1485
1482 1483 1484 1485 1486 1487 1488 Décennies : 1450 1460 1470 1480 1490 1500 1510 Siècles : XIIIe XIVe XVe XVIe XVIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature () et Musique (Classique) |
L'année 1485 est une année commune qui commence un samedi.
Asie
[modifier | modifier le code]- Empire ottoman, Cilicie, mai : le beylerbey de Karaman Karagöz Pacha s'empare de Tarse et d'Adana[1] : c'est le début de la guerre entre l'Empire ottoman et les Mamelouks d'Égypte au sujet de la Cilicie (fin en 1491 par un quasi statu quo[2]).
- Royaume de Vijayanagara (Inde du Sud), juillet-décembre[3] : mort du roi Virûpâksha (en), de la dynastie fondatrice du royaume en 1336, les Sangama, dans une période marquée par de nombreuses rébellions ; son fils Praudharaya laisse le pouvoir aux mains du général Narasimha Saluva de Chandragiri[4] qui prend officiellement le pouvoir en 1486, initiant une nouvelle dynastie.
- Japon, décembre[5] : nouvelles jacqueries dans la province de Yamashiro (région de Kyôto) (fin en 1493, à l'époque Sengoku)[6].
Exploration et colonisation européennes
[modifier | modifier le code]Progression de l'exploration maritime portugaise en Afrique
[modifier | modifier le code]Depuis 1420 (Henri le Navigateur), les Portugais explorent le littoral de l’Afrique. Dans les années 1470, ils naviguent au sud de l'Équateur (découverte de l'île de Sao Tomé (latitude 0° 14' Nord) en 1470).
- 24 septembre : João de Paiva, premier donataire de São Tomé,y installe le premier peuplement portugais permanent à l'embouchure du rio Ambo[7]. Les premiers établissements portugais permanents, Principe, São Tomé et São Martinho sont peuplés de délinquants et de Juifs.[Quand ?]
- 11 décembre[8] : le roi Jean II informe le pape que ses navires[pas clair] partent pour découvrir s'il existe un passage maritime vers les Indes[9] au sud de l'Afrique (découvert en 1488).
- Diogo Cão, de retour au Congo, facilite l’échange d’ambassadeurs entre le Portugal et le royaume du Kongo. Il revient dans la région en 1487[pas clair][10].
Christophe Colomb à la recherche d'un mécène
[modifier | modifier le code]Installé au Portugal depuis 1476, le navigateur et négociant génois Christophe Colomb a élaboré un projet d'atteindre les Indes (l'Asie) en naviguant vers l'Ouest, à travers l'océan Atlantique[11]. Ce projet a été rejeté par le roi de Portugal (Jean II) en 1484.
- mars : Christophe Colomb quitte le Portugal pour la Castille[12], où il espère trouver le soutien des Rois catholiques. D'abord hébergé au monastère de La Rábida à Palos de la Frontera, il laisse ensuite son fils Diego à des parents et part pour la cour où il réussit à entrer en contact avec des conseillers royaux (première entrevue de Colomb avec les Rois catholiques : 20 janvier 1486)
Europe
[modifier | modifier le code]Evénements non politiques
[modifier | modifier le code]- 16 mars : une éclipse solaire est visible depuis la péninsule Ibérique, la France, la Suisse, l'Allemagne et la Hongrie[13].
- Début août : début d'une épidémie de suette en Angleterre (fin en )[14].
- sd : 41 sorcières sont brûlées vives à Côme (duché de Milan)[15].
France (règne de Charles VIII, régence d'Anne de Beaujeu) : la « Guerre folle »
[modifier | modifier le code]Fils de Louis XI (mort en 1483), Charles VIII (1470-1498) règne sous l'égide de sa sœur, Anne de France (ou « Anne de Beaujeu »), officiellement régente à la mort de Louis XI, et de son époux, Pierre II de Bourbon, sire de Beaujeu. Le début du règne est marqué par la Guerre folle, rébellion de grands féodaux, dont des princes du sang des maisons d'Orléans et d'Orléans-Angoulême, notamment l'héritier présomptif, Louis II d'Orléans (futur Louis XII), soutenus par le duc de Bretagne François II.
Divers
[modifier | modifier le code]- 17 décembre : trêve de trois ans entre la France et l'Angleterre[16].
- 17 décembre : édit réservant aux nobles les draps de soie bordés d'or[17].
