Saint-Ciers-sur-Gironde
Saint-Ciers-sur-Gironde [sɛ̃ sje syʁ ʒiʁɔ̃d] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont les Saint-Cyriens.
Entre coteaux et prairies humides, forêts et vignobles, cette petite cité campée sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde est une des « portes d'entrée » des Charentes toutes proches. Chef-lieu de canton actif, centre viticole et pôle commercial rayonnant sur une partie du Blayais, elle joue un rôle de relais entre les petits centres urbains des environs (Blaye, Mirambeau, Jonzac, Saint-Savin…) et la grande métropole régionale qu'est Bordeaux, qui exerce une influence majeure, notamment d'un point de vue économique.
Concentrant de nombreuses entreprises, riche d'un tissu commercial diversifié, en particulier en centre-ville, Saint-Ciers-sur-Gironde jouit également d'une position privilégiée, au cœur des marais du Vitrezais, du terroir viticole du Blayais — plus d'une dizaine d'exploitations sont implantées dans la commune — et à peu de distance des stations balnéaires de la Côte de Beauté, qui expliquent le développement croissant du secteur du tourisme dans cette partie de la Haute-Gironde. Sa qualité d'ancien chef-lieu de canton vaut par ailleurs à la ville d'être dotée d'infrastructures adaptées dans les domaines de l'éducation (écoles, collège), du sport, de la culture (médiathèque, musées) et de la santé.
Saint-Ciers-sur-Gironde appartient à la communauté de communes de l'Estuaire. D'un point de vue culturel, la ville est une des composantes du Pays Gabay, de langue et de traditions saintongeaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Saint-Ciers-sur-Gironde est une commune de Gironde, située sur l'estuaire de la Gironde à environ 60 kilomètres au nord de Bordeaux. Accès par l'autoroute française A10 sortie 38. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[1], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes de Saint-Yzans-de-Médoc, Saint-Seurin-de-Cadourne et Saint-Estèphe sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde[2].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »0[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mirambeau à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Données météorologiques à Bordeaux
[modifier | modifier le code]Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,8 | 3,4 | 4,6 | 6,6 | 10,3 | 13 | 15,1 | 15,2 | 12,5 | 9,5 | 5,5 | 3,8 | 8,5 |
Température moyenne (°C) | 6,4 | 7,6 | 9,6 | 11,6 | 15,4 | 18,3 | 20,8 | 20,9 | 18,1 | 14,2 | 9,4 | 7,3 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 11,7 | 14,5 | 16,5 | 20,5 | 23,5 | 26,4 | 26,6 | 23,7 | 18,8 | 13,4 | 10,7 | 18,1 |
Record de froid (°C) | −16,4 | −15,2 | −9,9 | −5,3 | −1,8 | 2,5 | 4,8 | 1,5 | −1,8 | −5,3 | −12,3 | −13,4 | −16,4 |
Record de chaleur (°C) | 20,2 | 26,2 | 29,8 | 31,1 | 35,4 | 38,5 | 39,2 | 41,9 | 37,6 | 32,2 | 25,1 | 22,5 | 41,9 |
Précipitations (mm) | 92 | 82,6 | 70 | 80 | 83,9 | 63,8 | 54,5 | 59,5 | 90,3 | 94,1 | 106,9 | 106,7 | 984,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Ciers-sur-Gironde est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Ciers-sur-Gironde[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,5 %), eaux maritimes (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), prairies (12,3 %), cultures permanentes (8,8 %), zones urbanisées (4,2 %), zones humides intérieures (4,2 %), zones humides côtières (2,5 %), forêts (0,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Ciers-sur-Gironde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ferrat, la Ceinture et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1999, 2009 et 2010[21],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 569 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 569 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1995, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 2]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 3],[24],[25].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Saint-Ciers-sur-Gironde se blasonnent ainsi : «D'azur au chevron d'or haussé en pointe, accompagné de trois coquilles d'argent. ». |
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant de s'appeler Saint-Ciers-sur-Gironde, cette commune s'appelait Saint-Ciers-la-Lande (Saint-Ciers-la-Forêt). Elle a changé de nom le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.
Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour cinq ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans[26].
La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[27] plurinominal à deux tours, avec panachage :
- au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[28] ;
- au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 23 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[29]).
Lors du scrutin de 2008 Anne-Marie Plisson est élue conseillère municipale au premier tour et est nommée maire de la commune à l'issue du second tour. Le taux de participation a été de 76,91 % au premier tour et de 64,38 % au second[30].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[31].
Fiscalité
[modifier | modifier le code]Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 9,46 % | 0,00 % | 7,03 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 21,40 % | 0,00 % | 9,00 % | 3,17 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 68,03 % | 0,00 % | 18,17 % | 9,31 % |
Taxe professionnelle (TP) | 9,90 % | 0,00 % | 9,87 % | 3,54 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[33]).
