sempach, 1958.
  • 20 Jahre Storchenansiedlungsversuch Altreu, 1948-1968. Station ornithologique suisse de Sempach, 1968.
  • Max Bloesch, Maurice Dizerens, Ernst Sutter: Die Mauser der Schwungfedern beim Weisstorch Ciconia ciconia. In: Der ornithologische Beobachter, tome 74, 1977, p. 161–188.
  • Drei Jahrzehnte schweizerischer Storchenansiedlungsversuch (Ciconia ciconia) in Altreu, 1948-1979. In: Der ornithologische Beobachter. tome 77, Nr. 3, 1980, p. 167–194.
  • Altreu und seine Störche. Vogt-Schild, Soleure, 1983, (ISBN 3-85962-065-7).
  • Max Bloesch, Wendla Boettcher-Streim, Maurice Dizerens: Über die Mauser des Grossgefieders beim Schwarzstorch. In: Der ornithologische Beobachter. Tome 84, 1987, p. 301–315.
  • Lukas Jenni, Wendla Boettcher-Streim, Markus Leuenberger, Elisabeth Wiprächtiger und Max Bloesch: Zugverhalten von Weissstörchen ''Ciconia ciconia'' des Wiederansiedlungsversuchs in der Schweiz im Vergleich mit jenem der West- und der Maghreb-Population. In: Der ornithologische Beobachter. tome 88, 1991, S. 287–319.
  • Le retour des cigognes. La station d'acclimatation d'Altreu. Vogt-Schild, Soleure 1989, (ISBN 3-85962-089-4).

Bibliographie

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  • (de) RKS, « Max Bloesch: Aus dem Hobby wurde ein Lebenswerk », Solothurner Zeitung,‎ .
  • (de) Diethelm Zimmermann, « Max Bloesch 75 Jahre alt », Der ornithologische Beobachter,‎ , p. 231-232.
  • (de) Diethelm Zimmermann, « Dr. h.c. Max Bloesch zum 80. Geburtstag », Der ornithologische Beobachter,‎ , p. 398.
  • (de) Urs N. Glutz von Blotzheim, « Dr. h.c. Max Bloesch, 1908-1997 », Der Ornithologische Beobachter,‎ , p. 268-270.
  • Hellmut Gutzwiller (trad. Françoise Senger), « Bloesch, Max » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Notes et références

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  1. a b c d e et f (de) Urs N. Glutz von Blotzheim, « Dr. h.c. Max Bloesch, 1908-1997 », Der Ornithologische Beobachter, vol. 94,‎ , p. 268-270

Liens externes

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