Morrens
Morrens | ||||
L'église et la maison d'Abraham Davel. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Gros-de-Vaud | |||
Nom officiel | Morrens (VD) | |||
Communes limitrophes | Assens, Bretigny-sur-Morrens, Cugy (VD), Lausanne, Cheseaux-sur-Lausanne, Étagnières | |||
Syndic | Sandra Hulaas | |||
NPA | 1054 | |||
No OFS | 5527 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Morrennais | |||
Population permanente |
1 172 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 320 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 35′ 00″ nord, 6° 38′ 00″ est | |||
Altitude | 706 m |
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Superficie | 3,66 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.morrens.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Morrens ([mɔʁɑ̃] Écouter) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud.
Géographie
[modifier | modifier le code]Morrens est une commune du Plateau suisse, située au centre du Jorat[3], dans le district du Gros-de-Vaud[4], à 1,6 km au nord-est de la gare de Cheseaux-sur-Lausanne, à 5,8 km au sud d'Échallens et à 8 km au nord de Lausanne, sur la route reliant Cheseaux à Froideville[3],[4]
La commune se trouve près de la rive gauche du Talent, sur un petit plateau qui s'étend entre cette rivière et le plateau inférieur de Cheseaux-Échallens, sur la ligne de partage des eaux entre le Talent (dans le bassin versant du Rhin) et la Mèbre (dans le bassin versant du Rhône), ces deux rivières formant ses frontières nord et sud.[réf. souhaitée].
Le territoire de Morrens, qui comprend les deux quartiers résidentiels de Montelier au nord et du Petit Montelier à l'est du village[réf. souhaitée] et le hameau des Biolettes[4] sur la rive nord du Mèbre[réf. souhaitée], s'étend sur 3,66 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 16,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 64,0 %, les surfaces boisées 20,2 % et les surfaces improductives 0,0 %[5].
Le signal de Morrens, au sud-ouest de la commune, en est le point culminant avec 721 mètres d'altitude[3]. Au nord, en dessous de la colline, se trouve la forêt du bois aux Allemands[6].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune, qui se prononce /mɔʀã/, se compose d'un nom de personne, dont la forme ne fait pas consensus (peut-être du latin Maurus ou du germanique Maur-), et du suffixe toponymique germanique -ingōs (chez les gens de, chez ceux du clan de)[7].
La première occurrence écrite du toponyme date de 1147, sous la forme de Morrens[7].
La commune se nomme Morrin en patois vaudois[8].
Histoire
[modifier | modifier le code]Citée pour la première fois en 1147, la commune était cependant habitée depuis bien plus longtemps comme en témoigne la villa gallo-romaine appelée villa de Cheseaux-Le Buy mise au jour à la fin du XIXe siècle et fouillée entre 1998 et 1999 au lieu-dit Le Buy ; outre les fondations de plusieurs bâtiments, un important matériel a été mis au jour dont en particulier une mosaïque qui a été transférée en 1935 à la campagne de Mon-Repos à Lausanne[9].
Au Moyen Âge, le village de Morrens appartient à l'évêque de Lausanne, puis par la famille de Russin au début du XVIe siècle et à la famille de Saussure dès 1594. L'ensemble de la commune faisait partie du bailliage de Lausanne jusqu'à la révolution vaudoise de 1798[4].
Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district d'Échallens. Depuis le , elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud.
Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnoms
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Morrennais[10] ou Morranais[8].
Ils sont surnommés les Ours (lè-z-Or en patois vaudois) et lè Tsôsse Rodze, soit les chausses rouges[8]. Pour le premier surnom, une histoire raconte qu'un habitant a pris de nuit un gros chien pour un ours[11],.
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Morrens compte 1 172 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 320 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 16,3 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 35,6 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23,6 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[13].
La même année, la commune compte 569 hommes pour 585 femmes, soit un taux de 48,5 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,2 %)[13].
Langue et religion
[modifier | modifier le code]La langue la plus parlée est le français, avec 806 personnes (90,7 %). La deuxième langue est l'allemand (51 ou 5,7 %). Il y a 804 personnes suisses (90,4 %) et 85 personnes étrangères (9,6 %).
Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 421 personnes (47,4 %), suivie des catholiques (273 ou 30,7 %). 127 personnes (14,3 %) n'ont aucune appartenance religieuse[14].
Politique
[modifier | modifier le code]Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 25,17 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 24,50 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 22,40 %[15].
Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les habitants de la commune ont voté pour le Parti socialiste à 28,78 %, l'Union démocratique du centre à 20,89 %, le Parti libéral-radical à 19,01 %, les Verts à 17,14 % et l'Alliance du centre à 14,18 %[16].
Sur le plan communal, Morrens est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil communal, composé de 35 élus, dirigé par un président et secondé par un secrétaire, pour le législatif[17].
Pour la législature 2021-2026, la Municipalité de Morrens est composée de Sandra Hulaas (syndique); Didier Beuchat, Lucien Laperrière, Frédéric Staehli et Frédéric Gex[18].
Économie et développement
[modifier | modifier le code]Jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, l'économie communale était principalement tournée vers l'agriculture et l'élevage qui ne représentent aujourd'hui plus qu'une part marginale des emplois locaux. Avec la croissance de la population depuis les années 1970, plusieurs petites et moyennes entreprises se sont installées sur place, en particulier dans les domaines de l'informatique, de l'électroménager et de l'électronique. Dans les dernières décennies, le village s'est développé avec la création de plusieurs zones résidentielles occupées par des personnes travaillant principalement dans la région lausannoise.
La commune de Morrens est membre du Schéma Directeur du Nord Lausannois[19].
Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]L'église d'origine médiévale, citée dès la première moitié du XIIIe siècle et anciennement dédiée à Saint-Maurice, a été transformée au XVIIe siècle, puis au XVIIIe siècle par Gabriel Delagrange (1715-1794)[20]. Elle a été restaurée en 1918[20]. Le vitrail a été réalisé en 1925 par Louis Rivier (1885-1963)[20].
Le château de Morrens, siège de l'administration communale, a été celui d'une seigneurie dès 1535[20]. Il a été reconstruit en 1696 par la famille de Saussure[20].
La cure, maison natale du Major Abraham Davel (1670-1723), a elle aussi été reconstruite en 1780[21]. La tour d'escalier a été construite entre 1900 et 1903[20].
Le temple, la cure et le château sont inscrits comme biens culturels d'importance régionale dans la liste cantonale dressée en 2009[22].
Transports et circulation
[modifier | modifier le code]Transports publics
[modifier | modifier le code]Morrens fait partie de la Communauté tarifaire Mobilis Vaud[23]. La commune est desservie par le chemin de fer LEB (la halte Les Ripes[24] se trouve à 1,4 kilomètre du centre de Morrens) et par la ligne d'autobus 54 des Transports publics de la région lausannoise (de Renens à Grand-Mont ; de nuit, par la ligne 60, de Lausanne gare à Froideville) .
Routes et problèmes de circulation
[modifier | modifier le code]Morrens est traversé et par la RC446 qui relie Cheseaux-sur-Lausanne à Cugy. Cette route a une fréquentation quotidienne de 7 600 véhicules environ selon la campagne de comptages 2021 de Lausanne Région[25]. Au centre de la commune se trouve un goulet[26] ne permettant pas le croisement entre deux véhicules, ce qui complique beaucoup la circulation[27] et contraint régulièrement les conducteurs à effectuer des marches arrière. Un tel goulet sur une axe à fort trafic constitue une anomalie. Un projet de route de contournement[28] existe depuis les années 1970[29] afin de délester le village du trafic de transit sans avoir été concrétisé à présent.
Le trafic de transit à travers Morrens est passé de 4 800 véhicules par jour en 2005 à 8 700 en 2022, soit une augmentation de plus de 80 % en 17 ans[30].
Voiture en libre-service
[modifier | modifier le code]Une station Mobility CarSharing est située à proximité de la Grande Salle depuis décembre 2022[31].
Service postaux
[modifier | modifier le code]L'office de poste de Morrens a fermé en 2013[32]. Depuis, il est possible d'effectuer des opérations postales de base auprès d'un partenaire postal[33].
Journal communal
[modifier | modifier le code]Le journal communal La Feuille de l'Orme est édité quatre fois par année. Il est distribué gratuitement à tous les foyers de la commune. Une version en ligne est également disponible depuis le printemps 2023[34].
