Peter Veniot
Peter Veniot | |
Peter Veniot en 1929. | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre des communes | |
– (9 ans, 9 mois et 22 jours) |
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Circonscription | Gloucester |
Prédécesseur | Jean George Robichaud |
Successeur | Clarence Veniot |
18e Premier ministre du Nouveau-Brunswick | |
– (2 ans, 6 mois et 17 jours) |
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Monarque | George V |
Lieutenant-gouverneur | William Pugsley William Frederick Todd |
Prédécesseur | Walter Edward Foster |
Successeur | John Babington Macaulay Baxter |
Biographie | |
Nom de naissance | Peter John Veniot |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Richibouctou |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Bathurst, Nouveau-Brunswick |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Association libérale du Nouveau-Brunswick |
Conjoint | Catherine Melanson |
Enfants | 6, dont Clarence Veniot |
Profession | Homme d'affaires Homme politique |
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Peter John Veniot (né le et mort le ) est un journaliste et homme politique de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Il a été le premier Acadien à devenir premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1923 à 1925.
Jeunesse
[modifier | modifier le code]Peter John Veniot, né Pierre-Jean Vigneau à Richibouctou le , est issu d'une famille établie en Acadie depuis 1701 et ayant été déportée en Géorgie lors de la déportation des Acadiens.
C'est en 1870, lorsque sa famille déménage à Pictou, en Nouvelle-Écosse, que Pierre-Jean Vigneau devient Peter John Veniot puisque les anglophones éprouvaient de la difficulté à prononcer correctement son nom. L'assimilation est telle qu'il perd même l'usage du français.
Politique provinciale
[modifier | modifier le code]Doué pour la rédaction, Veniot est engagé par un petit journal local et entame alors une carrière de journaliste. Il déménage ensuite à Moncton, au Nouveau-Brunswick, où il décide de devenir politicien. Toutefois, il comprend vite que s'il veut se présenter dans une circonscription bilingue, il lui faut manier les deux langues de la province. Il se met alors à (ré)apprendre le français qu'il maîtrise très rapidement.
En 1890, il s'installe à Bathurst où il devient rédacteur en chef puis propriétaire de l'hebdomadaire Le Courrier des provinces maritimes.
Il est élu une première fois pour le parti libéral en 1894 dans le comté de Gloucester. Il perd les élections suivantes en 1911 mais est réélu en 1917.
Il est alors nommé Ministre des travaux publics dans le gouvernement Foster et même premier ministre en 1923, devenant ainsi le premier Acadien à occuper ce poste au Nouveau-Brunswick.
Il perd aux élections suivantes en 1925 en raison notamment d'une virulente campagne anti-catholique et anti-française des anglophones.
Politique fédérale
[modifier | modifier le code]Veniot se tourne alors vers la politique fédérale et est élu député du Gloucester en 1926, est aussitôt nommé Ministre des postes et devient encore une fois le premier Acadien, cette fois à occuper un ministère fédéral. Toujours député, il meurt à Bathurst le . Son propre fils, Clarence Veniot, remporte son siège le mois suivant.
Culture
[modifier | modifier le code]Veniot est mentionné dans le recueil de poésie La terre tressée, de Claude Le Bouthillier[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Claude Le Bouthillier, La terre tressée : poésie, Tracadie-Sheila, La Grande Marrée, , 109 p. (ISBN 978-2-349-72276-8), p. 50
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Premier ministre du Nouveau-Brunswick
- Député du Parti libéral du Canada
- Député fédéral canadien provenant du Nouveau-Brunswick
- Naissance en octobre 1863
- Décès en juillet 1936
- Personnalité politique acadienne
- Journaliste néo-brunswickois
- Journaliste acadien
- Naissance à Richibouctou
- Décès à 72 ans
- Patron de presse canadien