La rébellion de l'héritier présomptif, Louis II d'Orléans
[modifier | modifier le code]- 17 janvier : Louis II d'Orléans essaie de soulever les Parisiens contre le roi et la régente ; il convoque le Parlement qui refuse de prendre parti[18].
- 3 février : apprenant que la régente a envoyé deux cents archers pour l'arrêter, Louis II d'Orléans se réfugie à Alençon[19].
- 5 février : Anne de France fait entrer Charles VIII dans Paris[18].
- 23 mars : Louis II, après avoir fait sa soumission au roi à Évreux, est de nouveau admis à siéger au Conseil[20].
- 22 septembre : Louis II d'Orléans se soumet une nouvelle fois[pas clair] à Charles VIII, après le siège de Beaugency[21].
La question du duché de Bretagne (règne de François II)
[modifier | modifier le code]François II est duc de Bretagne depuis 1458. Son principal conseiller est Pierre Landais, quasi régent du duché depuis 1481, mais en butte à l'opposition d'une partie de la noblesse bretonne. Le duc et son gouvernement résident dans le château de Nantes.
- 24 juin : les nobles de Bretagne se révoltent contre le roi de France[pas clair] à l'instigation de Pierre Landais[16], principal conseiller du duc de Bretagne.
- 25 juin : un groupe de nobles pro-français renversent Pierre Landais qui est incarcéré.
- sd : jugé pour concussion et pour ses responsabilités pour la mort en prison de l'ex-chancelier Guillaume Chauvin en 1484, il est condamné à mort.
- 19 juillet : pendaison de Pierre Landais[16] dans l'île de la Prairie-au-Duc.
- fin juillet[16] : traité de paix entre François II de Bretagne et Charles VIII de France, ratifié le 9 août par le duc à Nantes et le 2 novembre par le roi à Bourges[20].
- 22 septembre : création du Parlement de Bretagne[22], marquant l'indépendance judiciaire du duché de Bretagne par rapport au Parlement de Paris.
État bourguignon (règne de Philippe le Beau, régence de Maximilien d'Autriche)
[modifier | modifier le code]L'État bourguignon, réduit par le traité d'Arras (1482) aux Pays-Bas bourguignons, est gouverné par Maximilien d'Autriche, fils de l'empereur Frédéric III, veuf de la duchesse Marie de Bourgogne (fille de Charles le Téméraire), au nom de leur fils le duc Philippe le Beau, premier duc de Bourgogne (en titre[23]) de la maison de Habsbourg. Durant sa régence (1482-1494), Maximilien est confronté à plusieurs rébellions de ses sujets des Pays-Bas, notamment les habitants des villes du comté de Flandre, qui s'opposent à sa politique belliciste en France après la mort de Louis XI (1483) et aux impôts qui en résultent. Maximilien apporte en effet son soutien aux rébellions des princes féodaux français, qui marquent le début du règne de Charles VIII.
- 18 juin : décapitation de Guillaume de La Marck (fait prisonnier en 1484), à Maastricht[24], en raison de son occupation depuis 1482, au service de Louis XI, de la principauté de Liège, et des assassinats commis alors, notamment celui de l'évêque Louis de Bourbon et des deux bourgmestres (la principauté, détenue par l'évêque de Liège, ne fait pas partie des Pays-Bas bourguignons, mais les ducs de Bourgogne contrôlent étroitement ce qui s'y passe).
- 28 juin : Maximilien confirme les privilèges des villes de Flandre par la paix de Bruges[25], mettant fin à une rébellion qui a commencé en 1483. Il est reconnu comme tuteur de son fils Philippe et comme régent des Pays-Bas bourguignons[26].
- 13 juillet : malgré la paix de Bruges, une révolte a lieu à Gand[pas clair] ; elle est matée en quelques jours[27].
Péninsule italienne (pontificat d'Innocent VIII)
[modifier | modifier le code]Royaume de Naples (règne de Ferdinand Ier)
[modifier | modifier le code]Le royaume de Naples (officiellement : « royaume de Sicile péninsulaire ») a pour roi Ferdinand Ier (1423-1494) un parent du roi d'Aragon Ferdinand II, qui est à cette date roi de Sicile (insulaire), les liens entre l'Aragon et les Siciles étant assez anciens (Ferdinand de Naples est à l'origine « Ferrante d'Aragon »)
- Octobre[28] : révolte des barons contre le pouvoir royal (fin en 1487. Vaincus, ils doivent payer de lourdes amendes). .