Associations
[modifier | modifier le code]La commune de Morrens compte de nombreuses associations, parmi lesquelles une fanfare, l'association blé et pain qui fait revivre le four à pain, une chorale et des paysannes vaudoises ainsi que des clubs de football, de pétanque, de gymnastique et une abbaye de tir sportif[35] ainsi que la société de développement de Morrens-Orme la SODEMO[36]. Chaque année se déroule le Carnaval de Morrens[37].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Le Major Davel est né le à Morrens.
- Le conseiller national socialiste Victor Ruffy y a été président du Conseil général et municipal de Morrens[38].
- L'animateur, producteur, journaliste et écrivain suisse Bernard Pichon réside à Morrens[39].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Delphine Perreten, « Morrens », dans Gilbert Coutaz, Beda Kupper, Robert Pictet, Frédéric Sardet, Panorama des archives communales vaudoises, 1401-2003, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise, , p. 491-493.
- Jean-Pierre Maillard, Morrens, un village au cœur de l'histoire vaudoise, Morrens, SODEMO Société de développement Morrens-Orme, .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Morrens » (voir la liste des auteurs).
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 3 : Langenberg - Pyramides, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 388 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 29 avril 2023)]
- Marianne Stubenvoll, « Morrens (VD) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Commune d'Assens - À découvrir », sur www.assens.ch (consulté le )
- np, « Morrens » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 88
- « Époque romaine: La villa romaine de Cheseaux-Le Buy », sur patrimoine.vd.ch (consulté le )
- « Morrens : Alphabet des communes vaudoises : Feuille des avis officiels du canton de Vaud », sur www.faovd.ch (consulté le )
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 62
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive » [archive du ], Confédération suisse (consulté le )
- « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
- « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
- « Morrens », sur communal.ch (consulté le )
- « Législature 2021-2026 »
- « SDNL.CH », sur www.sdnl.ch (consulté le )
- Société d'histoire de l'art en Suisse, Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, t. 4a, Berne, Gesellschaft für Schweizerische Kunstgeschichte, 2005- (ISBN 3-906131-95-5, 978-3-906131-95-5 et 3-906131-96-3, OCLC 716479071, lire en ligne), p. 340
- Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 340.
- [PDF] « Inventaire PBC, liste provisoire des objets B », sur Office fédéral de la protection de la population (consulté le )
- « Bienvenue sur mobilis-vaud.ch », sur Mobilis (consulté le )
- « Horaires à imprimer (pdf) », sur Transports publics lausannois (consulté le )
- « ArcGIS Web Application », sur citecdev.maps.arcgis.com (consulté le )
- « Goulet de Morrens · Rte de Cugy 1, 1054 Morrens, Suisse », sur Goulet de Morrens · Rte de Cugy 1, 1054 Morrens, Suisse (consulté le )
- Alain Detraz, « Le « goulet » de Morrens pourrait bloquer l’essor de la ligne 54 des TL », sur 24 heures (Suisse)|24 heures, (consulté le )
- « Chantier 2 - Stratégie d'accessibilité multimodale » [PDF], sur site du Schéma directeur du nord lausannois, (consulté le )
- 24 Heures, « Morrens - Réunion du Conseil Général », (consulté le )
- « ArcGIS Web Application », sur citecdev.maps.arcgis.com (consulté le )
- Journal communal de Morrens "Feuille de l'Orme" n°171 (printemps 2023) en page 9
- « Scriptorium », sur scriptorium.bcu-lausanne.ch (consulté le )
- « Poste Filiale 1054 Morrens VD Mini marché de Morrens Sàrl », sur places.post.ch (consulté le )
- « La Feuille de l'Orme – Morrens » (consulté le )
- « Les sociétés locales de Morrens », sur morrens.ch (consulté le )
- « Sociétés locales | Commune de Morrens » (consulté le )
- « carnavalmorrens | Site du Carnaval de Morrens » (consulté le )
- « Décès de Victor Ruffy (PS/VD) ancien conseiller national », sur www.parlament.ch (consulté le )
- « 12h45 - L'animateur Bernard Pichon habite une maison pas comme les autres - Play RTS » (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :