SNLE 3G
Classe SNLE 3G | ||||||||
Vision d'artiste | ||||||||
Caractéristiques techniques | ||||||||
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Type | Sous-marin nucléaire lanceur d'engins | |||||||
Longueur | env. 150 m | |||||||
Déplacement | env. 15000 t | |||||||
Propulsion | Chaufferie nucléaire évolution du K15 | |||||||
Caractéristiques militaires | ||||||||
Armement | 16 MSBS M51.3, torpilles, MDCN | |||||||
Histoire | ||||||||
Constructeurs | Naval Group | |||||||
A servi dans | Marine nationale | |||||||
Navires prévus | 4 | |||||||
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Les SNLE 3G (pour 3e génération) sont les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) destinés à remplacer à compter de 2035, les sous-marins de classe Le Triomphant actuellement en service dans la Force océanique stratégique de la Marine nationale française. Ces derniers avaient eux-mêmes remplacé à partir de 1996 la classe Le Redoutable qui représentait la première génération.
Historique
[modifier | modifier le code]La ministre des Armées Florence Parly a annoncé le [1] la notification d'un marché de conception, d'une durée de cinq ans, à Naval Group et à Technicatome, maîtres d'œuvre. Le coût du programme est secret défense[2]. Des études préliminaires ont été menées, sous l'acronyme de FMOD (futur moyen océanique de dissuasion).
La construction du premier navire de la classe a débuté en mars 2024 aux chantiers de Naval Group à Cherbourg[3], la mise en service du premier sous-marin en 2035 et du quatrième et dernier en 2050. Il est prévu qu'il reste en service jusqu'en 2090.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Les SNLE 3G emporteront chacun, dans leurs 16 tubes[4], une version améliorée du missile balistique M51 actuellement en service, au lieu d'un nouveau type de missile balistique, dans le but de limiter les coûts de développement. Ils auront un tonnage équivalent à celui de la classe Le Triomphant, afin d'éviter de modifier les infrastructures de l'île Longue[5].
Le développement d'un sonar destiné à ces sous-marins est confié à la branche "Underwater Systems" du groupe Thales[6]. Le réacteur nucléaire sera probablement une évolution du K15[7].
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- « De nouveaux sous-marins lanceurs d'engins en 2035 pour la Marine Nationale », Le Figaro, (lire en ligne).
- Jean-Dominique Merche, « Sous-marins : le coût des SNLE français est secret », L'Opinion, (lire en ligne).
- « Cherbourg : Naval Group découpe la première tôle du prochain SNLE français », sur Mer et Marine, (consulté le ).
- « Assemblée Nationale - Questions parlementaires ».
- « Dissuasion : Le renouvellement des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins se fera "sous contrainte de coût" », sur Zone Militaire, (consulté le ).
- « Thales va concevoir le système sonar des futurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 3e génération », sur Zone Militaire, (consulté le ).
- https://www.technicatome.com/le-programme-snle-de-3e-generation-entre-en-phase-de-realisation/