- 14 octobre : le pape Innocent VIII se déclare solidaire des barons et déclare la guerre à Ferdinand Ier de Naples.
Castille et Aragon (règnes d'Isabelle Ire de Castille et de Ferdinand II d'Aragon)
[modifier | modifier le code]Isabelle de Castille et Ferdinand II d’Aragon, mariés depuis 1469, règnent véritablement depuis 1479 (après la guerre de Succession de Castille). Ils recevront du pape (1496) la dénomination honrifique de « Rois catholiques », couramment utilisée pour les désigner.
La guerre de Grenade (1482-1492)
[modifier | modifier le code]Depuis 1482, ils mènent la guerre contre le royaume de Grenade, dernier État musulman (depuis 1238) dans la péninsule Ibérique.
Les problèmes religieux et l'Inquisition
[modifier | modifier le code]En 1478, ils ont instauré un tribunal d'inquisition particulier à la Castille et à l'Aragon, dépendant de la couronne et non pas des évêques, le tribunal du Saint-Office, présidé depuis 1483 par le Grand inquisiteur Tomás de Torquemada. Ce tribunal est chargé notamment de surveiller l'orthodoxie religieuse des juifs convertis (conversos).
- 24 mai : le tribunal de l’Inquisition de Ciudad Real est transféré à Tolède[pas clair].
- 2 juin : échec d'un complot fomenté par les conversos de Tolède pour empêcher le Saint-Office d’entrer en fonction[31].
- Nuit du 14 au 15 septembre[32] : des conversos de Saragosse agressent dans la cathédrale Saint-Sauveur l’inquisiteur Pedro de Arbués, qui meurt le 17.
- Septembre-octobre : les coupables se réfugient dans le royaume de Navarre, à Tudela. Les souverains de Navarre Jean III et son épouse Catherine refusent de livrer les coupables et les font partir vers la France. Ils persuadent l’alcalde de Tudela d’aller à Saragosse faire amende honorable et d'indemniser le tribunal[pas clair]. Malgré tout, celui-ci s'en prend aux familles converties Santangel et Sanchez, principales incriminées. On brûle en effigie ceux qui se sont enfuis et réellement ceux que l’on peut saisir[33].
Navarre (règne de Catherine de Navarre et de Jean d'Albret)
[modifier | modifier le code]Le royaume de Navarre (capitale : Pampelune) s'étend de Tudela (sur l'Èbre) à Saint-Palais (sur la Bidouze) au nord du col de Roncevaux. Catherine de Foix hérite du royaume en 1483 et épouse en 1484 Jean II d'Albret, qui devient Jean III de Navarre.
Angleterre (règne de Richard III, puis de Henri VII) : fin de la guerre des Deux-Roses
[modifier | modifier le code]La guerre des Deux-Roses, commencée en 1455, opposait la maison d'York à la maison de Lancastre, puis à la maison des Tudor.
- 31 juillet : Henri Tudor, descendant de la maison de Lancastre, s'embarque à Harfleur (Normandie) pour le pays de Galles où il arrive le 6 août[16].
- 22 août : bataille de Bosworth et mort de Richard III[16] ; début du règne de Henri Tudor (fin en 1509).
- 30 octobre : couronnement de Henri Tudor dans la cathédrale de Westminster.
- 7 novembre : il est reconnu comme roi par le Parlement d'Angleterre, initiant la dynastie des Tudor[34]. Richard Empson et Edmund Dudley sont les principaux conseillers du roi.
Saint-Empire et États des Habsbourg (règne de Frédéric III)
[modifier | modifier le code]Le Saint-Empire romain germanique regroupe plusieurs centaines d'entités féodales, dont plusieurs dizaines sont des États souverains. L'empereur (généralement issu de la maison de Habsbourg) a, en tant que tel, un pouvoir limité. Mais Frédéric III (1452-1493), détient en tant que chef de la maison de Habsbourg plusieurs fiefs importants, notamment en Autriche, Autriche antérieure et Alsace.
- 1er juin : le roi de Hongrie Mathias Corvin occupe Vienne, la Haute-Autriche et la Basse-Autriche[35] (fin en 1490).
- 24 juin : Matthias réunit une Diète à Vienne et se fait reconnaître comme souverain.
