Saint-Paul-des-Landes
Saint-Paul-des-Landes | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac | ||||
Maire Mandat |
Patricia Bénito 2020-2026 |
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Code postal | 15250 | ||||
Code commune | 15204 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Paulois | ||||
Population municipale |
1 533 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 81 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 40″ nord, 2° 18′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 536 m Max. 664 m |
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Superficie | 19,00 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-paul-des-landes.fr | ||||
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Saint-Paul-des-Landes (Sant Pau de las Landas en occitan) est une commune française, située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]Dans le Massif central, à l'ouest du département du Cantal, la commune de Saint-Paul-des-Landes est bordée au sud sur un peu plus d'un kilomètre par l'Authre, un affluent de la Cère.
Le bourg de Saint-Paul-des-Landes, implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 53, 120 et 353, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'ouest-nord-ouest d'Aurillac.
Le territoire communal est également desservi par les RD 59, 64, 461 et 553.
Matin et soir, le bourg est relié par bus à Aurillac et au collège de Laroquebrou.
La commune se situe dans la plaine de Saint-Paul-des-Landes qui constitue la partie centrale du bassin sédimentaire d’Aurillac. Les formations sédimentaires de ce bassin sont des argiles sableuses sur lesquelles peuvent affleurer des calcaires, témoins de l'avancée marine oligocène (butte-témoin de Puy de Careizac). Les paysages sont à la fois marqués par l’empreinte de l’homme (au travers de l’activité agricole et de l’urbanisation) ainsi que par la présence de l’eau, sous ses aspects les moins dynamiques : bords des rivières souvent dépourvus de végétation, nombreux bas-fonds humides (fonds de vallon) où se développe une végétation spécifique (tourbières), aux alentours de Saint-Paul-des-Landes[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Ayrens, Crandelles, Lacapelle-Viescamp, Nieudan, Saint-Étienne-Cantalès, Saint-Victor, Teissières-de-Cornet et Ytrac.
Saint-Paul-des-Landes est limitrophe de huit autres communes, dont Saint-Victor au nord-ouest par une vingtaine de mètres, et Teissières-de-Cornet au nord-est par moins de cent mètres.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 155 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Aurillac à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Paul-des-Landes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,1 %), zones agricoles hétérogènes (36,5 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 729, alors qu'il était de 702 en 2013 et de 623 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 90,5 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paul-des-Landes en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Saint-Paul-des-Landes[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 90,5 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,5 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]- En 1283, Bernard de Viescamps, chevalier, fils de Guillaume Gaucelin, seigneur de Viescamps, donne au roi la moitié d'un affar[Quoi ?] qu'il possède et ne tient de personne[Note 2] sur la paroisse de Saint-Paul, afin d'y établir une ville franche. La donation est acceptée par Jacques Lemoine, bailli des Montagnes, mais il semble qu'elle ne fut jamais fondée.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 1 533 habitants[Note 3], en évolution de −0,39 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,5 %) est inférieur au taux départemental (36,6 %).
En 2021, la commune comptait 745 hommes pour 788 femmes, soit un taux de 51,4 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,1 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
[modifier | modifier le code]La commune regroupe de nombreux commerces, artisans et services : une boulangerie-pâtisserie, une boucherie, une épicerie, une supérette, deux cafés, un restaurant, un distribanque, deux salons de coiffure et un coiffeur à domicile, un salon d'esthétique, une pharmacie, un cabinet médical avec trois médecins généralistes et un kinésithérapeute, un couvreur, un plombier, un maçon, un charpentier, des paysans, une entreprise de motoculture et de matériel agricole, une entreprise de travaux agricoles, la mairie (un hall d'exposition), une école, une médiathèque, une salle des fêtes, une station-service/lavage, une aire de camping-cars avec prises, un club de foot et de rugby,… (source : mairie de Saint-Paul-des-Landes).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Leybros, qui a appartenu à la famille Fortet ;
- Château de L'Hospital, appelé autrefois L'Hospital d'Albinhac / L'Hopital d'Albinac, qui a appartenu à la famille Raffin de La Raffinie (Mansus Hospitalis de Albinhaco, 1307)[19],[22] ;
- Église.
-
Le portail de l'église. -
Bas-relief à côté du portail de l'église. -
Croix située place de l'Église.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Au sud de la route départementale 120 et à trois kilomètres à l'ouest du bourg de Saint-Paul-des-Landes, les marais du Cassan et de Prentegarde forment une zone naturelle protégée faisant partie du réseau Natura 2000[23]. Ils s'étendent sur 506 hectares et concernent également les communes de Lacapelle-Viescamp et Saint-Étienne-Cantalès. Cinq espèces animales recensées au niveau européen par la directive habitats y sont présentes : la loutre d'Europe (Lutra lutra), la lamproie de Planer (Lampetra planeri), le lucane cerf-volant (Lucanus cervus), et deux espèces de libellules, la cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale)[24].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Bonnefons (1891-1868), avocat à Aurillac, conseiller général du canton d'Aurillac-Sud et député du Cantal.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Paul-des-Landes sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ce qui montre le caractère allodial de nombreuses seigneuries de Haute Auvergne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-des-Landes » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-des-Landes - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-des-Landes - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Saint-Paul-des-Landes (15204). », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie », sur scotbacc.fr, .
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Paul-des-Landes et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Liste des maires de Saint-Paul-des-Landes, sur FranceGenWeb.
- « La nouvelle maire a installé son conseil », sur La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Émile Amé, Dictionnaire topographique du département du Cantal : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, , p. 251, lire en ligne sur Gallica
- Jacques Bousquet, Le Rouergue au premier Moyen Âge (vers 800 - vers 1250) : les pouvoirs, leurs rapports et leurs domaines, vol. 2, Société des lettres des sciences et des arts de l'Aveyron, , 896 p. (présentation en ligne), p. 782
- Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 565, lire en ligne sur Gallica
- La forme sous laquelle ce lieu est cité en 1307 (Mansus Hospitalis…) ôte toute possibilité qu'il ait pu appartenir aux templiers contrairement à ce que suggérait Hyppolite Bouffet dans l'article « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, 1914, p. 93, lire en ligne sur Gallica. Il confond avec la maison du Temple d'Albinhac du diocèse de Rodez qui se situait commune de Brommat dans le département de l'Aveyron[20],[21]: « Domus Templi de Albinhaco, Ruthenensis diocesis », 1307. On retrouve ensuite Albinhac parmi les rentes de la commanderie de Carlat à l'époque des Hospitaliers.
- [PDF] Marais du Cassan et de Prentegarde, sur INPN, consulté le 29 mars 2018.
- « Découverte du marais du Cassan », sur cantalpassion.com (consulté le ).