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XVIIIe siècle en photographie

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Événements

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  • 1727 :
    • Johann Heinrich Schulze, professeur d’anatomie allemand, passionné de chimie, découvre que la lumière agit sur les sels d’argent et les noircit ; il a créé le premier composé photosensible, ouvrant ainsi la voie à la photographie. Il publie en 1727 un artilce qui est la première étude scientifique sur les réactions des composés chimiques de l’argent à la lumière : (la) « Scotophorus pro phosphoro inventus, seu experimentum curiosum de effectu radiorum solarium », Acta physico-medica, Leopoldina, no 1,‎ , p. 528–532[1].
  • 1785 :
    • Le graveur et portraitiste français Gilles-Louis Chrétien met au point le physionotrace, « une machine avec laquelle on fait et l’on grave, dans quatre minutes, le portrait d’une personne sans savoir dessiner »[3] ; ce procédé qui permet de reproduire mécaniquement les portraits reste en usage jusqu’à l’invention du daguerréotype et préfigure les usages de la photographie[4],[5],[6].

Références

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  1. (de) Hans-Dieter Zimmermann, « Schulze, Johann Heinrich », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), Berlin, Duncker & Humblot, (ISBN 978-3-428-11204-3, lire en ligne), vol. 23, p. 725-726.
  2. (de) Ilse Erdmann, « Vom Mechanicus Johann Christoph Voigtländer in Wien zur Voigtländer AG in Braunschweig. Eine kurzgefaßte Firmengeschichte unter besonderer Berücksichtigung der Familie Voigtländer, zusammengestellt nach Dokumenten und Zeugnissen des Archivs der Voigtländer AG, Braunschweig », Tradition. Zeitschrift für Firmengeschichte und Unternehmerbiographie, no 7,‎ , p. 12-22 (lire en ligne Accès limité).
  3. Annonce publiée dans le Journal général de France, 20 juin 1786, p. 291.
  4. René Hennequin, Avant les photographies ; les portraits au physionotrace, gravés de 1788 à 1830. Catalogue nominatif, biographique et critique, illustré des deux premières séries de ces portraits comprenant les 1800 estampes cotées de "1" à "R27", Troyes, J. L. Paton, 1932 lire en ligne sur Gallica.
  5. Guillaume Mazeau, « La machine à tirer le portrait. Les usages du physionotrace sous la Révolution française », dans Laurence Guignard (dir.), Corps et machines à l’âge industriel, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-1395-2, DOI 10.4000/books.pur.109338, lire en ligne Accès libre).
  6. Michel Melot, « Physionotrace », dans Encyclopædia Universalis (lire en ligne Accès limité).