Prieuré d'Airaines
Prieuré d'Airaines | ||||
Le prieuré avant 1914. | ||||
Ordre | Bénédictin (ordre de Cluny) | |||
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Abbaye mère | Prieuré Saint-Martin-des-Champs de Paris | |||
Fondation | 1130 | |||
Fermeture | 1790 | |||
Diocèse | Amiens | |||
Dédicataire | Notre-Dame | |||
Protection | Classé MH (1840, église) Classé MH (1932, prieuré) |
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Site web | http://www.prieure-airaines.fr/index.html | |||
Localisation | ||||
Emplacement | Airaines (Somme) | |||
Pays | France | |||
Province | Picardie | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Somme | |||
Commune | Airaines | |||
Coordonnées | 49° 57′ 57″ nord, 1° 56′ 39″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Le prieuré d'Airaines est situé sur le territoire de la commune d'Airaines, dans le département de la Somme. Il a été fondé en 1130 et supprimé à la Révolution française. Il dépendait du prieuré Saint-Martin-des-Champs de Paris.
Histoire du prieuré
[modifier | modifier le code]Le prieuré clunisien d'Airaines fondé en 1130 est surtout célèbre par l'église Notre-Dame qui le jouxte. Il dépendait du prieuré Saint-Martin-des-Champs de Paris, affilié lui-même à l'ordre de Cluny.
En 1422, le prieuré d'Airaines fut incendié par les Bourguignons et reconstruit au XVIe siècle.
Déclaré bien national à la Révolution, il fut vendu et transformé en bâtiment agricole.
Les bâtiments du prieuré ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par promulgation au Journal Officiel du [1].
Église Notre-Dame
[modifier | modifier le code]C'est l'un des plus anciens édifices religieux du département de la Somme, édifié vers 1130[2]. Cette église est un exemple du style de transition du roman au gothique. Elle figure sur la première liste des monuments historiques classés de 1840[1].
Architecture
[modifier | modifier le code]La façade romane est d'une grande sobriété. Un portail sans tympan est surmonté d'une baie en plein cintre très simple. La nef est couverte de voûtes d'ogives primitives avec des colonnes surmontées de chapiteaux de type cistercien. Une statue en bois de saint Antoine Ermite classée monument historique au titre d'objet : classement par arrêté du [3], y est conservée.
La cuve baptismale
[modifier | modifier le code]La pièce maîtresse de l'édifice est une cuve baptismale du XIe siècle, romane, en pierre calcaire, conçue pour le baptême par immersion[4]. Les côtés sont sculptés de personnages accroupis, d'allure fruste, sans doute des catéchumènes. L'un d'eux est tenté par le diable qui a pris la forme d'un dragon lui parlant à l'oreille. Le bord supérieur de la cuve est décoré d'une torsade et les angles sont moulurés en forme de colonne[2]. La cuve baptismale est classée monument historique, au titre d'objet : classement par arrêté du [5].
La chapelle seigneuriale
[modifier | modifier le code]Sur le bas-côté sud, la chapelle seigneuriale conserve un autel en pierre du XIIe siècle et les pierres tombales d'Henri, seigneur d'Airaines et de son épouse Catherine, datant du XIIIe siècle. La chapelle est close par une cloison ajourée en bois du XIVe siècle, restaurée en 1966[2]. Autel, dalles funéraires et cloison en bois sont classés monument historique : classement par arrêté du [6].
Le bâtiment prieural
[modifier | modifier le code]Le bâtiment du XVIe siècle est éclairé de fenêtres à meneau et se termine des pignons à gradins. Restauré, il accueille aujourd'hui un centre culturel où sont organisées régulièrement des expositions temporaires[Note 1].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Airaines, églises Notre-Dame (XIIe siècle) et Saint-Denis (XVIe siècle), Lyon, Lécuyer et fils, 1972.
- Marcel Aubert, « Airaines », dans Congrès archéologique de France. 99e session. Amiens. 1936, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 459-467
- Camille Enlart, « Airaines », dans Monuments religieux de l'architecture romane et de transition dans la région picarde, Amiens/Paris, Imprimerie Yvert et Tellier/Librairie A. Picard et fils, (lire en ligne), p. 51-61
- Robert de Guyencourt, « Airaines (Prieuré bénédictin Notre-Dame) » in La Picardie historique et monumentale, tome I, arrondissement d'Amiens, Amiens, Yvert et Tellier, Paris A. Picard et fils, 1893-1899, - Lire sur Gallica.
- Abbé Marchand, Notes pour servir à l'histoire d'Airaines, 1908, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1991 (ISBN 2 - 87 760 - 532 - 9)
- Marcel Pacaut, L'Ordre de Cluny (909-1798), Paris, Fayard, , 434 p. (ISBN 978-2-213-01712-9)
- Philippe Racinet, « Les prieurés clunisiens en Picardie au Moyen Age et au XVIe siècle », Revue archéologique de Picardie, vol. 4, no 1, (lire en ligne)
- Philippe Seydoux, Églises de la Somme, Paris, Nouvelles Éditions latines, 1973.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Le prieuré d'Airaines
- Histoire d'Airaines
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- L'association Les Amis du prieuré œuvre à l'animation du site.
Références
[modifier | modifier le code]- Notice no PA00116039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Airaines, églises Notre-Dame (XIIe siècle) et Saint-Denis (XVIe siècle), Lyon, Lécuyer et fils, 1972
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00116039
- « -------FONTS BAPTISMAUX------ », sur Richesses en Somme - Petit patrimoine… (consulté le ).
- « Ministère de la Culture - Maintenance », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Ministère de la Culture - Maintenance », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).