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2021, la commune comptait 3 081 habitants[Note 4], en évolution de +1,38 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Saint-Ciers-sur-Gironde est au 2919e rang des villes les plus peuplées de France.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]-
Les jardins de l'hôtel de ville
-
La poste
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Saint-Paulin-et-Saint-Cyr
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Paulin-et-Saint-Cyr est située en centre-ville. Construite au XIXe siècle, elle remplace une église romane jugée trop vétuste pour répondre correctement aux besoins du culte, et finalement détruite au début des années 1850.
Seul témoignage de l'ancienne église, la façade, de style roman saintongeais, est du XIIe siècle (quelques modifications y ont été apportées au XIVe siècle). Divisée en trois registres horizontaux, elle se compose d'un unique portail à cinq voussures, surmonté d'une arcature et d'un fronton. Un plan de la ville dans sa configuration d'avant 1850, conservé au musée des vieux métiers et d'histoire, montre que l'ancienne église était un édifice à trois vaisseaux, et était à l'origine entourée par le cimetière paroissial.
L'église actuelle est de style néo-gothique, un parti couramment utilisé en Gironde à cette époque, pendant laquelle de nombreux édifices sont « modernisés » sous l'impulsion du cardinal Donnet — ce qui, en pratique, s'apparentait souvent à une reconstruction presque totale. Œuvre de l'architecte Gustave Allaux, sa première pierre est posée en 1854, et, deux ans plus tard, les travaux sont considérés comme achevés[38]. Elle se compose d'une nef flanquée de deux bas-côtés, l'ensemble étant couvert de croisées d'ogives. Les murs gouttereaux, rythmés par des contreforts, sont percés de grandes baies ogivales ou d'oculi polylobés, qui assurent un bon éclairage du sanctuaire. Le clocher, très élancé, est couvert d'une flèche en pierre, cantonnée de quatre pinacles ajourés.
L'intérieur est couvert de fresques aux tons bleus et or. Celles de la chapelle de la Vierge ont été restaurées au début des années 2000 par les peintres Françoise Martin-Dareths et Benoît Lumeau d'Hauterives[38]. Parmi les éléments de mobilier remarquables figurent une huile sur toile représentant le martyre de saint Cyr et une chaire en bois de chêne ouvragé, datant de 1903.
Logis de La Cassine
[modifier | modifier le code]Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]Terres d'oiseaux
[modifier | modifier le code]Terres d'oiseaux est un sanctuaire ornithologique de 120 hectares situé à proximité du port des Callonges, au sud de la commune (presque intégralement sur la commune de Braud-et-Saint-Louis). Établi au cœur des prairies humides qui bordent l'estuaire de la Gironde, sur une des plus importantes voies de migration de France, il est fréquenté par plusieurs centaines d'oiseaux : aigrettes garzette, hérons pourprés, milans noirs, martins-pêcheurs, tadornes de belon, busards des roseaux viennent y nicher, y hiverner ou s'y reproduire.
Plusieurs sentiers ont été aménagés à travers les marais, agrémentés de panneaux explicatifs, de plates-formes d'observation et de plusieurs abris mis en place de façon à pouvoir regarder les oiseaux en toute quiétude. Les visiteurs passent successivement d'un écosystème à un autre : prairies humides, lacs, roselières ou encore bords d'estuaire, chacun abritant des espèces d'oiseaux spécifiques. Si une tour d'observation de dix mètres de haut est en accès libre, à proximité du parking, l'accès au reste du site est payant. La maison de « La Métairie » est la « porte d'entrée » du parc : on y trouve la billetterie, mais aussi un salon de thé et une boutique de souvenirs. Le site compte également un restaurant gastronomique, « Le Marainaud »[39].
Vie locale
[modifier | modifier le code]Le mur du cimetière a été rénové pendant l'été 2003 par des jeunes volontaires internationaux de l'association Concordia.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Philippe Plisson.
- Éric Nowak, écrivain d'expression poitevine-saintongeaise né en 1964.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Culture
[modifier | modifier le code]Langue saintongeaise
[modifier | modifier le code]La commune est située en pays Gabay, dans l'aire linguistique du saintongeais, dialecte associé au poitevin au sein du poitevin-saintongeais faisant partie de la famille des langues d’oïl, qui comprend également le français, l’angevin le picard.
Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois, mais aussi dans le nord-est de la Guyenne. On l’appelle localement le gabay. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.
La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
- Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Ciers-sur-Gironde et Mirambeau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirambeau » (commune de Mirambeau) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirambeau » (commune de Mirambeau) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Météo stats »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Ciers-sur-Gironde », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Ciers-sur-Gironde ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Ciers-sur-Gironde », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
- La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
- art L. 252 du code électoral.
- art L. 253 du code électoral.
- « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
- « Résultats élections municipales 2008 à Saint-Ciers-sur-Gironde », sur linternaute.com.
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
- « Impôts locaux à Saint-Ciers-sur-Gironde », taxes.com.
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le patrimoine des communes de la Gironde, éditions Flohic, p. 1275
- « http://www.cc-estuaire.fr/cce_ot/fr/index.php/content/view/123/183/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Le site ornithologique Terres d'Oiseaux, site de l'office de tourisme intercommunal de Saint-Ciers-sur-Gironde
- Annuaire des villes jumelées