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Les mammifères (classe des Mammalia) sont des animaux vertébrés caractérisés par la présence de glandes sudoripares, dont la forme évoluée que sont les glandes mammaires, ainsi que par la présence de poils, les trois osselets de leur oreille moyenne, utilisés pour l'audition, et l'existence dans le cerveau du néocortex. La majorité des mammifères, à l'exception notable des monotrèmes, donnent directement naissance à leurs jeunes plutôt que de pondre des œufs (viviparité). Ils possèdent également des dents spécialisées, un placenta pour l'ontogenèse, un cœur à quatre cavités.

La discipline zoologique consacrée à leur étude est la mammalogie. On dénombre près de 5 400 espèces, de la petite kitti à nez de porc (30-40 mm) à la baleine bleue (33 000 mm), répartis dans environ 1 200 genres, 153 familles et 29 ordres, cela variant selon le système de classification. La grande majorité des mammifères appartiennent au groupe des placentaires. Les quatre plus grands ordres de mammifères placentaires sont les Rodentia (souris, rats et autres petits rongeurs), les Chiroptera (chauves-souris), les Carnivora (chiens, chats, ours et autres mammifères consommant principalement de la viande), les Cetartiodactyla (de nombreuses espèces herbivores comme les cerfs, moutons, chèvres, buffles mais aussi les cétacés).

En phylogénie les mammifères sont définis comme tous les descendants du dernier ancêtre commun aux monotrèmes (échidnés et ornithorynques) et aux mammifères thériens (marsupiaux et placentaires). Cela signifie que certains groupes disparus de « mammifères » ne sont pas membres du groupe-couronne des Mammalia, même si la plupart d'entre eux ont toutes les caractéristiques qui, traditionnellement, les auraient fait considérer comme mammifères. Ces animaux sont généralement placés dans le clade des Mammaliaformes. Les premiers mammifères ont divergé de la lignée des sauropsides à la fin du Carbonifère. Les sauropsides évoluaient vers les actuels reptiles et oiseaux, tandis que la branche des synapsides devenait les mammifères d'aujourd'hui. Les mammifères « vrais » apparaissent au Jurassique. Les ordres de mammifères modernes datent de la période du Paléogène, aux époques Paléocène et Eocène.

Portraits de famille

Un lynx
(définition réelle 2 146 × 1 431)

Lumière sur...

Le cycle de vie du tigre (Panthera tigris) décrit le processus permettant à cette espèce de se perpétuer. Il inclut la reproduction puis l’éducation des jeunes, jusqu’à la mort.

Le tigre a adopté une stratégie de reproduction réactive, qui permet une dynamique des populations très souple vis-à-vis de l’environnement : de nombreux jeunes naissent, mais très peu survivent jusqu’à l’âge adulte. À la naissance, le tigre, aveugle et par conséquent très vulnérable, dépend entièrement de sa mère. L’apprentissage de la chasse dure un an et demi : le jeune tigre découvre son futur quotidien de chasseur à travers l’observation de la tigresse.

Le tigre sexuellement mûr cherche à s’accoupler à une femelle, en suivant le schéma typique des félins : lorsque la tigresse accepte le mâle, celui-ci la monte et la maintient par la peau de la nuque. La femelle tente de frapper le mâle lorsque le coït est terminé. L’accouplement, rapide, se répète plusieurs fois par jour, pendant au plus une dizaine de jours. La gestation dure 103 jours en moyenne.

La longévité du tigre est d’une quinzaine d’années dans la nature et de vingt-six ans en captivité. En moyenne, seuls deux descendants sont incorporés à la population reproductrice sauvage. Dans les parcs zoologiques, le cycle se trouve modifié par l’assistance de l’homme : césarienne, insémination artificielle ou encore hybridations avec d’autres espèces peuvent le modifier.