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ROKS Hong Beom-do

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Hong Beom-do (홍범도)
illustration de ROKS Hong Beom-do
Profil d’un sous-marin de classe Sohn Won-yil

Type Sous-marin d'attaque conventionnel
Classe classe Sohn Won-yil
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Marine de la république de Corée
Constructeur Hyundai Heavy Industries (HHI)
Fabrication acier
Quille posée 2011
Lancement 5 avril 2016
Acquisition 19 janvier 2018
Commission 23 janvier 2018
Statut Actif
Équipage
Équipage 5 officiers + 22 membres d’équipage
Caractéristiques techniques
Longueur 65 m
Maître-bau 6,3 m
Tirant d'eau 6 m
Déplacement 1690 tonnes en surface
1860 tonnes en immersion
Propulsion Diesel-électrique, pile à combustible AIP, hélice arrière inclinée à faible bruit
Vitesse 12 nœuds (22 km/h) en surface
20 nœuds (37 km/h) en immersion
Profondeur 400 m
Caractéristiques militaires
Armement 8 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
4 missiles Harpoon
Rayon d'action 12 000 milles marins (22000 km) en surface
420 milles marins (780 km) à 8 nœuds (15 km/h) en immersion
1248 milles marins (2311 km) à 4 nœuds (7,4 km/h) en immersion
Carrière
Indicatif SS-079

Le ROKS Hong Beom-do (SS-079) est un sous-marin de la marine de la république de Corée, le septième navire de la classe Sohn Won-yil. Il porte le nom du militant indépendantiste coréen Hong Beom-do[1].

Les médias rapportent que les sous-marins de classe Sohn Won-yil sont équipés de huit tubes lance-torpilles de 533 mm et que la Corée du Sud montera dessus un missile coréen de type Tomahawk, le Hyunmoo-3, d’une portée de 500 km. On dit qu’ils développent également des versions avec une portée de 1000 km et 1500 km, mais il n’y a aucune confirmation si cette version pouvait être montée sur un tube lance-torpilles de 533 mm. À l’origine, le missile américain Tomahawk a été conçu pour être lancé à partir d’un tube lance-torpilles de 533 mm. La Corée a également récemment réussi à le géolocaliser.

Le missile Chonryong d’une portée de 500 km a été installé dans la classe Sohn Won-yil. Il a été déployé et est en service[2].

L’Allemagne, qui a exporté la classe Sohn Won-yil (type 214), utilise un sous-marin de type 212 qui utilise le même système AIP avec un déplacement identique. Il a une portée de 20 km et est équipé de quatre tubes lance-torpilles de 533 mm. Il est capable de faire face à des cibles aériennes, de surface et sous-marines.

Le ROKS Hong Beom-do (SS-079) a été construit par Hyundai Heavy Industries (HHI), lancé le 5 avril 2016 et mis en service le 23 janvier 2018[3]. Son lancement, le 5 avril 2016, a eu lieu au chantier naval HHI à Ulsan. Le chef des opérations navales de la RoKN, l’amiral Jung Ho-sub, a assisté à la cérémonie[4]. Quelques jours avant sa mise en service, la marine de la république de Corée a reçu officiellement le Hong Beom-do, lors d’une autre cérémonie qui s’est tenue également au chantier naval HHI à Ulsan, le 19 janvier 2018[5],[6].

En octobre 2022, un rapport soumis par Shin Wonsik, membre du Parti du pouvoir populaire à l’Assemblée nationale, a révélé que des défauts majeurs ont été découverts sur les neuf sous-marins de classe Sohn Won-yil, également connue sous le nom de KSS-II. C’est un coup dur pour la force sous-marine de la ROKN, qui dépend fortement de ces navires. Selon Shin, des défauts dans les câbles des modules onduleurs ont été trouvés sur sept des sous-marins de la classe Sohn Won-yil, tandis que deux d’entre eux présentaient des défauts « fonctionnels » dans les modules onduleurs eux-mêmes. Les modules, qui sont produits par l’industriel allemand Siemens, sont un composant essentiel du système de propulsion des sous-marins, avec douze modules installés dans chaque sous-marin. Naval News avait rapporté, plus tôt la même année, que trois des sous-marins de la classe Sohn Won-yil souffraient de problèmes avec le système. Le rapport de Shin a confirmé que la question est beaucoup plus étendue qu’on ne le pensait auparavant. Pour aggraver les choses, la cause exacte des défauts liés aux câbles reste inconnue, ce qui signifie que sept des sous-marins de la ROKN ont été déployés sans les réparations nécessaires[7].

Shin a déclaré que le problème est « très probablement » le résultat de la dépolymérisation du revêtement extérieur des câbles, et non des défauts structurels dans les câbles eux-mêmes, étant donné qu’ils ont trois couches de protection. Cependant, il pourrait y avoir d’autres problèmes. Ainsi, le ROKS Jeong Ji n’a pas été déployé depuis octobre 2019, en raison d’une fuite de son système de refroidissement qui a endommagé le module onduleur. L’administration du programme d’acquisition de la défense a payé à Siemens 7,1 milliards de wons coréens (environ 5 millions de dollars) pour les réparations. On s’attend à ce que le processus de réparation de chaque sous-marin de type 214 modifié, y compris le temps nécessaire pour transporter les modules en Allemagne, prenne six mois. Cela risque d’avoir une incidence négative sur l’état de préparation de la flotte de sous-marins dans les années à venir[7].

Notes et références

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  1. (en) Yonhap, « Remains of Korean independence fighter Hong Beom-do return from Kazakhstan », sur The Korea Herald, (consulté le ).
  2. (ko) « [단독] 국산 잠대지 미사일 서해 배치...사거리 300km », sur news.naver.com (consulté le )
  3. (ko) « 홍범도함 SS-079 2018년 1월 취역 », sur 네이버 블로그 | "Do what you must, come what may!" (consulté le )
  4. (en-US) « Hong Beom-do (SS 079) », sur Modern weapons, (consulté le ).
  5. (en-US) « South Korea receives seventh KSS-II submarine Hong Beom-do », sur Naval Today, (consulté le ).
  6. (nl) « Azië: South Korea receives seventh KSS-II submarine Hong Beom-do zoom Son Won-Il-class submarine Hong Beom-do at sea », sur Marinebouw.nl, (consulté le ).
  7. a et b (en-US) Juho Lee, « Major defects found on South Korea's Type 214 Submarine Fleet », sur Naval News, (consulté le ).

Liens externes

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