1928 en dadaïsme et surréalisme
Apparence
Cet article présente les faits marquants de l'année 1928 en dadaïsme et surréalisme.
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Éphémérides
[modifier | modifier le code]Janvier
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Deuxième spectacle du Théâtre Alfred Jarry. La séance commence par la projection du film La Mère de Vsevolod Poudovkine interdit par la censure française, puis se poursuit par le troisième acte du Partage de midi de Paul Claudel mis en scène par Antonin Artaud et joué contre la volonté de l'auteur. À la fin du spectacle, Artaud qualifie publiquement Claudel d' « infâme traitre », propos qui entraînent la brouille avec Jean Paulhan et la réconciliation avec les surréalistes[1].
- Les 27 et
Discussion des surréalistes au sujet de l'amour sous tous ses aspects. L'homosexualité masculine est presque unanimement condamnée. André Breton : « Je veux bien faire acte d'obscurantisme en pareil domaine. […] J'accuse les pédérastes de proposer à la tolérance humaine un déficit mental et moral qui tend à s'ériger en système et à paralyser toutes les entreprises que je respecte. »[2]
Février
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La première projection du film de Germaine Dulac La Coquille et le clergyman au studio des Ursulines suscite chahut et protestations tant de la part des surréalistes que d'Antonin Artaud lui-même[3].
André Breton, Le Surréalisme et la peinture[4].
Paul Eluard, Défense de savoir, avec un frontispice de Giorgio De Chirico[5]
Robert Desnos est à La Havane (Cuba) comme représentant de l'Argentine au Congrès de la presse latine[6].
Salvador Dalí : « Ce n'est pas en vain qu'Yves Tanguy a lancé ses délicats messages. »[7]
- À Bruxelles, le Groupe surréaliste de Belgique publie le premier numéro de la revue Distance[8].
- En réponse à une exposition De Chirico à la galerie Léonce Rosenberg en 1926, les surréalistes répliquent par une contre-exposition à la Galerie Surréaliste avec des tableaux « à leur goût ». La vitrine de la galerie est composée de jouets d'enfants pour parodier les œuvres récentes de De Chirico. Louis Aragon écrit une préface-pamphlet Le Feuilleton change d'auteur[9].
- À l'occasion de la ressortie du film Nosferatu le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau, invisible depuis 1922, les surréalistes s'y rendent en « grande cérémonie ». Georges Sadoul : « Pendant quelques semaines, nous nous sommes répétés, comme une expression pure de la beauté convulsive, ce sous-titre français : « Passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre. »[10]
Mars
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A l'occasion de la parution du n° 11 de La Révolution surréaliste réhabilitation d'Antonin Artaud et de Roger Vitrac précédemment exclus. Un bref article non signé justifie cette attitude : « Ce petit jeu de va-et-vient ne peut apparaître dérisoire qu'à qui ne sent pas à quelle pression supérieure nous n'avons jamais cessé d'obéir. Nous nous reconnaissons entre nous, et entre nous seuls, à une certaine irréductibilité [...] Répétons que nous croyons à la puissance absolue de la contradiction. »[11]
Antonin Artaud, L'Art et la mort, conférence donnée à la Sorbonne pour le Groupe d'études philosophiques et scientifiques pour l'examen des tendances nouvelles animé par le docteur René Allendy[12].
Robert Desnos revient en France avec le romancier cubain Alejo Carpentier qui fuit la dictature de Gerardo Machado[13].
- Après quelques essais, Jean Epstein renonce à engager Artaud dans le rôle de Roderick Usher. Il lui reproche la « suracuité » de son interprétation[12].
- Paul Eluard est hospitalisé au sanatorium d'Arosa dans les Grisons (Suisse)[14].
- À Bruxelles, publication d'une protestation signée Louis Aragon, André Breton, Camille Goemans et Paul Nougé contre l'exposition consacrée à Giorgio De Chirico à la galerie Le Centaure : « De Chirico trahit une pensée qui a depuis longtemps cessé d'être la sienne au profit de ceux-là mêmes qui n'en ont jamais pénétré le mystère. »[15]
- À Barcelone, publication de El Manifest groc (Le Manifeste jaune) écrit par Salvador Dalí, Sebastià Gasch et Lluís Montanyà i Angelet[16].
Avril
[modifier | modifier le code]- 1er avril
À Bucarest, parution du premier numéro de la revue surréaliste roumaine Unu fondée par Saşa Pană[17].
- Louis Aragon, Traité du style[14].