Hongrie (règne de Matthias Corvin)
[modifier | modifier le code]Matthias Corvin est devenu roi de Hongrie (Matthias Ier le Juste) en 1458. Il a construit un empire personnel en devenant roi de Bohême (1469) et en combattant les Ottomans et les Habsbourg. Il a un seul fils, illégitime, Jean, né en 1473. Matthias l'a légitimé en 1479 en vue de lui succéder et l'a doté de grands honneurs[36]
- juin : conquête et annexion de territoires appartenant à la maison de Habsbourg (voir la partie Saint-Empire).
Pologne-Lituanie (Casimir IV), Moscovie (Ivan III)
[modifier | modifier le code]Le royaume de Pologne (Cracovie) et le grand-duché de Lituanie (Vilnius) ont souvent le même monarque, issu de la famille lituanienne des Jagellon. Casimir IV (1427-1492) est roi de Pologne depuis 1447 et grand-duc depuis 1440. À l'est de la Lituanie, la grande-principauté de Moscou étend peu à peu son emprise sur les territoires russes. Ivan III (1440-1505) est prince de Moscou depuis 1462.
- sd : Michel II de Tver, qui a pourtant reconnu la suzeraineté du prince de Moscou, signe un traité secret avec Casimir IV.
- sd : Ivan III, ayant été informé de cette trahison, marche sur Tver (à 120 km au nord-ouest de Moscou) ; Michel s’enfuit en Lituanie.
- 21 août : Tver se rend sans résister et la principauté est annexée par Ivan III[37].
Naissances et décès de 1485
[modifier | modifier le code]- Date précise inconnue :
- Franciscus Bossinensis, compositeur et luthiste de la Renaissance actif à Venise et ses environs († 1535).
- Teramo Piaggio, peintre italien († 1554).
- Girolamo Rorario, humaniste italien († 1556).
- Pier Francesco Sacchi, peintre italien († 1528).
- Vers 1485 :
- Hugh Aston, compositeur anglais († ).
- Paolo da Caylina le Jeune, peintre italien († vers 1545).
- Nicholas Ludford, compositeur anglais († ).
- Guillaume de La Mœulle, barbier, instrumentiste et compositeur genevois († ).
- Sebastiano del Piombo, peintre italien († ).
- Wolf Traut, peintre, graveur sur bois et dessinateur allemand († 1520).
- 1484 ou 1485 :
- Hans Baldung, graveur, dessinateur, peintre et vitrailliste allemand († ).
- 18 juin : Guillaume de la Marck, dit le « Sanglier des Ardennes », décapité.
- 19 juillet : Pierre Landais, conseiller de François II de Bretagne, pendu à Nantes.
- 17 septembre : Pedro de Arbués, inquisiteur en Aragon, à la suite d'un attentat le 15.
- 22 août : Richard III d'Angleterre, John Howard (1er duc de Norfolk)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Shai Har-El, Struggle for Domination in the Middle East : The Ottoman-Mamluk War, 1485-91, BRILL, , 238 p. (ISBN 978-90-04-10180-7, lire en ligne)
- Benjamin Lellouch, Les Ottomans en Égypte : historiens et conquérants au XVIe siècle, Paris/Louvain/Dudley, Peeters Publishers, , 423 p. (ISBN 978-90-429-1770-5, lire en ligne)
- Sree Rama Sarma, Saluva Dynasty of Vijayanagar, Prabhakar Publications, (lire en ligne)
- Fernão Nunes et Domingos Paes (trad. du portugais), Chroniques des rois de Bisnaca, Paris, L'Harmattan, , 234 p. (ISBN 978-2-296-05726-5, lire en ligne)
- Eiko Ikegami, The Taming of the Samurai : Honorific Individualism and the Making of Modern Japan, Harvard University Press, , 428 p. (ISBN 978-0-674-86808-3, lire en ligne)
- Pierre François Souyri, Le Monde à l'envers : la dynamique de la société médiévale, Maisonneuve & Larose, (ISBN 978-2-7068-1297-2, lire en ligne)
- Izequiel Batista de Sousa, Sao Tomé et Principe de 1485 à 1755, une société coloniale, Paris, L'Harmattan, , 374 p. (ISBN 978-2-296-06022-7, lire en ligne)
- Vitorino Magalhães Godinho, L'Économie de l'empire portugais aux XVe et XVIe siècles, Paris, SEVPEN, (lire en ligne)
- Jean Aubin, Les Frustrations de Duarte Pacheco Pereira, Coimbra, Bibliothèque universitaire, (lire en ligne)
- Jean-Marie Nkouka-Menga, Chronique politique congolaise : du Mani-Kongo à la guerre civile, Paris, L'Harmattan, , 381 p. (ISBN 978-2-7384-5226-9, lire en ligne)
- María Lourdes Díaz-Trechuelo, Cristóbal Colón, Ediciones Palabra, , 237 p. (ISBN 978-84-9840-020-5, lire en ligne)
- Edouard Charton, Voyageurs anciens et modernes, Aux bureaux du Magasin pittoresque, (lire en ligne)
- Carte du trajet des éclipses entre 1481 et 1500 sur eclipse.gsfc.nasa.gov.
