Estrées-lès-Crécy
Estrées-lès-Crécy | |||||
Place, monument, mairie et école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Alexandre 2020-2026 |
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Code postal | 80150 | ||||
Code commune | 80290 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
396 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 15′ 14″ nord, 1° 55′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 84 m |
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Superficie | 11,19 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Abbeville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rue | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://estreeslescrecy.fr/ | ||||
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Estrées-lès-Crécy est une commune française située dans le canton de Rue, l'arrondissement d'Abbeville, le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Estrées-les-Crécy est un village picard du Ponthieu situé, à vol d'oiseau, à 3,1 km à l'est de Crécy-en-Ponthieu[1], à 15,4 km au sud-ouest d'Hesdin[2], à 17,7 km au nord-est d'Abbeville[3] et à 47,8 km au nord-ouest d'Amiens[4].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes:
Sol, sous-sol, hydrographie, relief
[modifier | modifier le code]Le sol est argileux sur Branlicourt, calcaire sur Crécy, siliceux sur Bézancourt. Des grès sont présents dans le sous-sol.
Les puits qui fournissent l'eau aux habitants en 1899 sont creusés à une profondeur moyenne de 40 mètres.
Le plateau sur lequel s'étend le village est de faible altitude. Il est limité au sud-ouest par la vallée de la Maye et au nord par les hauteurs de la vallée de l'Authie[5].
En 1899, deux écarts correspondant à des fermes, sont signalés pour la localité : Branlicourt à 1,5 km et le Bois d'Ausse à 3 km[5].
Transports routiers
[modifier | modifier le code]La localité est desservie par la ligne de bus n°16 (Hesdin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France. La société Voyages Dumont effectue le service chaque jour sauf pendant les vacances scolaires, le dimanche et les jours fériés[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 852 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 18 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Estrées-lès-Crécy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,3 %), prairies (14 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]En 1235, Strata est attesté[5], dans un cartulaire de Berteaucourt. Dès 1301, Estrées est relevé (Pouillé). L'Histoire ecclésiastique d'Abbeville mentionne Estrée-les-Cressy en 1646. En 1778, G. Delisle relève Estrée-Cauchie. La forme actuelle, Estrées-lès-Crécy, figure sur une carte d'état-major de 1836[18].
Estrée est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[19]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le Nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[20].
Pour Estrées, il s'agit de la voie allant de Lyon à Boulogne-sur-Mer[5], dite chaussée Brunehaut.
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune française de Estrées indique qu'elle se situe près de Crécy.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Des poteries romaines ont été découvertes à l'endroit où on suppose avoir été construites les premières habitations[5].
- En 1251, le seigneur du lieu est Bernard d'Amiens[21].
- Selon la tradition, l'église n'est que la chapelle d'un château disparu depuis très longtemps[5].
- Une partie de la bataille de Crécy, le 26 août 1346, s'est déroulée dans le vallon autrefois appelé Bulincamps et désigné depuis par « la vallée des Clercs »[5].
- En 1625, des soldats autrichiens ravagent le village. Les habitants s'illustrent dans les combats. Une nouvelle attaque, en août de la même année, conduit à l'incendie de toutes les maisons[5].
- Pendant la guerre de 1870-1871, la localité subit l'occupation allemande. Une contribution de guerre est imposée[5].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 396 habitants[Note 3], en évolution de +1,8 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]En 1899, une centaine d'enfants sont accueillis dans les trois écoles : garçons, filles et maternelle[5].
La commune a possédé une école relevant de l'académie d'Amiens et de la zone B pour les vacances scolaires.
En 2016 et depuis plusieurs années, une cantine et une garderie complètent l'accueil scolaire local[22].
Les élèves de Ponches-Estruval et Dompierre-sur-Authie rejoignent ceux du village pour le repas du midi à la cantine.
En septembre 2019, l'école est fermée. Les élèves relèvent du regroupement concentré à Gueschart[29].
Manifestations et festivités
[modifier | modifier le code]- Depuis 1996, le village organise une manifestation médiévale de Noël.
- Un trail nocturne (course off) de 15 km est lancé en parallèle.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Croix de Bohême.