- Exposition surréaliste à la Galerie Le Sacre du printemps avec des œuvres de Jean Arp, Giorgio De Chirico, Max Ernst, Georges Malkine, André Masson, Joan Miró, Francis Picabia, Pierre Roy et Yves Tanguy[18].
Mai
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Certains passages de La Liberté ou l'amour de Robert Desnos jugés licencieux ou anticléricaux sont censurés[13].
Projection privée au Studio des Ursulines du court métrage de Man Ray L'Étoile de mer réalisé à partir d'un poème et d'un scénario de Robert Desnos[13].
Juin
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La première représentation du Songe d'August Strindberg mis en scène par Antonin Artaud est chahutée par les surréalistes au prétexte que ce spectacle est subventionné par l'Ambassade de Suède et joué devant un parterre d'officiels et de personnalités. Artaud monte sur scène et réplique : « Strindberg est un révolté, tout comme Jarry, comme Lautréamont, comme Breton et comme moi. Nous représentons cette pièce en tant que vomissement contre sa patrie, contre toutes les patries, contre la société... »[20]
La seconde représentation du Songe est interrompue[19]. La police intervient. André Breton, Pierre Unik et Georges Sadoul sont arrêtés puis relâchés le lendemain[20].
Rencontre Robert Desnos / Youki (« Neige rose » en japonais)[13].
- André Breton, Lettre aux voyantes[21]
- Benjamin Péret, Le Grand jeu, poèmes[22]
Juillet
[modifier | modifier le code]- John Heartfield, Das Gesicht des Faschismus (Le Visage du Fascisme), photomontage[23]
Août
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Robert Desnos, La Place de l'Étoile, publié en feuilleton dans le quotidien Le Soir[13].
- Premier numéro de la revue Grand jeu animée par le groupe du même nom fondé par les écrivains René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Maurice Henry, Roger Vailland et le peintre Joseph Sima. Ils se disent surréalistes mais indépendants du groupe de Breton[24].
Octobre
[modifier | modifier le code]- Louis Aragon et André Breton écrivent une pièce de théâtre Le Trésor des jésuites, voulue comme une suite au film de Louis Feuillade Les Vampires et un hommage à l'actrice Musidora[25].
Novembre
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Retour désabusé à Paris de Jacques Rigaut après un séjour de cinq ans aux États-Unis[26].
Décembre
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Première représentation de Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac par le Théâtre Alfred Jarry[20].
- Fermeture de la Galerie Surréaliste pour cause de faillite[20].
Cette année-là
[modifier | modifier le code]- Joë Bousquet et René Nelli publient le premier numéro de la revue Chantiers[20].
- Salvador Dalí s'installe à Paris et Joan Miró le présente aux surréalistes[27].
- Marcel Duhamel, Jacques Prévert et Yves Tanguy quittent la rue du Château, qu'occupent à leur tour Aragon, Sadoul et André Thirion[20].
- Valentine Hugo, peintre et ex-femme du peintre Jean Hugo fréquente René Crevel, Eluard et Breton.[réf. nécessaire]
- Au Japon, publication du premier numéro de la revue Shi to Shiron (Poésie et poétique) créée par Junzaburō Nishiwaki tandis que ses élèves publient successivement deux revues anthologiques Fukuiku taru kafu yo (Chauffeur exquis) et Le Costume de soleil[28].