- Revue des deux mondes, Volume 5, Au Bureau de la Revue des deux mondes, (lire en ligne)
- Albert Montémont, Œuvres de Walter Scott, Ménard, (lire en ligne)
- Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, Volume 9, Wouters frères, (lire en ligne)
- Louis Nicolas Henri Chérin, Abrégé chronologique d'édits, Royez, (lire en ligne)
- Henri Martin, Histoire de France, Volume 7, Furne, (lire en ligne)
- Georges Bordonove, Louis XII : le père du peuple, Pygmalion, , 318 p. (ISBN 978-2-85704-664-6, lire en ligne)
- Claude Joseph de Cherrier, Histoire de Charles VIII, roi de France, Volume 1, Didier et cie, (lire en ligne)
- Philippe de Commynes, Joël Blanchard, Mémoires : Introduction, édition des livres I à VIII, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-01122-8, lire en ligne)
- Jean Baptiste F. Delaporte, Recherches sur la Bretagne, Rennes, Vatard, (lire en ligne)
- Le duché de Bourgogne a été repris par Louis XI en 1482. Le titre est cependant utilisé par le souverain de l'État bourguignon, désormais de la maison de Habsbourg.
- La Belgique militaire, Volumes 5 à 6, Bruxelles, Bureau de la Revue Militaire et de la Marine, (lire en ligne)
- Walter Prevenier, « Réalité et Histoire : le quatrième membre de Flandre », Revue du Nord, 1961, p. 5-14.
- Frédéric Schoell et Franz Xaver Zach, Cours d'histoire des états européens, Volume 13, de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, (lire en ligne)
- Karl Heinrich Joseph Coeckelberghe-Duetzele, Histoire de l'empire d'Autriche, Volume 4, C. Gerold,, (lire en ligne)
- Joseph Calmette, La Question des Pyrénées et la marche d'Espagne au Moyen Âge, J.B. Janin, (lire en ligne)
- Itinéraire culturel des Almoravides et des Almohades : Maghreb et Péninsule ibérique, Fundación El legado andalusì, , 515 p. (ISBN 978-84-930615-1-7, lire en ligne)
- José Bisso, Crónica de la provincia de Málaga, Editorial MAXTOR, , 99 p. (ISBN 978-84-9761-015-5, lire en ligne)
- Jean-Pierre Dedieu, L'administration de la foi : l'Inquisition de Tolède, XVIe – XVIIIe siècle, Casa de Velázquez, , 406 p. (ISBN 978-84-86839-36-9, lire en ligne)
- Juan Antonio Llorente, Memoria histórica sobre qual ha sido la opinion nacional de España acerca del tribunal de la Inquisicion, Impr. de Sancha, (lire en ligne)
- Béatrice Leroy, L'Espagne au Moyen Âge, A. Michel, (ISBN 978-2-226-03475-5, lire en ligne)
- William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Volume 11, Firmin Didot, (lire en ligne)
- Karl Heinrich Joseph Coeckelberghe Dützele, Histoire de l'empire d'Autriche, C. Gerold et Fils, (lire en ligne)
- En 1490, il essaiera d'obtenir la reconnaissance de cette légitimation par Frédéric III, notamment pour ce qui concerne le royaume de Bohême, qui fait partie du Saint-Empire, mais meurt brusquement avant de l'obtenir.
- Академия де Штиинце а РССМ., Институтул де Историе "Я.С. Гросул", Ревистӑ де исторые а Молдовей, "Șтийнțа", (lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- L’année 1485 sur le site de la Bibliothèque nationale de France