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Saint-Germain-lès-Corbeil

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Saint-Germain-lès-Corbeil
Saint-Germain-lès-Corbeil
L’hôtel de ville.
Blason de Saint-Germain-lès-Corbeil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité CA Grand Paris Sud
Maire
Mandat
Yann Pétel (LR)
2020-2026
Code postal 91250
Code commune 91553
Démographie
Gentilé Saint-Germinois
Population
municipale
7 472 hab. (2021 en évolution de +0,13 % par rapport à 2015)
Densité 1 516 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 14″ nord, 2° 29′ 17″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 93 m
Superficie 4,93 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Draveil
Législatives 9e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Saint-Germain-lès-Corbeil
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Saint-Germain-lès-Corbeil
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Saint-Germain-lès-Corbeil
Liens
Site web saint-germain-les-corbeil.org

Saint-Germain-lès-Corbeil (prononcé [sɛ̃ ʒɛʁmɛ̃ lɛ kɔʁbɛj] Écouter) est une commune française située à vingt-neuf kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Saint-Germain-lès-Corbeil.

Ses habitants sont appelés les Saint-Germinois[1].

Géographie

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Description

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Position de Saint-Germain-lès-Corbeil en Essonne.

Sur la rive droite de la Seine, dans une région géographique communément appelée Brie française, Saint-Germain-lès-Corbeil est située à la limite de ce plateau et de la vallée de la Seine.

Saint-Germain-lès-Corbeil est située à vingt-neuf kilomètres au sud-est de Paris, quatre kilomètres au sud-est d'Évry-Courcouronnes, deux kilomètres au nord-est de Corbeil-Essonnes, seize kilomètres au sud-est de Montlhéry, dix-huit kilomètres au nord-est d'Arpajon, dix-huit kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, vingt et un kilomètres au sud-est de Palaiseau, vingt-quatre kilomètres au nord-est de Milly-la-Forêt, trente-deux kilomètres au nord-est d'Étampes, trente-sept kilomètres au nord-est de Dourdan.

La ville, desservie par la Francilienne (RN 104) et la RD 448 qui longe la Seine dispose des transports en commun suivants :

  • T Zen (Gare de Lieusaint-Moissy (77) - gare de Corbeil-Essonnes (91)) : ligne de bus en site propre sur une grande partie du parcours ;
  • Lignes intercommunales exploitées par la société des Cars Sœur.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est limité à l'ouest par la Seine. Le Ru des Prés-Hauts s'y jette..

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 663 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 55,5 % 216,50
Espace urbain non construit 14,7 % 57,54
Espace rural 29,8 % 116,36
Source : Iaurif[8]

La commune intègre la ville nouvelle de Melun-Sénart en 1973 (elle en sortira en 1983). Les quartiers du Pré Saint Germain (promoteur: Kaufman & Broad), du Val fleuri, de Champ Clair ou encore du Val de Rochefort sortent de terre à cette époque. La commune se dote alors d'un véritable appareil commercial avec la réalisation du centre commercial de la Croix Verte, ainsi que d'un collège et de deux écoles supplémentaires (l'ancienne école est par ailleurs déplacée et agrandie pour permettre l'accueil des nouveaux écoliers).

Ainsi, entre les recensements de 1968 et 1975, la commune voit sa population multiplier par sept, passant de 600 habitants à plus de 4000, sept ans plus tard.

Au , Saint-Germain-lès-Corbeil est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Lieux-dits, écarts et quartiers

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  • Champs Dolent
  • Champs Clair
  • Val Coquatrix
  • Le Clos au Merle
  • Résidence Windsor
  • Le parc des Chevreaux
  • Mauperthuis
  • Le Domaine du Golf
  • Croix-Verte
  • Vieux Saint-Germain

Attestée sous les formes Corboilus vicus, Sanctus Germanus Veteris Corbolii, Saint Germain fauxbourg de Corbeil en 1709[14].