- En Argentine, parution de la première de la revue surréaliste Que créée par le poète Aldo Pellegrini[29].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Oswald de Andrade
- Manifeste anthropophage : « Nous avions déjà le communisme. Nous avions déjà la langue surréaliste. L'âge d'or. »[30]
- Louis Aragon
- Traité du style, essai[31] : « Si vous écrivez selon une méthode surréaliste des tristes imbécillités, ce sont de tristes imbécillités […] Le surréalisme se définit par ceux qu'il défend et par ceux qui l'attaquent […] Faire en français signifie chier. Exemple : ne forçons pas notre talent, nous ne ferons rien avec grâce. »
- Aragon & Breton
- Le Trésor des jésuites, texte dramatique[32]
- Jean Arp
- Antonin Artaud & Germaine Dulac
- La Coquille et le clergyman, film[réf. nécessaire]
- Georges Bataille
- Histoire de l'œil, avec des illustrations d'André Masson
- André Breton
- Serge Charchoune
- Le Soleil, huile sur toile[38]
- René Crevel
- L'Esprit contre la raison, essai[39]
- Salvador Dalí
- Robert Desnos
- La Place de l'Étoile[réf. nécessaire]
- Marcel Duhamel & Pierre Prévert
- Paris la Belle, film avec la participation de Jacques-André Boiffard et Man Ray[15]
- Paul Eluard
- Défense de savoir, avec un frontispice de Giorgio De Chirico[réf. nécessaire]
- Max Ernst
- Federico Garcia Lorca
- Irène Hamoir
- Si seulement il faisait du soleil cette nuit..., dessin aux crayons de couleur[46]
- John Heartfield
- Das Gesicht des Faschismus (Le Visage du Fascisme), photomontage[47]
- Lise Hirtz
- Il était une petite pie, recueil de chansons avec huit dessins en couleurs de Joan Miró[réf. nécessaire]
- René Magritte
- Les Amants, huile sur toile[48]
- Le Faux miroir, huile sur toile [49]
- Histoire centrale, huile sur toile[50]
- L'Homme au journal, huile sur toile[51]
- Les Jours gigantesques, huile sur toile[52]
- La Lectrice soumise, huile sur toile[53]
- Le Palais des rideaux, huile sur toile[54]
- La Querelle des universaux[55]
- Le Temps menaçant, huile sur toile[56]
- Joan Miró
- Max Morise
- Itinéraire du temps[réf. nécessaire]
- Georges Papazoff
- Composition surréaliste, huile sur toile[62]
- Benjamin Péret
- Le Grand jeu, poèmes[63]
- Francis Picabia
- Héra, huile sur toile[64]
- Man Ray
- Boule de neige, objet[65]
- L'Étoile de mer, film, court-métrage d'après un poème et un scénario de Robert Desnos[66]
- Les Mystères du château du Dé, film, court-métrage[réf. nécessaire]
- Pierre Roy
- Danger dans l'escalier, huile sur toile[67]
- Christian Schad
- Sonja, huile sur toile[68]
- Yves Tanguy
- Le Jardin sombre, huile sur toile[69]
- Tristan Tzara
- Indicateur des chemins de cœur, poèmes illustrés d'eau-fortes de Louis Marcoussis, édition Jeanne Bucher[70]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Antonin Artaud, Œuvres, 2004, Gallimard, collection Quarto (ISBN 2-07-076507-5), p. 1726.
- Werner Spies, La Révolution surréaliste, édition A Proxima, p. 99.
- Artaud, p. 1726. Dans une analyse ultérieure du film, le cinéaste André S. Labarthe donne crédit à Germaine Dulac d'avoir su mettre en images le scénario d'Artaud, mais ce dernier en attendait la « capture du jaillissement ».
- André Breton, Œuvres complètes, tome 1, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1988 (ISBN 2-07-011138-5), p. LIV & p. LXI.
- Paul Eluard, Poésies complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1968, p. LXV.
- Robert Desnos, Œuvres, Gallimard, collection Quarto, 1999 (ISBN 2-07-075427-8), p. 1361.
- Agnès Angliviel de la Beaumelle, Yves Tanguy, Centre Pompidou, Paris, 1982, p. 53.
- Xavier Canonne, Le Surréalisme en Belgique. 1924-2000, éditions Actes Sud, Arles, 2007, p. 24.
- Sarane Alexandrian, L'Art surréaliste, Éditions Hazan, Paris, 1969, dépôt légal 19669-1975, p. 38.
- Agnès Angliviel de la Beaumelle, Yves Tanguy, Centre Pompidou, Paris, 1982, p. 196 et André Breton : la beauté convulsive, éditions du Centre Pompidou, Paris 1991 (ISBN 2-85850-567-5), p. 186 pour la date.
- La Révolution surréaliste no 11, p. 12 en fac-similé, éditions Jean-Michel Place, Paris, 1975.
- Artaud, p. 1727.
- Desnos, p. 1361.
- Eluard, p. XLV.
- Canonne 2007, p. 24.
- Reproduction intégrale, en catalan et en français, dans Dalí et les livres, Edició catalana, Barcelone, 1982, p. 16.
- « Porte-parole du surréalisme et théoricien intransigeant qui ne conçoit les données ultimes de l'acte poétique que dans le rêve, le hasard objectif, la spontanéité, la révolte non historicisée », Virgil Ierunca dans Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN 2-13-037280-5), p. 99.
- Angliviel de la Beaumelle, p. 193.
- Breton, OC1, p. LIV.
- Artaud, p. 31.
- Breton, OC1, p. LV.
- Biro & Passeron, p. 191.
- Daté et reproduit dans Gaëtan Picon, Le Surréalisme 1919-1939, 1976, éditions Albert Skira (ISBN 2-605-00021-4), p. 79.
- Biro & Passeron, p. 190.
- Publication en juin 1929 dans la revue Variétés. Breton, OC1, p. 1743.