-
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
-
Chapelle Saint-Michel.
- Croix de Bohême, rappelant la bataille de Crécy[30],[31],[32]. Dressée en pleine campagne, sur le territoire de la commune d'Estrées-lès-Crécy, au bord la route de Fontaine-sur-Maye, sur les lieux supposés de la mort du roi de Bohême Jean Ier, cette croix, très ancienne et usée par l'érosion daterait du XIVe siècle. C'est le plus ancien monument commémoratif connu de la bataille de Crécy. Le monument fut légèrement déplacé et son socle rénové en 1902.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite aux monuments historiques en 1926, Notice no PA00116147, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Monument aux morts pour la patrie, sur la place, devant la mairie.
- Chapelle Saint-Michel : petit oratoire en brique édifié au début du XXe siècle à la mémoire d'un fils disparu[33].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à trois merlettes de sable. |
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Détails | La blason a probablement été utilisé pour la première fois en 1902 pour le socle du monument érigé à la mémoire de Jean Ier de Luxembourg, la croix de Bohème (sans doute par confusion avec Estrée-Cauchy)[34]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Thibault Poissant (1605-1668), sculpteur et architecte, né à Estrées-lès-Crécy, ayant contribué aux églises de Reims (Marne) et des Andelys (Eure), au château de Saint-Fargeau (Yonne), ainsi qu'à Paris à l'église Saint-Sulpice, à l'hôtel Carnavalet et au palais des Tuileries.
- Maurice Poissant (1883-1969), homme politique français, né dans le village.
- Camille Choquier (né en 1941), footballeur français, né à Estrées-lès-Crécy.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Estrées-lès-Crécy sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Estrées-lès-Crécy » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Orthodromie entre Estrées-lès-Crécy et Crécy-en-Ponthieu », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Estrées-lès-Crécy et Hesdin », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Estrées-lès-Crécy et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Estrées-lès-Crécy et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
- C.Blangier, l'instituteur du village, Notice géographique et historique, Archives départementales de la Somme, Amiens, (lire en ligne). La notice de 1899 sur le site des Archives départementales.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Estrées-lès-Crécy et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du département de la Somme, Jacques Garnier, Archives départementales de la Somme, tome 1, p. 342-343, vue 175/269 La page d'Estrées sur le site des archives..
- John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, p. 506.
- Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
- « L'église a besoin de 517 000 € », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 12 (lire en ligne, consulté le ).
- Jacques Dulphy, Christiane Delannoy : un village en passion, le Courrier picard, édition Picardie maritime, 18 juillet 2016, p. 12.
- Johann Rauch, « Estrées-les-Crécy : Isabelle Alexandre, candidate et « toujours plus motivée » : Isabelle Alexandre candidate à un deuxième mandat à Estrées-les-Crécy », Le Journal d'Abbeville, 24/1//2020 (lire en ligne, consulté le ) « On sait la vie communale estréenne pour le moins agitée, pour ne pas dire « rugueuse », mais madame le maire qui termine son premier mandat se dit « toujours plus motivée pour poursuivre tout ce que nous avons entamé avec le conseil en place ».
- Johann Rauch, « Estrées-les-Crécy : Isabelle Alexandre, maire… acte 2 : Isabelle Alexandre signe pour un deuxième mandat avec une nouvelle équipe municipale », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « Désormais la majorité tient par dix voix contre une d'opposition, celle de Gérard Leconte. Isabelle Alexandre a été réélue au siège de premier magistrat par dix voix, Fabien Cannesson a récolté pour sa par [sic] une voix sans même se présenter ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Auguste Cannier, « Quel avenir pour les classes vides ? : Dans le cadre de la sectorisation scolaire et du regrouoement des écoles à Vron et à Gueschart, plusieurs établissements ne rouvriront pas à la rentrée », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8.
- Office de tourisme
- Communication savante d'octobre 1901 à propos de la description de la croix et d'un projet de mise en valeur.
- Communication savante de mai 1903 relative à la restauration et la mise en valeur de la croix.
- Jacques Dulphy, « La chapelle Saint-Michel », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 2.
- « Le blason sur l'Armorial de France » (consulté le ).