L'abbé Lebeuf, auteur de l'histoire de la Ville et du Diocèse de Paris écrivait dans les années 1883 / 1893, que Saint-Germain-lès-Corbeil existait dès le VIe siècle. En 800, on l'appelait Corboilus ou Corboilum qui devint veteri Corboïlo (« Le Vieux Corbeil ») lorsqu'un « nouveau » Corbeil (junius Corboïlum) fut bâti de l'autre côté de la Seine. Plus tard, le village prit le nom de Sanctus Germanus Veteris Corbolu, en référence à saint Germain (494-576), évêque de Paris, qui y posséda des terres.

La forme usuelle de Saint-Germain-lès-Corbeil résulte des évolutions de Saint-Germain-le-Vieil-Corbeil, Saint-Germain-le-Vieux-Corbeil, et plus récemment, Saint-Germain-lez-Corbeil.

En toponymie, le terme lès (avec accent) est un dérivé du latin latus (près de).

Durant la Révolution, la commune fut appelée Vieux-Corbeil et fut créée en 1793 sous son nom actuel[15].

Le territoire de la commune fut occupé dès le Néolithique comme l'atteste la découverte en 1906 de l'allée couverte des Champs-Dolents, désormais détruite.

Le premier château connu date de 1312, et fut construit par Geoffroy Coquatrix, riche et important bourgeois de Paris, échanson du roi Philippe-le-bel. Le château subit, au cours des décennies, plusieurs réparations et transformations jusqu'à sa destruction en 1590. En effet, pendant les guerres de Religion, lors du siège de Corbeil, Alexandre Farnèse, duc de Parme, occupe le château et en se retirant, le brûle...

Il est reconstruit en 1620 par Nicolas Thibeuf, nouveau seigneur du Val-Coquatrix. Son fils et petit-fils le conserveront. Au cours du XVIIIe siècle, il deviendra propriété de la famille de Brétignières. Au XIXe siècle, le domaine est acheté par Aymé Stanislas Darblay, industriel de Corbeil et député. En 1846, le nouveau propriétaire construit le château actuel, resté dans la famille jusqu'à nos jours.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le , lors des combats de la Libération de la France, un bombardier allié qui venait de participer au raid sur Corbeil s'est écrasé près de la ferme de Villouvette, tuant l'équipage[16]

Jusqu'à la fin des années soixante, Saint-Germain-lès-Corbeil est restée un village essentiellement rural. Dépourvue de liaison ferroviaire sur son territoire, la commune n'a pas été concernée par le développement industriel de sa voisine Corbeil, ni même par l'émergence des lotissements pavillonnaires (type pavillon loi Loucheur) du début du XXe siècle dans bon nombre de communes de la banlieue parisienne, et de l'Essonne (Athis-Mons, Savigny-sur-Orge, Ris-Orangis, Quincy-sous-Sénart, Brunoy...). La population s'est stabilisée autour de 600 habitants pendant plusieurs décennies.

À partir de 1970, sous l'impulsion du maire Stanislas Darblay (élu en 1968), la commune se métamorphose. De nombreuses surfaces agricoles sont vendues pour y réaliser des lotissements pavillonnaires standardisés à l'américaine. C'est l'époque de l'avènement de l'automobile et de la propriété privée: la qualité de la desserte ferroviaire n'est plus un impératif de développement urbain dans la mesure où la plupart des foyers possèdent une, voire deux voitures. Par ailleurs, les habitants cherchent de plus en plus la présence de grands espaces. Les villes n'ont plus la cote (en témoignent les pertes spectaculaires d'habitants entre 1968 et 1982 des communes de Paris, Lyon, Marseille, etc. et même de certaines villes de banlieue, anciennement urbanisées). Les Français aspirent désormais à posséder un pavillon et un jardin, loin des désagréments de la ville.

La commune intègre la ville nouvelle de Melun-Sénart en 1973, mais en sort en 1983.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[17], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Évry après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1793 à 1975 du Canton de Corbeil-Essonnes de Seine-et-Oise, puis de l'Essonne, année où est créé par le décret du le canton de Saint-Germain-lès-Corbeil dont la ville est le chef-lieu[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Draveil.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de l'Essonne.