- Jean-Luc Bitton, Jacques Rigaut, le Suicidé magnifique, Gallimard, 2019, p. 24
- Alexandrian, p. 96.
- Paul Aron & Jean-Pierre Bertrand, Les 100 mots du surréalisme, PUF, Paris, 2010, p. 13.
- Jean-Paul Clébert, Dictionnaire du Surréalisme, Éditions du Seuil & A.T.P., Chamalières, 1996 (ISBN 978-2-02-024588-3), p. 56. Réf. vérifiée en mars 2024.
- Le Monde diplomatique no 769, avril 2018, p. 26.
- Ré-édition Gallimard, collection L'Imaginaire, Paris, 2004 (ISBN 2-07-020989-X).
- Breton, OC1, p. 1743.
- Reproduction dans Xavier Canonne (dir.), Histoire de ne pas rire : le surréalisme en Belgique, Fonds Mercator & Bozar books, Bruxelles 2024, p. 72.
- Connaissance des arts no 649, mai 2007, p. 21.
- Simon Kra, Paris. Texte publié l'année suivante en complément de la re-édition du Manifeste ..., citée dans La NRF n° 172 : André Breton et le mouvement surréaliste, 1er avril 1967, Gallimard, re-édition de 1990 (ISBN 2-07-072093-4), p. 382.
- Ce récit sera revu et corrigé en 1962 par Breton lui-même. Breton, OC1, p. LXI.
- Breton, OC1, p. LXI.
- Reproduction dans L'Œil no 590, avril 2007, p. 38.
- Cité dans Nicole Chardaire, La Mort difficile, Le Livre de Poche, Paris, 1987, p. 111.
- 61 × 50 cm. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 342, décembre 2012, p. 63.
- Angliviel de la Beaumelle, p. 153.
- 41 × 33 cm. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 69, juin 1989, p. 43.
- Angliviel de la Beaumelle, p. 190.
- Reproduction dans Surréalisme, 2024, catalogue de l'exposition du centenaire, Centre Pompidou (ISBN 978-2-84426-988-1), p. 56.
- 195 × 130 cm. Reproduction dans René Passeron, Surréalisme, 2005, éditions Terrail/Edigroup (ISBN 2-87939-297-7), p. 80.
- Reproduction dans Canonne 2024, p. 104.
- Reproduction dans Picon, p. 79.
- Vincent Gille & Béatrice Riottot El-Habib (sous la direction de), Le Surréalisme et l'Amour, Gallimard, 1997, p. 91.
- 54 × 80 cm. Reproduction dans L'Œil no 771, janvier 2024, p. 28.
- Biro & Passeron, p. 254.
- 116 × 81 cm. Tate Gallery, Londres. Reproduction dans Jacques Meuris, René Magritte, Taschen, Cologne, 1997, p. 49 et Artension no 26, octobre 2005, p. 113.
- Reproduction dans Beaux Arts magazine no 80, juin 1990, p. 141.
- 92 × 73 cm. Reproduction dans Beaux Arts magazine o, août 2010, p. 87.
- 81 × 116 cm. Galerie Béraudière, Bruxelles. Reproduction dans L'Œil no 769, novembre 2023, p. 119.
- Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne. Reproduction dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013 (ISBN 978-2-07-014181-4), p. 236.
- Reproduction dans Marcel Jean, Histoire de la peinture surréaliste, 1959, éditions du Seuil, p. 186.
- Reproduction dans Ottinger, p. 49.
- Reproduction dans Picon, p. 105.
- Biro & Passeron, p. 218.
- André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard, 1928-1965, p. 39.
- Breton 1965, p. 38.
- 73 × 54 cm. Galerie Antoine Laurentin, Paris. Reproduction dans Connaissance des arts no 707, septembre 2012, p. 90.
- Réédition Gallimard, collection Poésie no 43, Paris, 1992 (ISBN 2-07-030216-4).
- Reproduction dans Jean, p. 140.
- Reproduction dans Canonne 2024, p. 68.
- Cité dans Alexandrian, p. 90 et photographie d'une scène dans Marcel Jean, Histoire de la peinture surréaliste, 1959, éditions du Seuil, p. 139.
- 91,4 × 60 cm. Museum of Modern Art, New York. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 132, mars 1995, p. 89.
- 90 × 60 cm. Staatliche Museen zu Berlin. Reproduction dans Connaissance des arts no 666, décembre 2008, p. 58.
- Reproduction dans André Breton : la beauté convulsive, éditions du Centre Pompidou, Paris 1991 (ISBN 2-85850-567-5), p. 268.
- Cité dans Biro & Passeron, p. 217.