Intercommunalité

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Saint-Germain-lès-Corbeil était membre de la communauté d'agglomération Seine-Essonne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, notamment en seconde couronne de l'agglomération parisienne, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Grand Paris Sud dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats

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Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales :

  • Lors du second tour des élections municipales de 2008 dans l'Essonne, la liste DVD menée par le maire sortant remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 770 voix (54,44 %, 23 conseillers municipaux élus), devançant largement celle également DVD menée par Yann Pétel (1 481 voix, 45,56 %, 6 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, 34,90 % des électeurs se sont abstenus[30].
  • Lors du second tour des Élections municipales de 2014, la liste DVD menée par Yann Pétel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 980 voix (59,90 %; 23 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), battant très largement celle DVD du maire sortant Jean-Pierre Marcelin (1 325 voix, 40,09 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 35,00 % des électeurs se sont abstenus[31].
  • Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVD menée par le maire sortant Yann Pétel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 507 voix (83,07 %, 27 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle DIV menée par Jacques Demeure (307 voix, 16,92 %, 2 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,72 % des électeurs se sont abstenus[32]

Référendums :

Liste des maires

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Liste des maires successifs[35]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Jean Baptiste Cousin    
1791 1795 Jean Louis Rabasse    
1795 1800 Charles Haquet    
1800 1808 Gabriel Joseph Masson    
1808 1810 Charles Paul Reant    
1810 1829 Jacques Georges de Joussineau    
1829 1837 Stanislas Accart    
1837 1846 Samuel Augustin Nouette-Delorme    
1846 1854 Louis Michel Gandille    
mai 1854 1879 Aymé Stanislas Darblay Majorité dynastique Industriel, censeur de la Banque de France
Député de Seine-et-Oise (1852 → 1870)
1879 1885 Charles Beranger    
1885 1908 Paul Darblay    
1908 1919 Charles Coeuret    
1919 1968 Robert Darblay[Note 4]    
mai 1968 mai 2000 Stanislas Darblay[36]
(1912-2000)
RPR Industriel, ingénieur
Démissionnaire
mai 2000[37] mars 2001 Norbert Le Nigen RPR  
mars 2001 mars 2014 Jean-Pierre Marcelin[38]
(1934- )
DVD Cadre retraité d'Aéroports de paris[39]
Vice-président de la CA Seine-Essonne (2008 → 2014)
mars 2014 En cours Yann Pétel
(1958- )
DVD
puis LR
Gérant de portefeuilles
Vice-président de la CA Grand Paris Sud (2020 → )
Conseiller départemental de Draveil (2021 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Saint-Germain-lès-Corbeil a développé des associations de jumelage avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 7 472 habitants[Note 5], en évolution de +0,13 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
319317340341381366422381405
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
400445487526567544605581620
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
573620652555548562508514544
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5636504 3794 4626 1417 0517 1617 1777 310
2017 2021 - - - - - - -
7 4937 472-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 611 hommes pour 3 873 femmes, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,0 
5,9 
75-89 ans
7,8 
15,9 
60-74 ans
16,5 
21,3 
45-59 ans
21,6 
17,1 
30-44 ans
18,6 
17,4 
15-29 ans
16,8 
22,2 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,4 
75-89 ans
7,2 
12,9 
60-74 ans
13,9 
20 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
20,1 
20 
15-29 ans
18,2 
21,3 
0-14 ans
19,8 

Enseignement

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Les élèves de Saint-Germain-lès-Corbeil sont rattachés à l'académie de Versailles.

En 2010, la commune dispose sur son territoire des écoles primaires de la Croix Verte, des Prés Hauts et du Champ Dolent[47] et du collège de la Tuilerie[48].

Le Football Club Saint-Germain - Saint-Pierre est le club emblématique de la ville. Il est l'association des villes de Saint-Germain-lès-Corbeil et de Saint-Pierre-du-Perray. Le club a été fondé en 1972 et évolue au niveau départemental.

Une partie du golf de Saint-Germain-lès-Corbeil se trouve sur le territoire communal.

La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes la Fontaine Médicis[réf. nécessaire].

Autres services publics

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En 2011, la commune dispose sur son territoire d'un bureau de poste[49].

En 2019 est lancé le chantier d'une nouvelle caserne de Gendarmerie nationale située près de la Francilienne destinée à accueillir en 2021 la brigade de Saint-Pierre-du-Perray ainsi que les militaires de la brigade motorisée de Corbeil-Essonnes[50]

Lieux de culte

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L'église Saint-Germain.

La paroisse catholique de Saint-Germain-lès-Corbeil est rattachée au secteur pastoral de Corbeil-Saint-Germain et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Germain[51].

Emplois, revenus et niveau de vie

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En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 898 , ce qui plaçait la commune au 228e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au vingt-et-unième rang départemental[53].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Saint-Germain-lès-Corbeil 0,0 % 7,7 % 17,6 % 25,8 % 30,6 % 12,9 %
Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Saint-Germain-lès-Corbeil 0,0 % 3,6 % 6,0 % 16,1 % 9,8 % 17,6 %
Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[54],[55],[56]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Les berges de la Seine et la forêt qui les borde ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[57].

Au VIe siècle, saint Germain, évêque de Paris, édifia un lieu de culte, aujourd'hui disparu, dédié à saint Vincent, martyr espagnol.
Au XIIe siècle, l'église actuelle est construite, dans un style de transition fin roman/début gothique. Elle prend le nom de Saint Germain - Saint Vincent. Son imposant clocher de 60 mètres de haut s'écroule en 1793 ; en 1835, un modeste clocheton est installé sur le pignon de la façade.
L'église est entièrement restaurée à la fin du XIXe siècle par la famille Darblay. En particulier, la façade, au-dessus du portail du XIIe siècle, ornée de statues modelées par Élias Robert et couronnée par le campanile actuel, est presque entièrement reconstruite.
L'ensemble des vitraux du XIIIe siècle de l'abside centrale constitue le trésor de l'église.
Ces vitraux sont classés aux Monuments historiques depuis 1908. Le vitrail le plus important, celui du centre, représente les principaux épisodes de la Passion du Christ ; la verrière de gauche illustre l'Arbre de Jessé (généalogie du Christ), celle de droite est relative à la vie de saint Germain.
Au sommet, la rosace représente l'Agneau pascal entouré de six médaillons dédiés à plusieurs saints martyrs.
Les pierres tombales, relevées et scellées sur les murs des bas-côtés, forment un ensemble d'un grand intérêt historique puisqu'elles concernent des anciens notables ou curés de la paroisse.

Personnalités liées à la commune

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Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Saint-Germain-lès-Corbeil :

Saint-Germain-lès-Corbeil dans les arts et la culture

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Une bande dessinée écrit parGuy Pascal Onga'Ntsang et Alain Kojelé retrace le parcours de la ville de Saint-Germain-lès-Corbeil, au travers d'une famille polonaise, qui vient s'installer dans la commune où le père de famille vient occuper le poste de médecin-directeur du nouveau centre médical[58]

Héraldique

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Blason de Saint-Germain-lès-Corbeil

Les armes de Saint-Germain-lès-Corbeil se blasonnent : D'azur à une tour sommée d'une Cocatrix essorant d'or, au chef de gueules à la mitre d'argent accostée des lettres S et G d'or.[59] Les ornements extérieurs sont une couronne murale à trois tours.

La couronne montre qu'il s'agit d'une ville et les lettres S et G sont signe de l'appartenance à Saint Germain, évêque de Paris (476-576). Le dragon (une cocatrix) à ne pas confondre avec un Basilic (mythologie) représente la famille Coquatrix et la tour rappelle le château. Le blason ici présenté n'est pas fidèle a l'original. La cocatrix ne ressemblant d'origine pas à cela.

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Bibliographie

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  • L. Vollant, L'église de Saint-Germain-lez-Corbeil, Imprimerie Crété,
  • Élisabeth Grunberg et Jean-Pierre Bourgeron, Le Hurepoix : Corbeil-Essonnes, Saint-Germain-lès-Corbeil, Villabé, t. IV, J.-P. Bourgeron, (ISBN 9782903097042)
  • Collectif d'auteurs, Saint-Germain-lès-Corbeil : Histoire et patrimoine, Maury,
  • Guy Pascal Onga'Ntsang et Alain Kojelé, Bienvenue à Saint-Germain-lès-Corbeil, Les Éditions KIMIA,

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Une place de la ville porte le nom de ce maire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 08/04/2009.
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